Un partenariat saoudi-émirati pour développer des jeux vidéos inspirés de la culture locale

L'entreprise saoudienne basée aux Émirats arabes unis BossBunny Games a signé un accord avec le studio de production émirati réputé Lammtara (Photo, WAM).
L'entreprise saoudienne basée aux Émirats arabes unis BossBunny Games a signé un accord avec le studio de production émirati réputé Lammtara (Photo, WAM).
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Publié le Mardi 24 novembre 2020

Un partenariat saoudi-émirati pour développer des jeux vidéos inspirés de la culture locale

  • Ce partenariat bilatéral unique renforcera la coopération économique saoudi-émirienne
  • Grâce aux progrès technologiques induits, il fera de la région du Moyen-Orient un terreau du développement de jeux vidéos destinés à un public mondial

DUBAI: Dans le cadre d'un développement important qui contribuera à établir un modèle pour stimuler de nouveaux investissements dans l'industrie des jeux en plein essor, l'entreprise saoudienne basée aux Émirats arabes unis BossBunny Games a signé un accord avec le studio de production émirati réputé Lammtara pour développer et publier des jeux vidéos inspirés des œuvres de Lammtara, à commencer par la série populaire Freej.

L'annonce a été faite en présence de Noura bent Mohamed Al Kaabi, membre du cabinet et ministre de la Culture et de la Jeunesse, et Cheikh Chakhbout ben Nahyane, l'ambassadeur des Émirats arabes unis auprès du Royaume d'Arabie saoudite.

Ce partenariat bilatéral unique renforcera la coopération économique saoudi-émirienne et aidera à acquérir une part de la région du Golfe dans les technologies numériques, en particulier dans les jeux numériques. Le partenariat agira comme un catalyseur pour l'ensemble du secteur numérique. Grâce aux progrès technologiques induits, il fera de la région du Moyen-Orient un terreau du développement de jeux vidéos destinés à un public mondial.

Commentant ce partenariat stratégique, Noura Al Kaabi, a déclaré que « les jeux vidéos sont devenus l'une des industries créatives les plus émergentes et contribuent à des investissements massifs qui conduisent à un grand développement économique pour les pays. Ce sont des secteurs durables avec un potentiel de croissance continue à un rythme accéléré. Les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite possèdent de jeunes talents créatifs et de grandes capacités dans l'industrie des jeux vidéos, et avec de tels développements, ils élargiront davantage la portée et l'influence positive de la région ».

Noura Al Kaabi a en outre souligné que les Émirats arabes unis disposaient d'un écosystème technologique intégré, d'un environnement législatif transparent et progressiste et d'incitations attrayantes pour attirer les meilleurs talents et entreprises mondiaux pour lancer leurs projets créatifs depuis les Émirats arabes unis.

A cette occasion, l'ambassadeur des Émirats arabes unis en Arabie saoudite, Cheikh Chakhbout, a déclaré que « l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont construit un formidable modèle de compréhension et de coopération économiques solides dans plusieurs secteurs commerciaux ».

Chakhbout a considéré cela comme un développement historique qui libérerait des avantages compétitifs pour l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et présenterait la culture locale dans le monde de manière unique. Il a salué les efforts conjoints déployés pour signer cet important partenariat - rendu possible grâce à un intérêt commun pour les secteurs créatifs et l'industrie des jeux vidéos.

Aziza Al Ahmadi, présidente du conseil d'administration et fondatrice de BossBunny Games, a déclaré qu’ « avec cette coopération, nous franchirons une étape importante pour concrétiser la vision du leadership des deux pays pour être les innovateurs et transformer la région en un économie numérique alimentée par la passion de nos jeunes et à leur tour acquérir une part importante du secteur en pleine croissance des jeux vidéos, en plus de répondre au style de vie d'aujourd'hui, où les jeux représentent une partie nécessaire. L'accord est la quintessence d'un tournant majeur pour l'industrie des jeux dans la région et sa plateforme de lancement mondiale ».

Partageant un aperçu des projets futurs de l'entreprise, Aziza Al Ahmadi a déclaré : « cette nouvelle industrie offre un grand nombre d'opportunités de carrière, maintenant et à l'avenir en tant que chaîne intégrée et interconnectée. Pour le moment, nous explorons l'opportunité de créer un centre de formation intégré pour l'industrie du jeu dans l'année à venir, permettant aux talents des universités de la région de perfectionner leurs compétences et leur potentiel pour leur offrir une formation et un développement ».

Pour sa part, Mohamed Saïd Hareb, fondateur et PDG de Lammtara Art Studio, a déclaré que « la mission de Lammtara est de créer et de raconter des histoires inspirantes et magiques, avec des valeurs de production de premier ordre et des conceptions intuitives. Nous sommes ravis de notre partenariat avec un développeur mondial de jeux vidéos à Dubaï pour transmettre nos personnages et notre héritage émiratis populaires à un public plus large dans le monde grâce à des jeux sur des appareils intelligents. Je suis sûr que ce partenariat apportera beaucoup au monde du divertissement dans la région et dans le monde ».

L'équipe BossBunny comprend un groupe d'experts de l'industrie des jeux des pays arabes et du monde entier - travaillant ensemble pour faire avancer la cause de l'industrie des jeux dans le monde arabe.

Les autres œuvres de Lammtara comprennent la série Freej, la série éducative 3D « Siraj », « Mendos » - la seule série pour enfants des Emirats consacrée au patrimoine des Émirats arabes unis -, le programme de concours de dessins animés « The Book of Mysteries » et de nombreux autres programmes.

Selon des études récentes, la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord abrite la communauté de joueurs qui grandit la plus vite, avec un taux de croissance annuel de 25%, contre 13,9% en Amérique latine, 9,2% en Asie et Pacifique, 4% en Amérique du Nord et 4,8% en Europe occidentale. La taille du marché des jeux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord devrait tripler, pour atteindre 4,4 milliards de dollars d'ici 2022, avec des revenus de jeux dans le Conseil de coopération du Golfe (CCG) de 1,5 milliard de dollars en 2018.

Environ 30% de la population des États du Conseil de coopération du Golfe sont des utilisateurs / passionnés de jeux numériques, et les joueurs âgés de 18 à 24 ans passent en moyenne huit heures par semaine sur des consoles.


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com