Un voyage culinaire à travers l’Europe… en plein cœur de Riyad!

Le festival est organisé par la délégation de l’Union européenne à Riyad, en coopération avec les ambassades des États membres de l’UE, la Commission saoudienne des arts culinaires et le bureau du quartier diplomatique. (Photo fournie)
Le festival est organisé par la délégation de l’Union européenne à Riyad, en coopération avec les ambassades des États membres de l’UE, la Commission saoudienne des arts culinaires et le bureau du quartier diplomatique. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 16 mars 2023

Un voyage culinaire à travers l’Europe… en plein cœur de Riyad!

  • L’événement gratuit se tiendra à la place Al-Kindi dans le quartier diplomatique de Riyad entre 16 heures et 23 heures les 16 et 17 mars
  • Les participants pourront également goûter au café saoudien, offert par la Commission des arts culinaires

RIYAD: Des spécialités culinaires en provenance de toute l’Europe seront proposées lors du tout premier Festival gastronomique européen d’Arabie saoudite.

Le festival est organisé par la délégation de l’Union européenne à Riyad, en coopération avec les ambassades des États membres de l’UE, la Commission saoudienne des arts culinaires et le bureau du quartier diplomatique.

L’événement gratuit se tiendra à la place Al-Kindi dans le quartier diplomatique de Riyad entre 16 heures et 23 heures les 16 et 17 mars.

Les festivaliers saoudiens découvriront la diversité de la cuisine européenne, avec des spécialités et des produits alimentaires provenant de pays européens, dont la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne.

Les visiteurs pourront également profiter de concerts en direct, d’animations et d’activités spéciales pour les enfants.

Des émissions de cuisine en direct, organisées et parrainées par l’Association des chefs saoudiens, mettront en vedette de grands chefs saoudiens en compétition pour préparer des plats avec des ingrédients européens.

Patrick Simonnet, ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, déclare: «Le Festival gastronomique européen vise à célébrer le riche patrimoine culinaire de l’Europe et à mettre en valeur la diversité de la gastronomie de notre continent. Nous espérons que cet événement inaugural approfondira notre coopération avec le peuple saoudien et fournira une plate-forme d’échange culturel entre l’Europe et le Royaume. Y a-t-il un meilleur moyen de le faire que notre amour partagé pour la cuisine?»

Les partenaires culinaires de l’événement incluent des restaurants et des marques présentes en Arabie Saoudite, comme Eataly, Chez Bruno, Cova, L’Olivo, Crepe House et Lecomptoir Lounge.

De grandes boulangeries comme Dolce Ragusa, Eric Kayser, Fareen, Aur, Le grenier à pain, Breddy et Oh Deer Bakery sont également de la partie.

L’événement rassemble également des chefs des hôtels Hilton, Hyatt Regency Riyadh Olaya, Intercontinental et Radisson Blu qui prépareront leurs plats de prédilection.

Les supermarchés bio Rootura, La Vie Claire, Green Cola, Delta Coffee, Dutch Stroopwafels, Dava Farms, Loacker et FrieslandCampina vendront également leurs produits phares.

L’événement mettra par ailleurs en vedette le célèbre bar à jus et café Joe & the Juice.

La compagnie aérienne KLM Royal Dutch organisera également une loterie qui permettra aux participants de remporter des billets d’avion gratuits.

Les participants pourront également goûter au café saoudien, offert par la Commission des arts culinaires.

Lors du festival, seul le paiement sans numéraire sera permis. Pour acheter de la nourriture et des boissons, il faudra régler son dû par carte.

