Le séisme en Turquie et en Syrie ne doit pas être politisé, déclare Antonio Guterres à Arab News

Une photo d’un bâtiment semi-effondré suite au tremblement de terre à Adana, Turquie, le 7 février 2023 (Photo, Reuters).
Une photo d’un bâtiment semi-effondré suite au tremblement de terre à Adana, Turquie, le 7 février 2023 (Photo, Reuters).
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Publié le Vendredi 10 février 2023

Le séisme en Turquie et en Syrie ne doit pas être politisé, déclare Antonio Guterres à Arab News

  • Le premier convoi onusien a franchi la frontière syrienne mais Antonio Guterres estime qu'une aide bien plus importante est nécessaire
  • Les mécanismes d'acheminement de l'aide à la Syrie suscitent depuis longtemps des frictions au sein du Conseil de sécurité entre la Russie et l'Occident

NEW YORK: La tragédie en cours en Turquie et en Syrie cette semaine est «le moment d'agir ensemble afin de soutenir les personnes» touchées par cette tragédie, a déclaré le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à Arab News, appelant à mettre de côté les différends politiques.
«Des gens qui ont été si généreux en soutenant les autres, comme les Syriens et les Turcs l'ont fait dans le passé avec les réfugiés de Syrie, en Turquie, et d'Irak, en Syrie», a-t-il ajouté.
«La Turquie accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde et a fait preuve d'une générosité sans pareille envers ses voisins syriens. En effet, près de 3,6 millions de Syriens vivent en Turquie depuis plus d'une décennie. Nombre d'entre eux sont aujourd'hui victimes du tremblement de terre.»
Guterres a indiqué qu'il s'était auparavant rendu à Alep et avait rencontré certains des Syriens qui avaient «chaleureusement accueilli les réfugiés irakiens fuyant la violence et la guerre, les intégrant dans leur société. Il y avait plus d'un million de réfugiés irakiens en Syrie. Ils n'étaient pas dans des camps, ils étaient reçus par les communautés et intégrés à la vie communautaire avec une énorme générosité».
Se remémorant les visites qu'il a effectuées dans le passé, alors qu'il était haut-commissaire pour les réfugiés, dans les zones aujourd'hui dévastées par le tremblement de terre, António Guterres a affirmé qu'il avait été «profondément touché par la solidarité des gens qui ont ouvert leurs maisons et leurs cœurs. Aujourd'hui, ces maisons ont été détruites et ces cœurs sont brisés. Un centre de solidarité est maintenant un épicentre de souffrance».
Guterres s'exprimait le jour où le premier convoi de secours de l'ONU a franchi la frontière du nord-ouest de la Syrie, quatre jours après le tremblement de terre, et il a fait part de sa consternation face à la lenteur des opérations d'aide.
Il a indiqué que le convoi comprenait six camions transportant des matériaux pour abris et d'autres «fournitures de secours dont on a désespérément besoin», mais il a ajouté qu'il ne s'agit que d'une fraction de l'aide nécessaire dans la zone contrôlée par les rebelles.
«Une aide supplémentaire est en route, mais il en faut beaucoup, beaucoup plus», a déclaré António Guterres.
Le gouvernement syrien souhaite que toute l'aide internationale passe par Damas, en utilisant un système connu sous le nom d'«opérations transversales». Cela signifie que les secours sont livrés aux autorités de la capitale, qui les distribuent ensuite là où ils sont nécessaires, notamment dans les régions du pays tenues par les rebelles.
L'alternative, à laquelle le régime syrien s'oppose, est l'aide «transfrontalière» qui contourne Damas et qui est expédiée directement par d'autres pays dans les zones touchées. Ces livraisons directes ont constitué une bouée de sauvetage essentielle pour des millions de Syriens dans le nord-ouest du pays déchiré par la guerre, dans le cadre de la réponse humanitaire internationale massive à ce conflit de longue durée.
Les experts humanitaires affirment depuis longtemps que si les opérations transversales peuvent constituer un complément important à cette ligne de vie transfrontalière, elles ne peuvent pas égaler la taille et la portée des opérations de livraison directe.
Les organismes d'aide ont également accusé le régime du président syrien, Bachar Assad, de priver des millions de Syriens de produits et de services de base, surtout de nourriture et d'eau potable, dans les zones d'opposition, en tant qu'instrument de guerre.
Les arguments concernant les mécanismes d'acheminement de l'aide humanitaire en Syrie ont donné lieu pendant des années à des épreuves de force entre la Russie, alliée du régime Assad, et l'Occident au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Conseil a approuvé l'ouverture de quatre postes-frontaliers lorsque les livraisons d'aide internationale à la Syrie ont commencé en 2014. En janvier 2020, la Russie a utilisé son droit de veto pour forcer la fermeture de tous ces postes, sauf un. Moscou affirme que les opérations d'aide internationale transfrontalières violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, et que toute l'aide doit donc être acheminée par le biais du mécanisme transversal.
Au lendemain du tremblement de terre de lundi, l'UE et les États-Unis ont réaffirmé qu'ils n'enverraient de l'aide que directement au peuple syrien et ont réitéré leur opposition à toute forme de normalisation des relations avec le régime Assad.
Entre-temps, les organismes d'aide ont demandé la réouverture des postes frontaliers fermés pour les aider à répondre à l'urgence actuelle.
António Guterres a déclaré à Arab News que «l'acheminement de l'aide un utilisant le mécanisme transversal est très important. Nous devons faire tout ce que nous pouvons à travers ce mécanisme. Mais cette catastrophe est d'une telle ampleur que nous avons également besoin du mécanisme transfrontalier. Nous devons intensifier toutes les formes d'aide. Et je lance un appel pour que cette question ne soit pas politisée.»
Décrivant le tremblement de terre comme l'une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps – le nombre de morts s'élevait à près de 20 000 jeudi et devrait encore augmenter – Guterres a prévenu que ce n'était «pas le moment de politiser ou de diviser, mais il est évident que nous avons besoin d'une aide massive. Je serais donc très heureux si le Conseil de sécurité pouvait parvenir à un consensus afin de permettre l'utilisation d'un plus grand nombre de points de passage, car nous devons également accroître notre capacité à mener à bien des opérations transfrontalières vers Idlib.»
Guterres a également appelé à la levée de toutes les sanctions internationales «de toute nature» à l'encontre de la Syrie.
«C'est un moment où tout le monde doit dire très clairement qu'aucune sanction, quelle qu'elle soit, n'interfère avec l'aide à la population syrienne en ce moment», a-t-il soutenu.
Stéphane Dujarric, porte-parole de Guterres, a déclaré que le secrétaire général consultera les membres du Conseil de sécurité sur la possibilité de rouvrir les points de passage pour l'acheminement de l'aide à la Syrie.
«Nous, en tant qu'ONU, ne pouvons utiliser un deuxième poste frontalier que s'il existe une résolution du Conseil de sécurité à cet effet», a-t-il expliqué. «Beaucoup de questions juridiques sont en jeu et ce sujet est une affaire délicate.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com