Rio de Janeiro entame une deuxième nuit endiablée de carnaval

Le lever du soleil est vu lors du défilé de l'école de samba Estacao Primeira de Mangueira lors de la première nuit du défilé du carnaval de Rio, Sambadrome Marques de Sapucai à Rio de Janeiro le 20 février 2023 (Photo, AFP).
Le lever du soleil est vu lors du défilé de l'école de samba Estacao Primeira de Mangueira lors de la première nuit du défilé du carnaval de Rio, Sambadrome Marques de Sapucai à Rio de Janeiro le 20 février 2023 (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mardi 21 février 2023

Rio de Janeiro entame une deuxième nuit endiablée de carnaval

  • Les six dernières des 12 plus prestigieuses écoles de samba doivent se succéder jusqu'à l'aube sur l'avenue de Sapucai devant quelque 70000 spectateurs
  • En jeu, le titre très convoité de championne du carnaval le plus grandiose de la planète, le grand rendez-vous de l'année du Brésil avec la liesse populaire

RIO DE JANEIRO: Un sambodrome plein à craquer a commencé à vibrer lundi soir au rythme assourdissant des percussions dans une débauche de plumes multicolores et de paillettes, pour la deuxième et dernière nuit du grand retour du carnaval de Rio après le Covid.

Les six dernières des 12 plus prestigieuses écoles de samba doivent se succéder jusqu'à l'aube sur l'avenue de Sapucai devant quelque 70 000 spectateurs et des dizaines de millions de téléspectateurs.

En jeu, le titre très convoité de championne du carnaval le plus grandiose de la planète, le grand rendez-vous de l'année du Brésil avec la liesse populaire.

Chaque école dispose de 70 minutes pour arpenter avec ses chars pouvant atteindre une vingtaine de mètres de hauteur et ses quelque 3 000 danseurs l'avenue de 700 mètres, devant des juges appliquant des critères de notation très stricts.

Première à s'élancer pour cette deuxième nuit, Paraiso do Tuiuti a rendu hommage aux animaux tels les buffles utilisés sur une île du nord-est du Brésil, en faisant un détour par l'Inde.

Elle a célébré la beauté de la nature, avec des danseurs aux costumes somptueux orange, vert ou jaune fluo, tout en offrant un hymne à la culture indigène et en rappelant les souffrances endurées par les esclaves venus d'Afrique.

"C'est un carnaval très, très spécial, le premier où je défile depuis le Covid", dit Stefani Claudia da Concepçao, une danseuse coiffée de plumes et vêtue d'un costume chatoyant, avant de s'élancer.

"Et Tuiuti parle du Nord-est et je suis nordestine", dit avec fierté la jeune femme de 34 ans à la bouche vermeille.

En 2021, quelque 215 millions de Brésiliens avaient été en deuil d'un carnaval qui fait partie de l'ADN de tout un peuple: l'édition avait été annulée en raison de la pandémie de Covid qui a fait 700 000 morts.

Et l'an dernier, le carnaval avait été reporté à avril, les très populaires cortèges de rue, pouvant réunir des centaines de milliers de fêtards et arrosés de beaucoup d'alcool, avaient été interdits.

«La culture de tout un peuple»

Ce carnaval est également le premier depuis le retour au pouvoir du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu en octobre le chef de l'Etat d'extrême droite Jair Bolsonaro.

"Le carnaval a une signification politique cette année", explique Carla Andrea Barbosa, une costumière quinquagénaire qui danse avec la première école, Paraiso do Tuiuti, et défile depuis 30 ans.

"J'ai défilé avec quasiment toutes les écoles", dit-elle dans un éclat de rire, à propos de la fête païenne à laquelle les écoles de samba, pour la plupart basées dans les favelas, travaillent depuis des mois.

"Le carnaval représente la culture de tout un peuple et, avant la liberté d'expression de notre culture était réprimée", dit-elle. Le gouvernement Bolsonaro avait supprimé le ministère de la Culture, coupé les crédits et censuré des créations lui déplaisant.

Lula a promis de redonner sa place à la culture au Brésil et, signe des temps nouveaux, La nouvelle ministre de la Culture, Margareth Menezes, avait défilé en haut d'un char avec l'école de Mangueira dans la nuit de dimanche à lundi.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com