Le mannequin somalien-américain Halima Aden prend du recul

Le mannequin somalienne-américaine Halima Aden a annoncé vouloir prendre du recul par rapport à l'industrie de la mode. (Photo, AFP/Archives)
Le mannequin somalienne-américaine Halima Aden a annoncé vouloir prendre du recul par rapport à l'industrie de la mode. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Le mannequin somalien-américain Halima Aden prend du recul

  • Née dans un camp de réfugiés au Kenya, elle a déménagé aux États-Unis avec sa famille à l'âge de 7 ans et a été la première «reine» musulmane dans sa promotion au Minnesota
  • «Ce que je reproche à l'industrie de la mode, c'est le manque de stylistes de confession musulmane»

MILAN: Le mannequin somalienne-américaine Halima Aden a annoncé qu'elle prend du recul par rapport à l'industrie de la mode, affirmant que le ralentissement de la pandémie lui a permis de voir des cas où son désir de maintenir son hijab n'était pas proprement respecté.

Dans une version détaillée sur Instagram, Aden a écrit cette semaine qu'elle «n’envisage pas un retour rapide dans l'industrie de la mode» et qu'elle avait finalement écoutée les appels de sa mère «à ouvrir bien les yeux».

«Ma mère m'a demandé d'arrêter le mannequinat il y a longtemps. Je regrette avoir été sur la défensive», a écrit le mannequin de 23 ans. «Grâce à la Covid-19 et à mon absence de l'industrie, j'ai enfin réalisé où je me suis trompé dans mon parcours en hijab».

Aden est devenu le premier mannequin à porter le hijab sur les podiums de Milan et de New York. Elle est apparue sur de nombreuses couvertures de magazines et dans des campagnes de publicité imprimée.

Née dans un camp de réfugiés au Kenya, elle a déménagé aux États-Unis avec sa famille à l'âge de 7 ans. Elle a été la première reine musulmane du retour au pays dans son lycée du Minnesota, la première sénatrice étudiante somalienne de son collège et la première femme à porter le hijab lors du concours Miss USA Minnesota.

Dans ses messages sur Instagram, Aden a détaillé les endroits où elle estimait que le hijab avait été respecté - par exemple dans une campagne pour la ligne de beauté Fenty de Rihanna - et où il s'était égaré, en montrant un exemple où sa tête avait été enveloppée dans un jean.

"J'étais tellement désespérée à l'époque pour toute 'représentation' que j'ai perdu le contact avec qui j'étais", a-t-elle écrit sur un post, et sur un autre, portant un foulard incrusté de cristal, elle a dit "J'aurais dû quitter le plateau parce qu'il est clair que le styliste n'avait pas en tête une femme portant le hijab".

Elle a dit que son acceptation de situations qui montraient un manque de respect pour ses croyances était due à un mélange de rébellion et de naïveté. "Ce que je reproche à l'industrie, c'est le manque de stylistes musulmans", a-t-elle écrit.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.