Expo 2030: Ludovic Pouille rappelle le soutien de Paris à la candidature de Riyad /node/355846/monde-arabe
Expo 2030: Ludovic Pouille rappelle le soutien de Paris à la candidature de Riyad
Ludovic Pouille, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite. (Photo, Abdulrahman ben Shalhoub)
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Publié le Mercredi 08 mars 2023
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Expo 2030: Ludovic Pouille rappelle le soutien de Paris à la candidature de Riyad
Un Tweet a été publié par l’ambassadeur de France à Riyad, Ludovic Pouille, à l’occasion de la visite du Bureau international des expositions à Riyad
Lors de la visite officielle à Paris du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, le 28 juillet 2022, la France avait fait part de ce soutien
Publié le Mercredi 08 mars 2023
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PARIS: Dans le cadre de la candidature de l’Arabie saoudite pour l’organisation de l’exposition universelle 2030, l’ambassadeur de France à Riyad, Ludovic Pouille, a fait part du soutien de Paris à cette candidature. Dans un Tweet publié à l’occasion de la visite du Bureau international des expositions à Riyad – venu examiner la candidature de l’Arabie saoudite –, Ludovic Pouille a affirmé: «La France soutient officiellement la candidature de Riyad pour l’Expo 2030.»
Il faut souligner que lors de la visite officielle à Paris du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, le 28 juillet 2022, la France avait d’ores et déjà fait part de ce soutien. Le prince s’était alors entretenu avec le président français, Emmanuel Macron, et Paris avait alors publié dans la foulée un communiqué dans lequel ont été rappelés les efforts menés par le royaume d’Arabie saoudite pour diversifier son économie dans le cadre de la Vision 2030. Dans ce contexte, Emmanuel Macron a exprimé «le soutien de la France à la candidature de Riyad pour accueillir l’Exposition universelle en 2030».
Les forces de sécurité patrouillent à l'extérieur d'un bâtiment qui a été attaqué par des militants présumés d'Al Shabaab dans la capitale de la Somalie, Mogadiscio, le 21 février 2023. (AFP).
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Publié le 28 mai 2023
La base de Bulo Marer, située à 120 kilomètres au sud-ouest de la capitale Mogadiscio, abritait des soldats ougandais lorsqu'elle a été attaquée vendredi par ce groupe djihadiste lié à Al-Qaïda
Le commandement américain pour l'Afrique a affirmé avoir «détruit des armes et des équipements illégalement pris» par les islamistes radicaux shebab, sans préciser quand ni où les armes avaient été volées
Publié le Dimanche 28 mai 2023
AFP
28 mai 2023
WASHINGTON : Les Etats-Unis ont détruit des armes et des équipements volés par les djihadistes du groupe Al-Shabaab en Somalie lors d'une frappe aérienne près d'une base militaire de la force de l'Union africaine, ont rapporté les autorités samedi.
La base de Bulo Marer, située à 120 kilomètres au sud-ouest de la capitale Mogadiscio, abritait des soldats ougandais lorsqu'elle a été attaquée vendredi par ce groupe djihadiste lié à Al-Qaïda.
Dans un communiqué, le commandement américain pour l'Afrique a affirmé avoir "détruit des armes et des équipements illégalement pris" par les islamistes radicaux shebab, sans préciser quand ni où les armes avaient été volées.
"Le Commandement américain pour l'Afrique a mené une frappe aérienne contre des militants dans les environs" de Bulo Marer vendredi, en soutien au gouvernement fédéral somalien et à la force de l'Union africaine (Atmis), selon la même source.
Les membres d'Al-Shabaab avaient pris la base d'assaut à l'aide d'une voiture piégée et de kamikazes, ce qui a donné lieu à des échanges de tirs, ont indiqué à l'AFP des habitants et un commandant militaire somalien.
Le bilan humain de l'attaque conduite par ces djihadistes n'a pas été communiqué.
Le commandement américain pour l'Afrique a déclaré que son "premier bilan est qu'aucun civil n'a été blessé ou tué" lors de son opération.
Les forces pro-gouvernementales soutenues par l'Atmis ont lancé une offensive militaire en août dernier contre Al-Shabaab, appuyées par des frappes aériennes américaines.
Le groupe djihadiste shebab combat depuis plus de quinze ans le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale, afin d'instaurer la loi islamique en Somalie.
Chassés des principales villes en 2011-2012, les shebab restent solidement implantés dans de vastes zones rurales, d'où ils continuent de mener des attentats contre des cibles sécuritaires et civiles.
Sur cette photo prise le 27 avril 2023, un homme charge des jerrycans remplis d'eau sur le dos d'un âne, à Cap Negro, dans le nord de la Tunisie. Nombreux sont ceux qui espèrent que la permaculture aidera la Tunisie à surmonter les effets du changement climatique et à se libérer de sa dépendance à l'égard des chaînes d'approvisionnement mondiales, notamment des importations de céréales et d'engrais en provenance de l'Ukraine et de la Russie, déchirées par la guerre. (AFP).
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AFP
Publié le 28 mai 2023
Dans la permaculture, concept théorisé par deux écologistes australiens dans les années 1970, rien ne se perd et tout est lié
«Il faut créer un sol vivant, attirer les vers de terre, les champignons et tous les nutriments pour nos plantes et nos arbres», explique Saber Zouani, ex-chômeur de 37 ans
Publié le Dimanche 28 mai 2023
AFP
28 mai 2023
CAP NEGRO : "Non, ce ne sont pas des mauvaises herbes" ! Saber Zouani montre des orties et pissenlits en passe d'envahir ses plants d'oignons: il pratique les techniques naturelles de la permaculture, qui commence à prendre pied en Tunisie face aux défis climatiques.
