Le nouveau centre créatif d’Abu Dhabi veut attirer l'industrie du divertissent médiatique

Le Yas Creative Hub ouvrira ses portes à Abu Dhabi au quatrième trimestre 2021
Le Yas Creative Hub ouvrira ses portes à Abu Dhabi au quatrième trimestre 2021
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Le nouveau centre créatif d’Abu Dhabi veut attirer l'industrie du divertissent médiatique

  • La première partie du Yas Creative Hub est construite à près de 75 % sur un espace défini de la taille de 40 terrains de football
  • Au cours de la pandémie de Covid-19, les studios aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde ont arrêté la production, tandis qu'Abu Dhabi restait l'une des rares destinations de divertissement à continuer de fonctionner

DUBAÏ: À Abu Dhabi, le nouveau centre créatif de 270 000 mètres carrés, qui devrait ouvrir dans douze mois, a pour objectif d’attirer plus de16 000 professionnels des secteurs du divertissement, du cinéma, de la télévision et des jeux. Il doit aussi permettre à l'émirat de se positionner pour rivaliser avec des industries internationales telles que Hollywood, Bollywood et celle du Royaume-Uni.

«Abu Dhabi commence à ressembler à une entité mature de l'écosystème médiatique, et plus seulement à un appendice», a déclaré lundi Michael Garin, PDG de Twofour54 Abu Dhabi, lors d'une conférence de presse virtuelle.

«Jusqu'à présent, les gens venaient, travaillaient sur un projet et partaient. Bien que ce soit une étape utile dans le développement de notre écosystème, ce n'est pas vraiment ce dont nous avons besoin. Nous avons besoin que les gens viennent ici, y travaillent, y vivent, y envoient leurs enfants à l'école. C'est vraiment l'impact qu'aura la phase dans laquelle nous sommes maintenant entrés», ajoute-t-il.

La première partie du Yas Creative Hub est construite à près de 75 % sur un espace défini de la taille de 40 terrains de football. Le Centre se niche parmi les autres attractions de divertissement de l'île de Yas, telles que le circuit de Yas Marina, Ferrari World, Yas Waterworld et Warner Bros. World Abu Dhabi.

Michael Garin, PDG de Twofour54 Abu Dhabi

Lors de son ouverture au quatrième trimestre 2021, environ 600 entreprises et 5 000 professionnels déménageront dans l'usine, dont certains grands noms de l'industrie tels que CNN, Ubisoft et Unity Technologies.

Les installations compteront cinq tours, un studio de cinéma arabe, un amphithéâtre extérieur de 26 000 mètres carrés, un parc public et 26 000 mètres carrés d'espace sur le toit. Le campus doublera la quantité d'espaces de studios disponibles dans l'émirat.

L'un des moyens par lesquels la Commission du film d'Abu Dhabi attire les productions à succès dans l'Émirat consiste à offrir une remise de 30 % sur les dépenses de production. Michael Garin pense que le nouveau campus contribuera à générer un meilleur retour sur investissement. Il souligne que, pour chaque dirham que le gouvernement d'Abu Dhabi dépense pour la remise, trois dirhams sont générés pour l'émirat en revenus dérivés pour les hôtels et les entreprises associées de la région environnante.

«Mais une fois que nous aurons construit un écosystème durable et que les gens vivront ici, parce qu'ils peuvent y travailler, ce coefficient passera de 3 à 4. Pourquoi? Parce que leurs enfants iront à l'école ici, qu’ils loueront des appartements ou achèteront des maisons ou des voitures et dépenseront en nourriture. Les implications de ce centre créatif et de l'écosystème que nous construisons transcendent simplement l'impact industriel», explique-t-il.

Environ 80 % de l'espace disponible sur le campus a déjà été vendu, et, pour Michael Garin, qui travaille dans l'industrie du divertissement depuis plus de quarante ans, le campus a déjà fait la preuve de son concept.

«Nous serons bientôt en mesure d'annoncer les grandes productions hollywoodiennes qui sont déjà prévues ici… Nous savons que c'est durable, parce que car nous connaissons déjà nos revenus pour l’année 2021. Notre défi aujourd’hui – que nous abordons de façon combative – n'est pas de faire venir les productions, mais d'avoir suffisamment d'installations pour les productions qui veulent être ici», poursuit-il.

Au cours de la pandémie de Covid-19, les studios aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde ont arrêté la production, tandis qu'Abu Dhabi restait l'une des rares destinations de divertissement à continuer de fonctionner. Ce sont des projets pour environ 100 millions de dollars qui ont effectivement été produits dans les installations de Twofour54 pendant la pandémie.

Selon Katrina Anderson, directrice des services commerciaux, Twofour54 a soutenu les entreprises en difficulté pendant la pandémie. «Nous avons créé des mesures d’aide pour la Covid-19. Nous ne nous contentons pas de suspendre les paiements, car les gens doivent encore les rembourser», explique-t-elle.

«Nous avons offert une aide au paiement des loyers aux partenaires, aux PME, aux entrepreneurs, à tous intervenants dans les domaines que nous essayons de développer, à condition qu’ils soient engagés avec nous, qu’ils soient partenaires sur le campus et qu’ils répondent à certains critères. Cela représente beaucoup de monde, peut-être plus d'une centaine de partenaires, à qui nous avons fourni une aide pour le paiement de leur loyer et un soutien», ajoute-t-elle.

Katrina Anderson, directrice des services commerciaux

Abu Dhabi a accueilli des productions de haut niveau telles que Star Wars: Le Réveil de la force, Fast and Furious 7, War Machine avec Brad Pitt, et le feuilleton télévisé américain Amour, gloire et beauté. Mais avec l'ouverture du Yas Creative Hub, l'émirat espère attirer encore plus de noms à succès et devenir l'une des principales capitales du divertissement au monde.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.