Carnaval de Rio : faste, fantaisie et émotions pour les premiers défilés

Des membres de l'école de samba Grande Rio se produisent lors de la première nuit du défilé du carnaval de Rio au Sambadrome Marques de Sapucai à Rio de Janeiro (Photo, AFP).
Des membres de l'école de samba Grande Rio se produisent lors de la première nuit du défilé du carnaval de Rio au Sambadrome Marques de Sapucai à Rio de Janeiro (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 20 février 2023

Carnaval de Rio : faste, fantaisie et émotions pour les premiers défilés

  • Têtes de mort rouge sang, dragons glaçants : les Brésiliens aiment jouer à se faire peur tout en vibrant au son des percussions qui font trembler les tribunes
  • Certains chars somptueux et démesurés ont évoqué les souvenirs d'enfance, avec notamment un manège à l'ancienne suspendu à trois mètres de haut pour ouvrir le défilé de l'école Grande Rio

RIO DE JANEIRO: Du retour à l'enfance à l'incarnation de la mort : les 70 000 spectateurs massés dans le sambodrome de Rio sont passés dimanche par toutes les émotions lors de la première des deux nuits de défilés des écoles de samba, point d'orgue du carnaval le plus célèbre de la planète.

Têtes de mort rouge sang, dragons glaçants : les Brésiliens aiment jouer à se faire peur tout en vibrant au son des percussions qui font trembler les tribunes.

Certains chars somptueux et démesurés ont évoqué les souvenirs d'enfance, avec notamment un manège à l'ancienne suspendu à trois mètres de haut pour ouvrir le défilé de l'école Grande Rio.

Sur les chevaux roses, pas d'enfants, mais des cavaliers intrépides en costumes dorés qui ne craignent pas le vertige, sous un ciel illuminé par les étincelles envoyées dans les airs par les chars.

Quelques mètres plus loin, des danseurs arborent des costumes en barbe à papa plus vrais que nature, jusqu'à en donner l'eau à la bouche.

Plus tôt dans la soirée, l'école Imperio Serrano avait ouvert le bal avec un immense char aux têtes de dragons saillantes.

Mais le défilé de l'établissement Salgueiro était de loin le plus glaçant, avec la mort incarnée par des danseurs en habits flottants noirs et un couple de démons écarlates qui jouent à s'éclabousser dans une fontaine.

«Bonheur»

Cette année marque le grand retour du carnaval de Rio dans toute sa splendeur. En 2021, il avait été annulé en raison de la pandémie de Covid et l'an dernier, il avait été reporté à avril, les cortèges de rue n'ayant pas été autorisés.

C'est également la première édition depuis le retour au pouvoir de l'icône de la gauche brésilienne, Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu en octobre le président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

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Des chars défilent alors que des membres de l'école de samba Grande Rio se produisent lors de la première nuit du défilé du carnaval de Rio au Sambadrome Marques de Sapucai à Rio de Janeiro (Photo, AFP).

Lula a d'ailleurs promis de redonner à la culture brésilienne ses lettres de noblesse, après les nombreuses coupes budgétaires et les accusations de censure sous le gouvernement précédent.

"Ce carnaval a lieu après une élection historique. Après les ténèbres, nous retrouvons l'espoir d'un meilleur avenir", confie à l'AFP Débora Soares, une mannequin de 25 ans qui se prend en photo devant un immense char doré sur lequel elle s'apprête à défiler.

"Avec ce changement de gouvernement, on ressent deux fois plus de bonheur", renchérit Amanda Olivia, costumière de 34 ans.

Les écoles de samba, basées pour la plupart dans des favelas, portent les couleurs de tout un quartier.

Elles se préparent toute l'année pour leur grand show qui ne peut dépasser les 70 minutes, sous peine de se voir retirer des points par des jurés impitoyables.

Les 12 principales écoles (six défilent le dimanche, six autres le lundi) sont évaluées selon neuf critères très précis, parmi lesquels la qualité des chars, des costumes, le choix du thème ou la chorégraphie de la "comissao de frente", groupe de danseurs hors pair qui ouvre le défilé.

«Chair de poule»

"Je défile depuis que j'ai sept ans, mais à chaque fois que j'entre au sambodrome,c'est comme si c'était la première fois, j'ai envie de pleurer et ça me donne la chair de poule", dit à l'AFP Iaraci Santos, infirmière de 64 ans qui n'hésite pas à qualifier ce carnaval 2023 d"inoubliable".

La nouvelle ministre de la Culture, Margareth Menezes, a défilé tout en haut d'un char avec la dernière école à s'élancer dans la nuit de dimanche à lundi, dénommée Mangueira, qui a montré la richesse du carnaval de Salvador de Bahia (nord-est), berceau de la culture afro-brésilienne.

Si la nuit de Rio est marquée par la féérie des défilés au sambodrome, les premières heures de la matinée sont elles rythmées par les cortèges musicaux des "blocos" qui animent les rues de la ville, certains attirant des centaines de milliers de personnes, pour une fête débridée.

Dans l'Etat voisin de Sao Paulo (sud-est), le carnaval a été endeuillé par une tempête qui a fait au moins 36 morts après des glissements de terrain et des inondations.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com