Ukraine: Confirmation de l'identité du soldat que l'on voit se faire fusiller dans une vidéo

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy et la Première ministre finlandais Sanna Marin visitent le mur du souvenir pour rendre hommage aux soldats ukrainiens tués, au milieu de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, à Kiev, Ukraine, le 10 mars 2023 (Photo, Reuters).
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy et la Première ministre finlandais Sanna Marin visitent le mur du souvenir pour rendre hommage aux soldats ukrainiens tués, au milieu de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, à Kiev, Ukraine, le 10 mars 2023 (Photo, Reuters).
Un soldat ukrainien participe à un exercice militaire d'entraînement au combat psychologique dans un lieu tenu secret près de la frontière avec la Biélorussie (Photo, Reuters).
Un soldat ukrainien participe à un exercice militaire d'entraînement au combat psychologique dans un lieu tenu secret près de la frontière avec la Biélorussie (Photo, Reuters).
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Publié le Lundi 13 mars 2023

Ukraine: Confirmation de l'identité du soldat que l'on voit se faire fusiller dans une vidéo

  • Ces derniers jours, la mère du défunt avait témoigné dans un reportage de télévision, confirmant son identité
  • Les enquêteurs du SBU disent, eux aussi, être sûrs de l'identité d'Oleksandre Matsievskiï

KIEV: Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont confirmé dimanche l'identité du soldat que l'on voit en train de se faire fusiller dans une vidéo devenue virale, après que plusieurs sources officielles eurent donné deux noms différents.

"Les enquêteurs du (SBU) ont établi que le soldat ukrainien qui a été abattu (...) était un tireur d'élite du 163e bataillon de la 119e brigade de défense territoriale de la région de Tchernihiv, Oleksandre Igorovitch Matsievskiï", ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué.

Sur la vidéo en question d'une douzaine de secondes, abondamment relayée début mars, on voit un homme balafré en uniforme militaire mais désarmé en train de fumer une cigarette avant de s'écrier "Gloire à l'Ukraine !" et de se faire faucher par des rafales de mitraillettes.

L'annonce du SBU intervient quelques jours après que plusieurs sources officielles au sein de l'armée ukrainienne eurent donné deux identités différentes - dont celle d'Oleksandre Matsievskiï -, entretenant la confusion.

Selon le département régional de la section "Nord" des forces armées ukrainiennes, Oleksandre Matsievskiï, "né le 10 mai 1980 en Moldavie", avait été fait prisonnier par les Russes pendant qu'il se trouvait avec quatre autres soldats ukrainiens dans la région orientale de Donetsk.

Ces derniers jours, la mère du défunt avait témoigné dans un reportage de télévision, confirmant son identité.

Les enquêteurs du SBU disent, eux aussi, être sûrs de l'identité d'Oleksandre Matsievskiï "après une enquête", "une communication avec des proches du défunt", "l'analyse de photos et de vidéos" et également "les conclusions de l'examen médico-légal".

Dans son allocution quotidienne, le président Volodymyr Zelensky a salué dimanche soir "la bravoure" de ce militaire ukrainien.

"Aujourd'hui, j'ai décerné le titre de Héros de l'Ukraine à Oleksandre Matsievskiï - à un soldat, à une personne qui sera bien connue de tous les Ukrainiens. A une personne dont on se souviendra pour toujours", a-t-il solennellement déclaré.

"C'est un vrai Héros qui, même face à la mort, a démontré au monde entier ce que sont le caractère et l'invincibilité des Ukrainiens", a de son côté proclamé Vasyl Malyouk, le chef du SBU, cité dans le communiqué.

Il a ajouté que les services de sécurité ukrainiens travaillaient à l'identification des militaires russes qui "ont commis ce crime sanglant".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.