Un photographe aérien saoudien dévoile au monde entier les secrets de la vieille ville d'Al-Ula

Le regard du photographe aérien Ali Al-Suhaimi  sur la fameuse ville islamique a apporté un souffle nouveau sur la vie antérieure des habitants de cette colonie à présent désertée (Photo/réseaux sociaux).
Le regard du photographe aérien Ali Al-Suhaimi sur la fameuse ville islamique a apporté un souffle nouveau sur la vie antérieure des habitants de cette colonie à présent désertée (Photo/réseaux sociaux).
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Publié le Mercredi 25 novembre 2020

Un photographe aérien saoudien dévoile au monde entier les secrets de la vieille ville d'Al-Ula

  • Grâce aux drones, un caméraman fait revivre l'histoire de l'un des plus célèbres sites archéologiques de l'Arabie saoudite
  • La vieille ville d'Al-Ula se situe dans le nord du Royaume, à environ 20 km du site archéologique de Mada'in Salih, et est vieille de sept siècles

LA MECQUE: Sa passion pour l'histoire lui a valu une renommée mondiale, pour ses photos révélant les secrets de la vieille ville d'Al-Ula.

Le regard du photographe aérien Ali Al-Suhaimi sur la fameuse ville islamique a apporté un souffle nouveau sur la vie antérieure des habitants de cette colonie à présent désertée.

La vieille ville d'Al-Ula se situe dans le nord du Royaume, à environ 20 km du site archéologique de Mada'in Salih, et est vieille de sept siècles. Les mosquées et des marchés qui s’y trouvent reflètent toute sa beauté et son patrimoine.

Cette région, riche de son histoire, constituait une ancienne station commerciale reliant le nord et le sud de la péninsule et était l'un des principaux relais pour les pèlerins qui circulaient entre la Syrie et La Mecque.

Al-Suhaimi a confié à Arab News qu'il a eu l'idée de photographier Al-Ula depuis les airs parce qu'il aspirait à en savoir plus sur les anciennes civilisations du pays.


« Dès le départ, je voulais simuler l'histoire de la région d'Al-Ula, qui est devenue l'une des plus importantes attractions culturelles tant au niveau local qu'international ».

« Le site présente des monuments en roche et de hautes montagnes qui forment une harmonie rocheuse à couper le souffle, illustrée par les drones des photographes aériens ».

« Cette région a accueilli des gens qui ont établi avec nous un lien à la fois architectural et humain ».

« Ils ont construit une ville qui atteste de la splendeur, de la profondeur culturelle et du dynamisme de son héritage humain », déclare-t-il. Des études portant sur les châteaux d'Al-Ula ont révélé que le site était jadis une communauté prospère, ajoute M. Al-Suhaimi. « Photographier ces lieux dans tous leurs détails ne fait que renforcer mon enthousiasme à transmettre leurs images au monde qui a soif de découvrir les secrets de ces lieux des temps anciens ».

Le photographe aérien a photographié tous les châteaux et villages de la vieille ville d'Al-Ula, ainsi que le château de Musa ben Nusayr, et les montagnes Aja et Salma qui s'élèvent à 1 000 mètres.

Au moyen de drones, Al-Suhaimi a pu capter des images de près des maisons et des bâtiments qui se trouvent sur le site. « On y trouve des maisons monolithiques qui témoignent de la profondeur des relations qui unissaient ces gens qui se sont soudés les uns aux autres comme s'ils formaient une seule famille ».

Selon Al-Suhaimi, ces maisons, qui semblent avoir été regroupées au hasard, constituent en fait des « énigmes architecturales » qui ont été habilement construites pour assurer une bonne circulation de l'air tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Les photographies prises par avion de la ville ont également suscité des questions sur la façon dont les habitants ont pu se déplacer d'un bâtiment à l'autre dans un environnement aussi étroit.

Al-Suhaimi affirme avoir obtenu toutes les licences nécessaires pour opérer des drones dans la région. « Nous étions enthousiastes à l'idée de réaliser des photos et de les transmettre au monde entier puisque cette ville est l'une des villes islamiques les plus remarquables au monde. Ses maisons de boue sont des témoignages vivants ayant survécu au temps ».

Il a également ajouté qu’il a été étonné par l'écho favorable qu'ont suscité ses photographies dans le monde entier. Parmi les caractéristiques remarquables de la vieille ville d'Al-Ula, on peut citer le cadran solaire de Tantora. L'ombre qu'il projette sert à marquer le début de la saison des plantations d'hiver.

« Ils superposaient des pierres de façon à ce que l'ombre soit projetée sur la pointe de la pierre une fois par an. Cela témoigne de l'héritage astronomique des habitants de la région », explique Al-Suhaimi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.