Des peintres saoudiens s'associent à des membres de la communauté pour créer une œuvre artistique de 25 mètres à Djeddah

L'artiste saoudien Mohammed al-Faraj pose devant l'œuvre d'art «Face of the City» à Hayy Jameel, Djeddah. (Photo fournie)
L'artiste saoudien Mohammed al-Faraj pose devant l'œuvre d'art «Face of the City» à Hayy Jameel, Djeddah. (Photo fournie)
Nada al-Ali dans le studio Hayy Jameel à Djeddah, en Arabie Saoudite. (Photo fournie)
Nada al-Ali dans le studio Hayy Jameel à Djeddah, en Arabie Saoudite. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 26 février 2023

Des peintres saoudiens s'associent à des membres de la communauté pour créer une œuvre artistique de 25 mètres à Djeddah

  • «Lorsque j'ai entendu parler du concours de Hayy Jameel, j'ai eu envie de postuler immédiatement», a déclaré à Arab News cet artiste de 29 ans originaire d'Al-Ahsa
  • «L'avenir de l'art et de la culture en Arabie saoudite est extraordinaire», a soutenu Al-Faraj

RIYAD: L'artiste saoudien Mohammed al-Faraj est l'un des 80 artistes choisis par Hayy Jameel pour créer une œuvre artistique de 25 mètres à Djeddah.

«Face of the City», qui a été révélée à la mi-janvier, restera exposée devant l’édifice de Hayy Jameel pour le reste de l'année.

Développé par le pôle créatif Art Jameel, Hayy Jameel est un complexe créatif à usage mixte pour l'art à Djeddah.

La deuxième édition du programme annuel du centre, la Hayy Jameel Facade Commission, donne à l'artiste choisi la chance de créer une œuvre d'art qui sera exposée pendant un an.

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Soixante membres de la communauté et trois artistes ont créé cette œuvre de 25 mètres. (Photo fournie)

«Lorsque j'ai entendu parler du concours de Hayy Jameel, j'ai eu envie de postuler immédiatement», a déclaré à Arab News cet artiste de 29 ans originaire d'Al-Ahsa.

Al-Faraj, diplômé en génie mécanique de l'université du pétrole Roi Fahad, est connu pour son art, ses films, ses photographies et ses écrits à travers l’Arabie saoudite et à Dubaï.

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FAIT MARQUANT

«The Face of the City», dévoilée à la mi-janvier, sera exposée devant l’édifice de Hayy Jameel jusqu'à la fin de l'année.

Le jeune artiste a déjà travaillé avec des galeries de la province de l'Est et de La Mecque, où il a reçu plusieurs prix pour ses projets artistiques.

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Les participants utilisent leurs mains pour peindre sur la toile de 25 mètres. (Photo fournie)

En 2012, il a reçu son premier prix pour le concours de photographie «Colors of Saudi Development and Advancement».

En 2015, il a remporté la palme d'or dans la catégorie des étudiants du Festival du film saoudien pour son film «LOST» et a été lauréat du concours de la Fondation Crossway «Encountering Another World» à Londres.

Il a également reçu une mention honorable au festival de vidéo pour la jeunesse Plural+ à New York en 2015.

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Les participants utilisent leurs mains pour peindre sur la toile de 25 mètres. (Photo fournie)

Al-Faraj a déclaré que sa proposition était simple et qu'il souhaitait mettre en avant ses photographies et ses écrits antérieurs inspirés par la ville.

Il a exhorté la communauté à se joindre à lui afin de créer cette pièce.

«Par les mains des habitants de Djeddah, le projet rendra hommage à la ville et à ses habitants, célébrant son passé et son avenir aux possibilités infinies», a indiqué Al-Faraj.

«Je voulais que l'œuvre soit comme un livre de coloriage. Les contours des dessins étaient tous en noir et blanc», a-t-il signalé.

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Les participants utilisent leurs mains pour peindre sur la toile de 25 mètres. (Photo fournie)

Al-Faraj a invité deux femmes artistes saoudiennes, Nada al-Ali et Omaima al-Mazroui, ainsi que 60 autres membres de la communauté, adultes et enfants, à collaborer à la création de cette œuvre.

«Jusqu'à présent, je n'ai pas oublié ce sentiment — un mélange de fierté et de bonheur. J'ai ressenti la joie de tous ceux qui ont travaillé, même les enfants», a affirmé Al-Ali, décrivant ce moment comme l'un des meilleurs de sa vie.

Par les mains des habitants de Djeddah, le projet rendra hommage à la ville et à ses habitants, célébrant son passé et son avenir aux possibilités infinies.

Mohammed al-Faraj, artiste saoudien

Le processus de dessin et de peinture a pris environ deux semaines, pour un temps de huit heures par jour pour être terminé.

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Les participants utilisent leurs mains pour peindre sur la toile de 25 mètres. (Photo fournie)

Au cours de la première semaine du projet, adultes et enfants ont travaillé sur la toile et au cours de la deuxième semaine, les trois artistes saoudiens ont apporté la touche finale.

Al-Marzoui a souligné que la contribution a été une «expérience riche» à toutes ses étapes, car les participants se sont attachés à l'œuvre d'art à un niveau personnel et ont pu exprimer leur créativité en peignant.

«J'ai eu les larmes aux yeux en voyant les efforts intenses déployés pendant ces sept jours. Tout le monde travaillait en harmonie. Chaque participant avait sa propre histoire à partager qui touchera le cœur de ceux qui passeront dans le quartier», a révélé Al-Mazroui.

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Les participants utilisent leurs mains pour peindre sur la toile de 25 mètres. (Photo fournie)

Al-Faraj fait partie de l'industrie artistique depuis 2015 et a vécu l'évolution de l'espace créatif. Il a exprimé son admiration pour le soutien généreux du Royaume de l’Arabie saoudite envers les artistes.

«L'avenir de l'art et de la culture en Arabie saoudite est extraordinaire», a soutenu Al-Faraj. «Le Royaume a toujours eu une forte production culturelle, notamment en poésie et en création littéraire.»

Il a conseillé aux jeunes artistes d'expérimenter chaque jour pour améliorer leurs capacités artistiques et de continuer à «être fascinés par les idées, l'imagination et la possibilité de partager leurs expériences.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.