Olivier Nasti, le chef qui met l'Alsace au menu

Le chef français, Olivier Nasti, pose dans son restaurant " Le Chambard ", deux étoiles au guide Michelin, à Kaysersberg, dans l'est de la France, le 3 mars 2023. Tartare de chevreuil au caviar, anguille du Rhin aux agrumes.... Alsacien de cœur et grand chasseur, le chef Olivier Nasti revisite les traditions culinaires de sa région d'adoption en mettant à l'honneur le gibier, sa spécialité. (AFP).
Le chef français, Olivier Nasti, pose dans son restaurant " Le Chambard ", deux étoiles au guide Michelin, à Kaysersberg, dans l'est de la France, le 3 mars 2023. Tartare de chevreuil au caviar, anguille du Rhin aux agrumes.... Alsacien de cœur et grand chasseur, le chef Olivier Nasti revisite les traditions culinaires de sa région d'adoption en mettant à l'honneur le gibier, sa spécialité. (AFP).
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Publié le Samedi 04 mars 2023

Olivier Nasti, le chef qui met l'Alsace au menu

  • Si le guide Michelin met cette année l'Alsace en lumière en choisissant Strasbourg pour décerner ses précieuses étoiles, le chef Olivier Nasti a depuis longtemps jeté son dévolu sur la gastronomie locale
  • Depuis, il collectionne les distinctions: une première étoile en 2004, une deuxième en 2014, un titre de cuisinier de l'année du guide gastronomique Gault et Millau en novembre...

KAYSERSBERG : Tartare de cerf au caviar, anguille du Rhin aux agrumes.... Alsacien de coeur et grand chasseur, le chef Olivier Nasti revisite les traditions culinaires de sa région d'adoption en mettant à l'honneur le gibier, sa spécialité.

Si le guide Michelin met cette année l'Alsace en lumière en choisissant Strasbourg pour décerner ses précieuses étoiles, lui a depuis longtemps jeté son dévolu sur la gastronomie locale.

Après plusieurs expériences à l'étranger, ce Belfortin d'origine a posé ses valises en 2000 à Kaysersberg, village haut-rhinois aux typiques maisons à colombages niché au coeur du vignoble alsacien.

Depuis, il collectionne les distinctions: une première étoile en 2004, une deuxième en 2014, un titre de cuisinier de l'année du guide gastronomique Gault et Millau en novembre...

Dernière récompense en date, il a été désigné lundi cuisinier de l'année du palmarès Pudlo Alsace 2023, le critique gastronomique Gilles Pudlowski saluant sa "version de l'Alsace militante, conquérante et savoureuse".

Au point que certains lui prédisent une troisième étoile.

A quelques jours de la cérémonie, "vous ne pouvez pas éviter d'y penser parce qu'on vous le rappelle constamment", reconnaît le chef de 56 ans, tout en ajoutant qu'"avec le temps on se met une carapace".

Meilleur ouvrier de France en 2007, Olivier Nasti ne se destinait pourtant pas à la cuisine. Elevé par une mère comptable, il se voyait paysan ou boulanger, avant d'entrer en apprentissage dans un deux étoiles à Belfort, le Château Servin.

"Je n'avais pas forcément la passion dès le départ, c'était même un peu compliqué et puis j'ai un chef qui m'a transmis cette passion."

Sa femme Patricia et ses deux filles Manon et Clara, 27 et 23 ans, travaillent dans l'entreprise familiale, une demeure du XVIIIe siècle à la façade rouge. L'établissement regroupe un hôtel- spa, une boulangerie - "Levain" - le gastronomique "La Table d'Olivier Nasti" et la Winstub, restaurant typique alsacien.

Raifort, munster, chou

Avant de se poser pour de bon en Alsace, Olivier Nasti y avait déjà vécu, travaillant notamment à la prestigieuse Auberge de l'Ill.

"J'ai découvert un chef, Paul Haeberlin, qui ne vivait que par les traditions, qui a porté ça au plus haut niveau mondial, ça a été révélateur (...) J'ai réalisé que c'était cette cuisine-là qui me plaisait."

La table d'Olivier Nasti, 40 couverts, revisite ce patrimoine gourmand. Dès les amuse- bouches baptisés "l'Alsace en quelques bouchées", le ton est donné: la part belle est donnée aux produits locaux comme l'escargot, le munster, le raifort ou le chou.

Ce passionné de chasse, qui a décoré bar et restaurant de trophées et animaux empaillés, excelle dans l'art de préparer le gibier, proposant par exemple un inattendu tartare de cerf au caviar.

Dans la vaste cuisine où il invite volontiers ses clients, le chef donne le tempo, vérifie une cuisson: "ça manque presque un peu de croustillant les feuilles de chou", remarque-t-il.