Les participants intéressés peuvent s’inscrire en ligne sur le lien http://eufoodfest.com pour un accès facile au quartier diplomatique.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Appels à faire justice un an après le «vendredi sanglant» en Iran

es groupes de défense des droits humains ont réclamé samedi, un an après la répression sanglante de manifestations dans le sud-est de l'Iran, que les auteurs de ces violences soient jugés (Photo d'illustration, AFP).
es groupes de défense des droits humains ont réclamé samedi, un an après la répression sanglante de manifestations dans le sud-est de l'Iran, que les auteurs de ces violences soient jugés (Photo d'illustration, AFP).
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  • Les manifestations ont été déclenchées après des accusations selon lesquelles un chef de la police d'une autre ville de la province aurait violé une adolescente
  • Au moins 104 personnes ont été tuées, selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège

PARIS: Des groupes de défense des droits humains ont réclamé samedi, un an après la répression sanglante de manifestations dans le sud-est de l'Iran, que les auteurs de ces violences soient jugés.

Selon des militants, les forces de sécurité iraniennes ont tiré sur des manifestants le 30 septembre 2022 à Zahedan, ville de la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l'Iran.

Au moins 104 personnes ont été tuées, selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, lors de cette journée baptisée le "vendredi sanglant".

Les manifestations ont été déclenchées après des accusations selon lesquelles un chef de la police d'une autre ville de la province aurait violé une adolescente appartenant à la minorité baloutche.

Elles se sont tenues par ailleurs dans un contexte déjà tendu, marqué par une vague de manifestations à travers le pays après la mort de Mahsa Amini, une Iranienne kurde de 22 ans, décédée trois jours après son arrestation pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique.

Des militants déplorent régulièrement que la minorité baloutche, qui est fortement présente au Sistan-Balouchistan et adhère majoritairement à l'islam sunnite et non au chiisme dominant en Iran, soit victime de discriminations de la part du pouvoir à Téhéran.

"Aucun officiel n'a été tenu responsable pour le meurtre illégal le 30 septembre 2022 de nombreux hommes, femmes et enfants issus de la minorité baloutche opprimée", a déclaré dans un communiqué Amnesty International.

"Pour l'anniversaire du +vendredi sanglant+, nous (...) restons mobilisés pour que justice soit rendue" aux victimes, a ajouté l'ONG.

Si le mouvement de protestation s'est nettement réduit ailleurs dans le pays, les habitants de Zahedan organisent des manifestations hebdomadaires depuis un an, comme vendredi malgré des mesures de sécurité renforcées, selon des militants.

Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et lancé du gaz lacrymogène sur les protestataires, blessant au moins 25 personnes, selon l'ONG Baloch Activists Campaign.

Des images postées sur les réseaux sociaux montrent des gens courant dans la rue pour chercher un abri, sur fond de bruit de tirs, ou des hôpitaux recevant de nombreux blessés, parmi lesquels des enfants.

"C'est la démonstration horrible de la violence aveugle de la République islamique" qui "tente de mettre fin aux manifestations pacifiques", a déclaré Hadi Ghaemi, directeur exécutif du Center for Human Rights in Iran (CHRI), basé à New York.

"Il est impératif que les responsables iraniens soient tenus responsables par la communauté internationale", a-t-il dit.


Soudan du Sud: Pas de répit pour les personnes fuyant le conflit soudanais

Les personnes cherchant à échapper aux privations de la guerre et aux catastrophes naturelles au Soudan ont peu de chances de trouver de l'aide au Soudan du Sud (Photo, AFP/Archives).
Les personnes cherchant à échapper aux privations de la guerre et aux catastrophes naturelles au Soudan ont peu de chances de trouver de l'aide au Soudan du Sud (Photo, AFP/Archives).
Des personnes attendent à côté de bus de passagers alors que de la fumée s'échappe dans une zone de Khartoum où les combats entre l'armée soudanaise et les Forces paramilitaires se poursuivent encore aujourd'hui (Photo, AFP/Archives).
Des personnes attendent à côté de bus de passagers alors que de la fumée s'échappe dans une zone de Khartoum où les combats entre l'armée soudanaise et les Forces paramilitaires se poursuivent encore aujourd'hui (Photo, AFP/Archives).
De la fumée noire s'échappe des bâtiments lors des combats à Khartoum  (Photo, AFP).
De la fumée noire s'échappe des bâtiments lors des combats à Khartoum (Photo, AFP).
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  • Le Soudan du Sud n'est pas étranger aux crises humanitaires, puisqu'il en a connu quelques-unes depuis son accession à l'indépendance en 2011
  • Les experts estiment que le pays n'est pas en mesure de faire face à l'afflux massif et soudain de personnes déplacées en provenance du Soudan

NAIROBI: Les civils déplacés par le conflit au Soudan ont trouvé refuge dans le plus jeune pays voisin, la République du Soudan du Sud, mais ils sont confrontés à une nouvelle série de défis redoutables.

