Beyoncé en tête avec 9 nominations aux Grammys, devant Taylor Swift et Dua Lipa

A 39 ans, 24 Grammys et 79 nominations à son actif - ce qui fait d'elle la femme la plus distinguée aux Grammys - Beyoncé est cette année finaliste dans les catégories reines de Chanson de l'année et Enregistrement de l'année pour son album « Black Parade » (Photo, AFP)
A 39 ans, 24 Grammys et 79 nominations à son actif - ce qui fait d'elle la femme la plus distinguée aux Grammys - Beyoncé est cette année finaliste dans les catégories reines de Chanson de l'année et Enregistrement de l'année pour son album « Black Parade » (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 25 novembre 2020

Beyoncé en tête avec 9 nominations aux Grammys, devant Taylor Swift et Dua Lipa

  • Elle devance deux autres chanteuses pop, la Britannique aux origines kosovares Dua Lipa, et l'Américaine Taylor Swift, ainsi que le rappeur Roddy Ricch
  • On ignore encore si la cérémonie du 31 janvier - avec Trevor Noah comme maître de cérémonie - se fera en personne ou plus vraisemblablement en ligne

NEW YORK : La reine de la pop Beyoncé est arrivée mardi en tête des nominations pour les Grammy Awards, les récompenses américaines de la musique qui seront décernées fin janvier après des mois de pandémie dévastateurs pour le monde de la musique. 

Elle devance deux autres chanteuses pop, la Britannique aux origines kosovares Dua Lipa, et l'Américaine Taylor Swift, ainsi que le rappeur Roddy Ricch, auteur du hit « The Box »: ils ont remporté six nominations chacun lors des annonces 100% virtuelles organisées par la Recording Academy.

A 39 ans, 24 Grammys et 79 nominations à son actif - ce qui fait d'elle la femme la plus distinguée aux Grammys - Beyoncé est cette année finaliste dans les catégories reines de Chanson de l'année et Enregistrement de l'année pour son album « Black Parade », sorti en juin en pleine manifestations contre les inégalités raciales aux Etats-Unis.

En 2017, elle avait néanmoins vu la récompense d'Album de l'année lui échapper pour aller à la chanteuse britannique Adele. Ce choix controversé avait alimenté les critiques à l'encontre d'une académie accusée de ne pas s'ouvrir suffisamment à la diversité. 

Taylor Swift, détentrice de 10 Grammy mais qui avait été oubliée des Grammys ces derniers temps, retrouve de son côté les faveurs de l'académie américaine avec son album « Folklore » et son hit « Cardigan », nommés pour Album de l'année et Chanson de l'année.

Black Lives Matter

La rappeuse texane Megan Thee Stallion, 25 ans, distinguée récemment par le magazine Time comme l'une des personnalités les plus influentes de l'année, a aussi fait une percée avec quatre nominations, y compris comme « Révélation de l'année » et comme Enregistrement de l'année pour le remix de son hit « Savage » avec Beyoncé. 

Le mouvement Black Lives Matter aussi été distingué par l'Académie: en plus de « Black Parade » de Beyoncé en forme d'hymne au « black power », la chanson « The Bigger Picture » du rappeur Lil Baby a été nommée deux fois et celle de la chanteuse H.E.R. « I Can't Breathe » fait partie des finalistes pour la Chanson de l'Année. 

Les deux titres reviennent sur les manifestations monstres qui ont ébranlé l'Amérique en juin, après la mort de George Floyd aux mains de la police à Minneapolis fin mai.   

Ces nominations ont mis de nombreuses femmes à l'honneur: Brittany Howard, entre rock et blues et connue comme chanteuse du groupe Alabama Shakes, se distingue aussi avec cinq nominations, après la sortie de son premier album solo « Jaime ». 

Billie Eilish, qui avait réussi en janvier 2020 le grand chelem en raflant les prix dans les quatre catégories reines, a décroché encore quatre nominations cette année - y compris pour Enregistrement de l'année et Chanson de l'année. Quatre nominations aussi pour la Californienne Phoebe Bridgers, y compris comme « Révélation de l'année ».   

Justin Bieber a lui aussi décroché quatre nominations, dont sa première distinction dans la catégorie « country », pour son travail avec Dan + Shay sur la chanson « 10.000 Hours », tout comme le rappeur DaBaby.

Critiques

Si ces nominations représentent un nouveau pas vers plus de diversité pour l'Académie, les critiques ne manquaient pas sur les réseaux sociaux pour dénoncer certains « oublis ». 

Comme l'absence de distinction pour le chanteur canadien The Weeknd, que beaucoup attendaient parmi les favoris de cette fournée.   

D'autres ont déploré l'absence de reconnaissance des rois de la K-pop, BTS, distingués uniquement par une nomination mineure. 

Dans un monde de la musique durement éprouvé par la pandémie, avec l'arrêt forcé des grands concerts comme des petites scènes essentielles à la survie de milliers de musiciens, le président par intérim de l'Académie, Harvey Mason Jr., a dédié ces nominations à la résilience du secteur et à ceux qui travaillent en première ligne face au coronavirus. 

On ignore encore si la cérémonie du 31 janvier - avec Trevor Noah comme maître de cérémonie - se fera en personne ou plus vraisemblablement en ligne, comme de nombreuses grandes cérémonies de récompenses depuis le début de la pandémie.


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com