Le président bélarusse Loukachenko à Pékin pour voir son «vieil ami» Xi Jinping

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko (à gauche) s'entretenant avec des médias étrangers au Palais de l'Indépendance à Minsk, le 16 février 2023 ; et le président chinois Xi Jinping s'exprimant lors de la présentation des membres du nouveau Comité permanent du Politburo du Parti communiste chinois au Grand Palais du Peuple à Pékin, le 23 octobre 2022 (AFP).
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko (à gauche) s'entretenant avec des médias étrangers au Palais de l'Indépendance à Minsk, le 16 février 2023 ; et le président chinois Xi Jinping s'exprimant lors de la présentation des membres du nouveau Comité permanent du Politburo du Parti communiste chinois au Grand Palais du Peuple à Pékin, le 23 octobre 2022 (AFP).
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Publié le Mardi 28 février 2023

Le président bélarusse Loukachenko à Pékin pour voir son «vieil ami» Xi Jinping

  • La Chine avait salué lundi sa bonne relation avec le Bélarus, son "partenaire stratégique global"
  • Proche allié de Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko avait soutenu l'invasion de l'Ukraine par la Russie au tout début de l'opération militaire

PEKIN: Le président bélarusse Alexandre Loukachenko arrive mardi à Pékin pour une visite de trois jours où il rencontrera son homologue Xi Jinping, qu'il qualifie de "vieil ami" dans un entretien avec un média d'État chinois.

S'exprimant auprès de l'agence Chine nouvelle, le dirigeant a dit avoir hâte de voir son "vieil ami" Xi Jinping et a salué le récent document publié par la Chine résumant sa position vis-à-vis du conflit en Ukraine.

C'est "un témoignage de sa politique extérieure pacifique ainsi qu'une nouvelle étape singulière qui aura un large impact partout dans le monde", a-t-il déclaré à propos de ce document en 12 points dévoilé vendredi, qui appelle notamment au respect de la souveraineté des États et à des négociations de paix.

"Aujourd'hui, pas un seul problème dans le monde ne peut être réglé sans la Chine", a-t-il ajouté.

La Chine avait salué lundi sa bonne relation avec le Bélarus, son "partenaire stratégique global", soulignant la "confiance mutuelle" entre les deux pays.

Proche allié de Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko avait soutenu l'invasion de l'Ukraine par la Russie au tout début de l'opération militaire lancée fin février 2022.

La Chine, de son côté, cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans ce conflit. Elle dément les allégations des États-Unis et de l'Otan qui affirment qu'elle envisage de fournir des armes à la Russie.

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, le président Xi Jinping a parlé à plusieurs reprises à Vladimir Poutine mais ne s'est pas encore entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le Bélarus a une frontière commune avec l'Ukraine et la Russie. Le pays est toutefois très dépendant de Moscou aux niveaux financier et politique. Il avait autorisé les troupes russes à passer par son territoire pour lancer leur attaque contre le sol ukrainien l'an passé.

Récemment, Loukachenko s'est dit prêt à refaire de même s'il sent que Minsk est en danger.

L'Ukraine a elle exprimé ses inquiétudes quant à un nouveau soutien du Bélarus aux efforts de guerre de la Russie.

En septembre dernier, les présidents Xi et Loukachenko s'étaient rencontrés à Samarcande, en Ouzbékistan, où ils avaient souligné leur partenariat "à toutes épreuves".

Cette visite d'État survient après l'annonce lundi par l'Union européenne qu'elle prolongeait d'un an ses sanctions contre le Bélarus pour la poursuite de la répression contre l'opposition et son soutien à la guerre menée par la Russie en Ukraine.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.