Forum de Riyad: La liberté d’action est essentielle pour stimuler l'économie mondiale

Le panel a discuté des stratégies visant à stimuler l'innovation dans les organisations et les entreprises du monde entier (Photo, AN /Abderrahmane Chalhoub).
Le panel a discuté des stratégies visant à stimuler l'innovation dans les organisations et les entreprises du monde entier (Photo, AN /Abderrahmane Chalhoub).
Short Url
Publié le Jeudi 09 mars 2023

Forum de Riyad: La liberté d’action est essentielle pour stimuler l'économie mondiale

  • Des professeurs et des experts du monde entier ont participé virtuellement à la discussion lors du panel
  • «L'innovation ne peut apporter un changement que si elle est correctement mise à l'échelle», a affirmé Ambos

RIYAD: Permettre aux gens d'agir est la clé du succès de l'économie mondiale, a déclaré un professeur adjoint de l’École de commerce de Harvard lors du Forum des organisations internationales sur l'avenir de l'éducation, de la science et de la culture qui s'est tenu à Riyad.

Andy Wu, professeur adjoint en administration des affaires à l’École de commerce de Harvard, s'est exprimé lors d'une table ronde, le premier jour du forum: «Le succès dans l'économie mondiale, que ce soit en termes de profit ou d'impact, n'est pas lié à ce que vous faites, mais plutôt à ce que vous permettez aux autres de faire.»

Le panel a discuté des stratégies visant à stimuler l'innovation dans les organisations et les entreprises du monde entier.

Wu a insisté sur la nécessité de mettre en place des cultures et des écosystèmes innovants qui permettent aux personnes de donner le meilleur d'elles-mêmes en leur donnant la liberté d'être créatives.

Des professeurs et des experts du monde entier se sont joints virtuellement à la discussion pendant le panel.

Wu a passé les dix dernières années à enseigner et à fournir des services de consultation aux entreprises technologiques à la pointe de l'innovation. Ces entreprises sont aujourd'hui à la tête de l'économie mondiale et façonnent l'éducation, la science et la culture dans le monde entier, a-t-il affirmé.

Le professeur adjoint a relevé trois aspects essentiels pour permettre aux autres d'avoir un impact mondial: Les normes, les outils et les forums.

«Tout d'abord, vous devez prendre l'initiative et définir des normes pour votre secteur. Il s'agit à la fois de normes technologiques sur la manière dont l'information circule et de normes culturelles sur la manière de faire des affaires», a-t-il expliqué.

Wu a ajouté: «Deuxièmement, vous devez créer des outils qui permettent aux autres de faire leur travail efficacement. Troisièmement, il faut inviter les gens dans des forums comme celui-ci.»

Aline Gatignon, professeure adjointe en gestion à l’école Wharton de l'université de Pennsylvanie, a déclaré au panel que les partenariats intersectoriels pouvaient s'attaquer à des problèmes sociaux systémiques.

La valeur des partenariats intersectoriels réside dans leur capacité à rassembler une série d'acteurs, à mettre en commun des ressources complémentaires et à produire des résultats innovants, a ajouté Gatignon.

«Cela est impératif si nous voulons résoudre des problèmes ou relever de grands défis tels que la réalisation des objectifs de développement durable, qui dépassent ce qu'une organisation, un secteur ou une industrie peut faire à elle seule», a-t-elle précisé.

Les partenariats intersectoriels devraient faire appel à différents types d'expertise, mais au prix de dépenses et d'investissements en temps plus élevés, a ajouté Gatignon. «Ces différences, qui sont vraiment nécessaires pour générer des résultats innovants, engendrent également des coûts de coordination considérables», a-t-elle avisé.

Tina Ambos, professeure de gestion internationale à l'Université de Genève, a déclaré au panel: «Un accord général existe sur le fait que les objectifs de développement durable ne seront pas atteints sans un rythme rapide d'innovation grâce à des efforts intersectoriels.»

L'innovation ne peut apporter un changement que si elle est correctement mise à l'échelle, a-t-elle ajouté. «C'est pourquoi nous avons approfondi les processus de mise à l'échelle de cette innovation et nous avons constaté qu'elle était profondément ancrée dans les écosystèmes, en particulier lorsqu'il s'agit d'innovations de type numérique», a-t-elle souligné.

Ambos a insisté sur la nécessité de créer des systèmes d'innovation plus profonds sur le marché mondial, avertissant que les organisations internationales n'étaient pas en mesure de s'attaquer seules aux problèmes les plus urgents de la planète.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.