L'assassin de Robert Kennedy subit un nouveau rejet de sa demande de libération

Cette image du 29 octobre 2009 obtenue du Département des services correctionnels de Californie montre Sirhan Sirhan, condamné pour l'assassinat en 1968 du candidat démocrate à la présidence, le sénateur Robert F. Kennedy (Photo, Services correctionnels de Californie/AFP).
Cette image du 29 octobre 2009 obtenue du Département des services correctionnels de Californie montre Sirhan Sirhan, condamné pour l'assassinat en 1968 du candidat démocrate à la présidence, le sénateur Robert F. Kennedy (Photo, Services correctionnels de Californie/AFP).
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Publié le Jeudi 02 mars 2023

L'assassin de Robert Kennedy subit un nouveau rejet de sa demande de libération

  • Âgé de 78 ans, Sirhan Sirhan est emprisonné depuis plus de cinquante ans, malgré les doutes entourant sa responsabilité dans cet assassinat
  • Il avait été reconnu coupable en avril 1969 du meurtre du Robert Kennedy, le frère cadet du président John Fitzgerald Kennedy

LOS ANGELES: Une nouvelle demande de libération conditionnelle de Sirhan Sirhan, l'assassin de Robert Kennedy en 1968, a été rejetée mercredi par une commission spécialisée de Californie.

Âgé de 78 ans, M. Sirhan est emprisonné depuis plus de cinquante ans, malgré les doutes entourant sa responsabilité dans cet assassinat qui a profondément bouleversé la vie politique américaine.

M. Sirhan subit ainsi un nouveau rejet, après de multiples demandes.

En août 2021, une autre commission avait donné son feu vert à sa libération, mais le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s'était opposé à cette décision en janvier de l'année suivante.

L'élu démocrate avait à l'époque estimé que M. Sirhan représentait "une menace déraisonnable pour la sécurité publique", en citant plusieurs facteurs pour expliquer sa décision, "y compris le refus de M. Sirhan d'accepter la responsabilité de son crime."

Sirhan Sirhan avait été reconnu coupable en avril 1969 du meurtre du Robert Kennedy, le frère cadet du président John Fitzgerald Kennedy – lui aussi assassiné.

Surnommé "Bobby", le sénateur de New York était lui-même en campagne pour la présidence des Etats-Unis, lorsqu'il a été abattu dans un hôtel de Los Angeles en 1968.

D'abord condamné à mort, M. Sirhan a ensuite vu sa peine commuée en prison à vie plusieurs années plus tard.

Les doutes sur la culpabilité de Sirhan demeurent depuis son procès. L'audience avait révélé que Bobby Kennedy a été abattu à bout portant par derrière, mais Sirhan se tenait devant lui selon certains témoins.

Plus tard, il est apparu que 13 coups de feu avaient été tirés, alors que l'arme de Sirhan ne pouvait contenir que huit balles.

Les soupçons concernant le verdict ont conduit le fils de Kennedy, Robert F. Kennedy Jr, à rendre visite à M. Sirhan en prison.

"J'y suis allé parce que j'étais curieux et perturbé par ce que j'avais vu dans les preuves", a-t-il déclaré au Washington Post en 2018. "J'étais troublé par l'idée que la mauvaise personne ait pu être condamnée pour avoir tué mon père."

Lui et son plus jeune frère, Douglas, ont soutenu la tentative de libération de M. Sirhan en 2021.

Immigrant palestinien, M. Sirhan avait initialement justifié son geste par le soutien de Robert Kennedy à la vente d'avions militaires à Israël.

Lors d'une audience de libération conditionnelle en 2016, M. Sirhan avait affirmé qu'il avait trop bu le soir du crime et qu'il aurait aimé "que rien ne se soit passé".

Il avait aussi assuré que ses aveux antérieurs lors du procès étaient le fait d'un avocat qui l'avait mal conseillé.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.