On estime que 250 000 personnes — dont un grand nombre de Soudanais du Sud qui vivaient au Soudan — ont franchi la frontière depuis que les combats ont éclaté au Soudan en avril, et que beaucoup sont désormais hébergées dans des camps surpeuplés, dépourvus de nourriture, d'installations sanitaires et de services de soins de santé de base.

Les taux élevés de malnutrition et les épidémies de maladies telles que le choléra et la rougeole parmi les nouveaux arrivants témoignent des conditions sanitaires désastreuses, ce qui, selon les agences d'aide opérant dans la région, constitue l'une des nombreuses et sérieuses causes d’inquiétude.

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Des bagages sont transportés sur une charrette tirée par un âne au poste frontière de Qalabat, au Soudan, avec l'Éthiopie, le 31 juillet 2023, au milieu de combats entre les Forces armées soudanaises et les Forces paramilitaires de soutien rapide (Photo, AFP/Archives).

Les Nations unies ont averti que le nombre de personnes fuyant le Soudan pourrait doubler d'ici la fin de l'année si un accord n'est pas rapidement trouvé entre les parties belligérantes.

Outre le fait que le Soudan du Sud n'est pas préparé à absorber cette marée humaine à la recherche d'un abri et de subsistance, les propres lacunes politiques et économiques du Soudan du Sud en font un intermédiaire inefficace pour mettre fin au conflit au Soudan.

Et ce, malgré les efforts de médiation du président du Soudan du Sud, Salva Kiir, qui a récemment accueilli le dirigeant de facto du Soudan et chef des Forces armées soudanaises, le général Abdel Fattah al-Burhan, dans la capitale Juba.

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Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayardit, accueille le général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil de souveraineté soudanais et chef des Forces armées soudanaises, à Juba, au Soudan du Sud, le 04 septembre 2023 (Photo via Getty Images).

Le Soudan du Sud n'est pas étranger aux difficultés et à l'adversité, ayant connu ses propres conflits sanglants depuis son accession à l'indépendance en 2011. Comme son voisin du nord, dont il s'est séparé, le Soudan du Sud est également confronté à l'instabilité politique et aux conflits ethniques.

Si l'on ajoute à cela les ressources limitées et les infrastructures primitives du Soudan du Sud, le pays n'est pas en mesure de faire face à un afflux aussi important et soudain de personnes démunies.

«La majorité de ces réfugiés sont des femmes, des enfants et de jeunes adultes, avec une concentration notable de jeunes âgés de 12 à 22 ans», a déclaré à Arab News, John Dabi, commissaire adjoint aux affaires des réfugiés du Soudan du Sud.


Les Etats-Unis arrêtent un responsable de Daesh après un raid en Syrie

Les Etats-Unis ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh (Photo d'illustration, AFP).
Les Etats-Unis ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh (Photo d'illustration, AFP).
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  • Les Etats-Unis ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh
  • La semaine dernière, les forces du commandement central ont déclaré avoir capturé Abou Halil Al-Fadaani

DUBAI : Les forces du Commandement central américain ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh, un représentant de Daesh, a déclaré le Commandement central samedi.

La semaine dernière, les forces du commandement central ont déclaré avoir capturé Abou Halil Al-Fadaani, un responsable des opérations et de la médiation de Daesh en Syrie, dont on a estimé qu'il avait des relations dans l'ensemble du réseau de Daesh dans la région, au cours d'un raid mené le 25 septembre.

Aucun civil n'a été blessé ou tué au cours des deux opérations, précisent les deux communiqués du commandement central.