Le mangaka Leiji Matsumoto, créateur de «Albator», est mort à 85 ans

Sur cette photo d'archive prise le 01 février 2013, le mangaka japonais Leiji Matsumoto pose lors du 40e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, dans l'ouest de la France. Le maître du manga Leiji Matsumoto, dont les histoires épiques de science-fiction ont eu une grande influence sur le monde de la bande dessinée et de l'anime au Japon, est décédé à l'âge de 85 ans, a annoncé la société de production Toei le 20 février 2023. (AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 01 février 2013, le mangaka japonais Leiji Matsumoto pose lors du 40e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, dans l'ouest de la France. Le maître du manga Leiji Matsumoto, dont les histoires épiques de science-fiction ont eu une grande influence sur le monde de la bande dessinée et de l'anime au Japon, est décédé à l'âge de 85 ans, a annoncé la société de production Toei le 20 février 2023. (AFP).
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Publié le Lundi 20 février 2023

Le mangaka Leiji Matsumoto, créateur de «Albator», est mort à 85 ans

  • Né en 1938 sur l'île de Kyushu au sud-ouest du Japon, Leiji Matsumoto avait publié son premier manga à 15 ans, «Les aventures d'une abeille», après avoir remporté un concours de création
  • Au cours d'une carrière de plusieurs décennies, le mangaka s'était en particulier fait connaître par des oeuvres de science-fiction comme «Yamato, le cuirassé de l'espace» (1974) ou «Galaxy Express 999» (1977)

TOKYO : Leiji Matsumoto, légende du manga et de l'animation japonaise et père du pirate de l'espace Albator, est décédé la semaine dernière à l'âge de 85 ans d'une insuffisance cardiaque, a annoncé lundi la maison de production Toei.

Au cours d'une carrière de plusieurs décennies, le mangaka s'était en particulier fait connaître par des oeuvres de science-fiction comme "Yamato, le cuirassé de l'espace" (1974) ou "Galaxy Express 999" (1977).

Mais c'est surtout la série "Capitaine Albator" ("Harlock" en version originale et en anglais), racontant les aventures du pirate de l'espace au visage barré d'une cicatrice et à la longue cape noire siglée d'une tête de mort, qui l'a rendu incontournable dans le monde entier.

Parue au Japon entre 1977 et 1979 puis adaptée en dessin animé, cette oeuvre a connu un succès mondial, notamment diffusée à la télévision française à partir de 1980.

"Albator est mon plus fidèle et plus ancien ami. Il est mon alter ego dans sa détermination", assurait Leiji Matsumoto en 2011 au Festival du film d'animation d'Annecy, où il était venu présenter la bande-annonce du film "Albator, corsaire de l'espace".

Né en 1938 sur l'île de Kyushu (sud-ouest du Japon), ce génie précoce, admirateur du grand mangaka Osamu Tezuka, avait publié son premier manga à 15 ans, "Les aventures d'une abeille", après avoir remporté un concours de création.

L'artiste avait également raconté avoir été inspiré dans son oeuvre par la bombe atomique larguée par les Etats-Unis à Hiroshima le 6 août 1945, alors qu'il avait 7 ans et résidait à Fukuoka, à 300 km de là.

"Cela m'a traumatisé mais a été une source d'inspiration, comme toutes mes expériences de jeunesse. Quand je faisais les 400 coups, de l'escalade, nageais dans des eaux dangereuses. L'expérience personnelle est essentielle pour un créateur, même de science-fiction", avait-il déclaré.

Se remémorant son tout premier voyage en France ou son vol jusqu'à Rio de Janeiro à bord de l'avion Concorde lors d'un entretien à l'AFP en 2013, il avait déclaré avoir "déjà dessiné tout cela dans (ses) mangas, avant de l'avoir vécu. Une sorte de prémonition".

Cette icône de la pop culture avait aussi signé au début des années 2000 un moyen métrage d'animation dont l'album Discovery du groupe français Daft Punk fournissait la bande-son.

Décoré en 2012 par la France de la médaille de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres, Matsumoto avait fêté en 2013 ses 60 ans de carrière au Festival de la bande dessinée d'Angoulême, dont il était l'invité d'honneur.

Il avait plus récemment participé à la Japan expo, grand salon dédié à la pop culture japonaise, à Paris en 2019 avec une autre légende du manga, son compatriote Go Nagai (Goldorak).


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com