Fin de l’évaluation du BIE: la délégation «impressionnée» par la disposition du Royaume à accueillir l’Expo 2030

La délégation du Bureau international des expositions a affirmé que le Royaume disposait de «tout ce qu’il faut» pour accueillir une Expo 2030 réussie. (SPA)
La délégation du Bureau international des expositions a affirmé que le Royaume disposait de «tout ce qu’il faut» pour accueillir une Expo 2030 réussie. (SPA)
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Publié le Lundi 13 mars 2023

Fin de l’évaluation du BIE: la délégation «impressionnée» par la disposition du Royaume à accueillir l’Expo 2030

  • La délégation du BIE s’est entretenue avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, des ministres et des hauts fonctionnaires
  • Les représentants de la délégation du BIE ont fait l’éloge des infrastructures du pays qui contribueraient à la réussite de l’Expo 2030

RIYAD: L’accueil de l’Expo 2030 «correspond parfaitement» au développement rapide de l’Arabie saoudite, ont déclaré les représentants du Bureau international des expositions (BIE) à l’issue de leur mission d’enquête de cinq jours visant à évaluer la candidature de l’Arabie saoudite pour accueillir l’Expo 2030.

Pendant ces cinq jours, la délégation du BIE s’est entretenue avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, des ministres, des hauts fonctionnaires et des représentants des secteurs privé et social afin de discuter de la candidature pour Riyad d’accueillir la foire mondiale et d’évaluer la viabilité de ce projet.

Les membres de la délégation du BIE ont également examiné les aspects techniques de la candidature de Riyad, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Dimitri Kerkentzes, secrétaire général du BIE, a affirmé que le Royaume dispose de «tout ce qu’il faut» pour accueillir une Expo 2030 réussie. «Nous avons vu un projet fort soutenu par le sommet de la hiérarchie, c’est-à-dire par le roi, par le gouvernement, par tous les ministres et tous les membres de l'Arabie saoudite que nous avons rencontrés et avec lesquels nous avons discuté. Tous soutiennent énormément ce projet», a souligné M. Kerkentzes lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée dimanche.

Il a fait l’éloge des infrastructures du pays qui contribueraient à la réussite de l’Expo 2030.

«Le projet de l’Expo correspond parfaitement aux idées de développement de cette ville et de ce pays. Nous constatons que le projet s’inscrit dans le cadre d’une expansion naturelle de Riyad vers le nouvel aéroport, avec la ligne de métro déjà construite et qui entrera bientôt en service. Il répond parfaitement aux besoins d’une telle exposition, ce qui pour nous joue un rôle important car nous savons que l’infrastructure est déjà là et prête à être utilisée si [l’Arabie saoudite] est choisie en novembre pour accueillir l’exposition en 2030.»

Fahd Abdelmohsen al-Racheed, directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a indiqué que le Royaume avait respecté toutes les exigences techniques et obtenu un soutien international pour accueillir l’Expo 2030, ce qui a renforcé sa candidature. Il a promis que Riyad «présentera une édition exceptionnelle de l’Expo 2030 de Riyad». L’exposition devrait attirer 40 millions de visiteurs sur le site et un milliard de visiteurs via le métavers, une première dans l’histoire des expositions universelles.

«Nous sommes heureux de réaffirmer la volonté du Royaume et l’enthousiasme de ses citoyens et résidents d’accueillir cet événement mondial.» D’autres délégations du BIE doivent se rendre dans les villes concurrentes d’Odessa, en Ukraine (du 20 au 24 mars), de Busan, en Corée du Sud (du 3 au 7 avril) et de Rome, en Italie (du 17 au 21 avril), avant le vote final qui désignera la ville hôte en novembre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".