Harry et Meghan invités à assister au couronnement de Charles III

Le prince Harry et Meghan Markle sur la Grande pelouse de Central Park, le 25 septembre 2021 à New York. (Photo, AFP)
Le prince Harry et Meghan Markle sur la Grande pelouse de Central Park, le 25 septembre 2021 à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 06 mars 2023

Harry et Meghan invités à assister au couronnement de Charles III

  • Selon un porte-parole du couple cité par le quotidien britannique, le prince Harry «a reçu récemment un mail du bureau de sa majesté à propos du couronnement» de Charles, 74 ans, qui doit se tenir le 6 mai prochain
  • Le retour des «Sussex» au Royaume-Uni pour assister au couronnement fait l'objet de nombreuses spéculations dans les médias britanniques ces derniers mois

LONDRES: Le prince Harry et Meghan Markle ont été invités à assister au couronnement du roi Charles III, a indiqué dimanche un porte-parole du couple mais les "Sussex", partis avec fracas vivre aux Etats-Unis en 2020, n'ont pas encore fait savoir s'ils feraient le déplacement.

Le prince Harry "a reçu récemment un mail du bureau de sa majesté à propos du couronnement" de Charles, 74 ans, qui doit se tenir le 6 mai, a indiqué ce porte-parole dans une déclaration transmise à l'AFP, confirmant une information du Sunday Times.

"Une décision immédiate sur la présence du duc et de la duchesse ne sera pas communiquée de notre côté à ce stade", a-t-il précisé.

Contacté, Buckingham Palace n'a pas souhaité commenter ces informations.

Le retour des "Sussex" au Royaume-Uni pour assister au couronnement fait l'objet de nombreuses spéculations dans les médias britanniques ces derniers mois, après les attaques virulentes faites par le couple contre la famille royale.

Après un documentaire diffusé sur Netflix en décembre, Harry, 38 ans a publié début janvier ses mémoires controversés intitulés "Le Suppléant", dans lesquels il raconte son adolescence marquée par la drogue et l'alcool et détaille la rupture de ses relations avec son père, le roi Charles III, et son frère William.

Encore samedi soir, le duc de Sussex a fait de nouvelles confessions lors d'un entretien avec un spécialiste des traumatismes, Gabor Mate, diffusé sur internet avec un accès payant.

Il y explique notamment s'être toujours senti "légèrement différent" du reste de la famille royale britannique et confie qu'ayant grandi dans une "famille brisée", il fait de son mieux pour ne pas transmettre de "traumatismes" à ses enfants, Archie 3 ans, et Lilibet, 1 an.

Harry et Megan ne sont revenus au Royaume-Uni qu'à de rares occasions depuis leur départ en 2020, notamment pour assister aux obsèques de la reine Elizabeth II en septembre.

Le duc de Sussex s'était déplacé seul pour l'enterrement de son grand-père le prince Philip en 2021, en pleine pandémie de Covid-19.

Lors de ces voyages, le couple séjournait au Frogmore Cottage, une résidence royale située à Windsor, que le roi Charles III leur a demandé de restituer, a indiqué en début de semaine un porte-parole du couple.

Selon une source proche des Sussex, citée par leur biographe, Omid Scobie, ils auraient "jusqu'au début de l'été", soit après le couronnement de Charles, pour déménager leurs affaires restant dans la résidence.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.