"Chaque détail pour moi a de l'importance, chaque petite sauce, petite garniture ne doit pas être là inutilement".

«Toujours plus de service»

Côté vin, une épaisse carte est consacrée aux vins alsaciens et une seconde au reste du monde. Aux manettes, le chef sommelier Jean-Baptiste Klein, lui aussi meilleur ouvrier de France.

Malgré les récompenses, les dernières années ont été chaotiques, entre le confinement qui a forcé l'équipe à se réinventer, puis une fois cette crise surmontée, la forte hausse des prix.

"On a augmenté nos tarifs mais par contre on a travaillé la qualité, la provenance, les produits de niche, on essaye d'amener toujours plus de service, un joli environnement et pour le moment ça marche, les clients nous suivent", se réjouit-il.

Le menu dégustation du chef, en sept plats, est à 325 euros par personne.

Lundi, la cérémonie des étoiles Michelin rassemblera des chefs de la région - l'Alsace compte 33 étoilés - de France mais aussi d'Europe.

"C'est comme un grand sportif qui s'entraîne toute une vie pour aller faire une finale de Jeux olympiques. Quand il est devant la ligne il veut terminer premier", compare le chef, lui-même adepte des treks et qui a gravi le Kilimandjaro l'an dernier.


Des artistes français présentent une expérience artistique envoûtante à Djeddah

Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
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  • «C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent»
  • «Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager»

DJEDDAH: L’artiste Paul Marlier et la danseuse Jeanne Morel présentent une exposition d’art numérique interactive baptisée «ETH3R» au centre culturel de Djeddah, Hayy Jameel.

Les deux créateurs français exposent des œuvres immersives réalisées à partir des données biométriques de Jeanne Morel recueillies pendant qu’elle effectue des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur.

Ce mélange unique de technologie et de créativité a captivé le public en raison de la réflexion qu’il offre sur la réalité et du contraste saisissant qu’il présente avec la nature souvent banale de la vie quotidienne.

Dans une interview accordée à Arab News, Paul Marlier évoque le processus créatif qui est à l’origine de cette œuvre numérique. Il explique également comment ces productions sont inspirées par les données humaines et scientifiques qu’il a recueillies.

«C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent», déclare-t-il. «Cette expérience représente l’ADN du monde, la danse de nos âmes.»

«ETH3R présente des tableaux, mais aussi des installations dynamiques qui sont dérivées des données biométriques de ma femme, Jeanne Morel, qui danse dans des environnements divers et extrêmes, des profondeurs de l’océan jusque dans les hautes altitudes où s’entraînent les astronautes», poursuit-il.

Paul Marlier a fusionné ces données scientifiques sur la physiologie humaine avec d’autres informations comme la qualité de l’air, l’imagerie satellite et même des faits relatifs à la mer Rouge. «Ces œuvres d’art sont des empreintes émotionnelles qui rappellent des moments de grâce. Il s’agit d’un véritable travail de collaboration.»

Expliquant le processus, il précise: «Jeanne, équipée de capteurs semblables à un pinceau, est le catalyseur. Ses émotions lorsqu’elle danse sont traduites grâce à des codes en art numérique tel qu’on peut le voir dans les peintures. Nous explorons les thèmes de la fragilité, de la spiritualité et de l’unité inhérente entre l’homme et la nature – la danse universelle.»

«Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager. En recueillant une multitude d’informations de cette danseuse singulière, nous nous efforçons de matérialiser l’essence de la grâce», souligne Paul Marlier.

«La danse est le moyen d’exprimer ses émotions les plus profondes, de manière parfois plus simple qu’avec des mots», explique pour sa part Jeanne Morel.

«C’est l’allégorie de la vie. Elle me permet de rester vivante, connectée aux mouvements du monde. Nos corps sont constamment en train de danser, de bouger, sur cette terre qui elle-même danse autour du soleil et reste en équilibre grâce à la gravité», ajoute la danseuse.

À propos de leur première visite dans le Royaume, Paul Marlier livre cette observation: «Les gens sont très accueillants ici. La spiritualité et la poésie sont très présentes.»

«Nous admirons la spiritualité et l’ouverture d’esprit de ce pays pour tout ce qui touche l’art, notamment l’art numérique», ajoute son épouse.

«Observer des œuvres d’art qui dépassent les frontières a été un voyage envoûtant qui a captivé nos sens et a suscité l’émerveillement face à la fusion de l’art et de la technologie. Les démonstrations en direct et la danse ont été incroyablement relaxantes. Cela nous a permis de nous évader sereinement dans un autre monde, imaginaire», confie Walid Harthi, un passionné d’art.

L’exposition se tient jusqu’au 11 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.