La police anglaise confirme la mort d'une mère de famille disparue depuis trois semaines

La commissaire Pauline Stables (à gauche) lit une déclaration de la famille de Nicola "Nikki" Bulley lors d'une conférence de presse de la police à Preston, dans le nord-ouest de l'Angleterre, le 20 février 2023, suite à l'identification d'un corps découvert le 19 février, près de St Michael's on Wyre, près de Preston. (AFP)
La commissaire Pauline Stables (à gauche) lit une déclaration de la famille de Nicola "Nikki" Bulley lors d'une conférence de presse de la police à Preston, dans le nord-ouest de l'Angleterre, le 20 février 2023, suite à l'identification d'un corps découvert le 19 février, près de St Michael's on Wyre, près de Preston. (AFP)
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Publié le Mardi 21 février 2023

La police anglaise confirme la mort d'une mère de famille disparue depuis trois semaines

  • «Tristement, nous pouvons maintenant confirmer que nous avons récupéré hier Nicola Bulley dans la rivière Wyre» a confirmé la police du Lancashire
  • La mère de famille de 45 ans avait été vue pour la dernière fois au bord de la rivière Wyre le 27 janvier, alors qu'elle promenait son chien, après avoir déposé ses deux petites filles à l'école

PRESTON : La police a confirmé lundi que le corps découvert dimanche dans une rivière du nord-ouest de l'Angleterre était celui d'une mère de famille dont la disparition fin janvier avait fasciné les Britanniques et enflammé les réseaux sociaux.

"Tristement, nous pouvons maintenant confirmer que nous avons récupéré hier Nicola Bulley dans la rivière Wyre" a confirmé la police du Lancashire dans un bref point de presse.

La mère de famille de 45 ans avait été vue pour la dernière fois au bord de la rivière Wyre le 27 janvier, alors qu'elle promenait son chien, après avoir déposé ses deux petites filles à l'école. Son téléphone était encore connecté à une conférence en ligne lorsqu'il a été retrouvé sur un banc. Son chien n'était pas allé dans l'eau, certains y voyant le signe que la mère de famille ne pouvait pas être tombée dans la rivière.

Le corps a été retrouvée à environ 1,6 km de l'endroit où elle avait été vue pour la dernière fois.

La police avait depuis le début écarté l'hypothèse d'un acte criminel. Des battues n'avaient rien donné, pas plus que les recherches dans la rivière par des équipes spécialisées.

En l'absence du moindre élément, les théories avaient fleuri sur les réseaux sociaux, avec le hashtag Nicola Bulley utilisé près de 1,8 million de fois selon Sky News.

Certains s'étaient improvisés détectives amateurs, se rendant sur les lieux, au risque de compliquer le travail de la police.

Celle-ci avait révélé il y a quelques jours que Nicola Bulley était considérée comme une personne "vulnérable" en raison de problèmes avec l'alcool, et de difficultés liées à la préménopause. Elle avait été critiquée pour avoir diffusé ces détails, mais cette annonce visait apparemment à empêcher que ces détails ne soient vendus à la presse tabloïd.

Dans un communiqué, la famille a dénoncé lundi le comportement "épouvantable" de "la presse et de membres du public".

"La presse et les membres du public ont accusé leur père (des deux petits filles, ndlr) d'actes répréhensibles, ont mal cité et vilipendé les amis et la famille. C'est absolument épouvantable, ils doivent être tenus responsables, cela ne peut pas arriver à une autre famille", a-t-elle dit. La famille a notamment raconté comment certaines télévisions avaient cherché à la joindre dimanche soir après la découverte du corps, alors même qu'elle avait demandé à tous de respecter sa vie privée.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.