Depuis qu'il est revenu il y a deux ans sur les terres familiales nichées dans une forêt à Cap Negro, à 150 km à l'ouest de Tunis, l'obsession de cet ex-chômeur de 37 ans est de garder constamment ses sols humides.
Sur cette photo prise le 19 mai 2023, l'agriculteur Saber Zouani montre des méthodes de permaculture à des élèves français d'une école primaire de Bizerte. Il s'agit d'une nouvelle technique naturelle qui commence à s'implanter en Tunisie comme solution aux défis climatiques. (AFP).
Une gageure: la Tunisie a subi ce printemps une sécheresse sans précédent, sous l'effet du changement climatique.
S'il cueille un oignon ou un radis, il remet immédiatement les fanes aux pieds des pousses de piments ou de sorgho, déjà abritées par l'herbe, pour éviter une évaporation trop rapide.
Dans la permaculture, concept théorisé par deux écologistes australiens dans les années 1970, rien ne se perd et tout est lié.
Près de l'indispensable bassin de rétention des eaux pluviales créé avec une bâche, M. Zouani a installé ses cultures maraîchères et ses animaux (chèvres, vaches, moutons et poules) dont les déjections servent pour le compost utilisé comme engrais.
"Il faut créer un sol vivant, attirer les vers de terre, les champignons et tous les nutriments pour nos plantes et nos arbres", explique-t-il.
Il limite strictement l'arrosage, n'utilise que des semences de sa production et aucun pesticide, uniquement des répulsifs naturels.
Sur cette photo prise le 27 avril 2023, un agriculteur étreint une vache à Cap Negro, dans le nord de la Tunisie. (AFP).
«Revenu digne»
La permaculture, c'est "retourner à nos racines, aux méthodes traditionnelles qu'employaient nos grands-parents", souligne-t-il, en montrant des monticules non labourés alternant semis, compost, terreau et feuilles mortes, selon un agencement très précis.
M. Zouani gagne environ 300 dinars (à peine 100 euros) par mois mais avec ses parents retraités et son frère, ils sont autosuffisants sur le plan alimentaire.
Et dans deux ou trois ans, il compte "tirer un revenu digne" grâce à son "business plan" qui transformera aussi leur ferme de trois hectares, rebaptisée "Om Hnia", en table d'hôte, puis gîte rural.
Ce diplômé en biotechnologies qui, comme beaucoup de jeunes Tunisiens, n'a pas trouvé de travail dans son secteur, a décidé sa reconversion quand il a perdu son emploi de serveur à cause du Covid. L'Association tunisienne de permaculture (ATP), connue par hasard, l'a formé gratuitement puis épaulé financièrement pour ses équipements de base.
M. Zouani est l'un des bénéficiaires du projet "Plante ta ferme" qui vise à créer en cinq ans 50 micro-fermes en Tunisie, dont une trentaine déjà actives.
"Le but, c'est d'avoir des centaines d'hectares et démontrer aux autorités et aux autres agriculteurs que la permaculture est un système agricole rentable et efficace, et qui ramène de la biodiversité alors que les sols sont épuisés à force de labours et d'intrants chimiques", explique la présidente de l'ATP, Rim Mathlouthi.
Pénurie d'eau
Le programme, financé notamment par des fonds suisses, concerne toutes les régions, même à climat hostile, avec un objectif de développement local en faisant revenir de jeunes chômeurs sur des terrains familiaux délaissés.
L'ATP espère aussi contribuer à "changer un modèle tunisien où l'agriculteur perd de l'argent car il dépense sans cesse pour un tout petit rendement, en achetant semences, engrais et pesticides", selon Mme Mathlouthi.
Un système centré sur les céréales (blé, orge) et d'autres cultures gourmandes en eau, alors que la disponibilité en Tunisie est tombée à moins de 500 mètres cubes par an et habitant, considéré comme le "seuil de pénurie absolue" par la Banque mondiale.
Justement, aux yeux de Mme Mathlouthi, "les crises comme le stress hydrique ou la guerre en Ukraine (qui renchérit le coût des intrants) sont des opportunités pour mettre en valeur des solutions comme l'agroécologie et la permaculture".
L'ATP a récemment lancé le label "Nourriture citoyenne" et des "marchés paysans" à prix accessibles, pour rapprocher producteurs et acheteurs.
De la fumée s'élève derrière des bâtiments dans le sud de Khartoum, le 27 mai 2023 (Photo, AFP).
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Publié le 28 mai 2023
La trêve au Soudan est censée expirer le 29 mai
Des centaines de personnes sont mortes à la suite d'une guerre urbaine intense et des milliers de personnes ont été blessées
Publié le Dimanche 28 mai 2023
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28 mai 2023
RIYAD: L'Arabie saoudite et les États-Unis exhortent les parties belligérantes du Soudan à travailler à l'extension de la trêve à court terme, actuellement en vigueur dans le pays.
«L'Arabie saoudite et les États-Unis appellent les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide à poursuivre les discussions afin de parvenir à un accord sur la prolongation du cessez-le-feu qui doit expirer le 29 mai», a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué publié tôt ce dimanche.
Les déclarations ont indiqué qu'une extension, bien qu'imparfaite, permettrait d'apporter une aide humanitaire au peuple soudanais.