Diriyah a attiré 500 000 visiteurs en trois mois, selon le PDG de la DGDA

Ci-dessus, une guide touristique saoudienne accompagne des visiteurs à l’intérieur d’un palais du VIIIe siècle dans le quartier historique de Diriyah, à la périphérie de Riyad, le 25 mai 2022. (AFP)
Ci-dessus, une guide touristique saoudienne accompagne des visiteurs à l’intérieur d’un palais du VIIIe siècle dans le quartier historique de Diriyah, à la périphérie de Riyad, le 25 mai 2022. (AFP)
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Publié le Vendredi 17 mars 2023

Diriyah a attiré 500 000 visiteurs en trois mois, selon le PDG de la DGDA

  • Diriyah se prépare à ouvrir son premier hôtel et son premier musée
  • En janvier, Diriyah a été désigné cinquième gigaprojet du Fonds d’investissement public saoudien

RIYAD: Jerry Inzerillo, PDG de l’Autorité de développement de Diriyah Gate (DGDA), a évoqué les progrès du gigaprojet de Diriyah, financé par le Fonds d’investissement public (PIF), en marge du Forum du secteur privé du PIF, qui s’est tenu récemment à Riyad.

«Nous devons saluer les efforts du Gardien des deux Saintes Mosquées, le roi Salmane, sans lequel Diriyah ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui; nous n’aurions pas ce site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco», a-t-il déclaré.

Se penchant sur les réalisations de Diriyah, le PDG a exposé la vision du projet et les progrès accomplis à ce jour. Le prince héritier Mohammed ben Salmane avait une «vision très claire de ce que serait Diriyah», a-t-il affirmé. «Je peux voir sa vision plus clairement maintenant, et il mérite beaucoup de reconnaissance parce que les gens affluent du monde entier pour visiter cette région.»

«Nous avons accueilli un demi-million de personnes au cours des trois derniers mois et tout le monde dit la même chose: nous ne savions pas que les Saoudiens étaient très gentils, chaleureux et très accueillants. Diriyah est si belle. Elle a l’air si authentique. Cela nous rend très heureux et le mérite en revient au prince héritier», a précisé M. Inzerillo.

Intervenant lors d’une table ronde le deuxième jour du forum, le PDG a souligné les réalisations de la DGDA et le rôle du secteur privé dans le Royaume.

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Jerry Inzerillo, PDG de l’Autorité de développement de Diriyah Gate (Houda Bashata, AN)

«Aujourd’hui était un jour très spécial. Ce forum d’investissement du PIF est très stratégique, car nous avons maintenant une vision claire de tous les gigaprojets en cours dans le Royaume, et il faut établir des partenariats et de relations», a-t-il indiqué à Arab News.

«Nos collègues du PIF ont fait un travail remarquable pour rassembler des milliers de personnes afin de voir comment nous pouvons contribuer les uns aux autres et nous entraider dans le cadre de la Vision 2030, et cela a été un grand succès jusqu’à présent», a-t-il ajouté.

M. Inzerillo a mis en lumière les réalisations de la DGDA depuis l’ouverture récente de la terrasse de Boujairi et du site d’At-Turaif, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, en décembre dernier. «Nous avons connu une année 2022 très fructueuse. Nous avons débloqué plus de 2 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) d’actifs en 2022. Nous nous préparons maintenant à toutes les inaugurations prévues pour décembre 2023», a-t-il ajouté.

«Nous allons entamer la deuxième phase du site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous sommes actuellement dans la deuxième phase de construction de la terrasse de Boujairi, et après les 20 restaurants à succès que nous avons ouverts, nous prévoyons d’en ouvrir dix de plus», a-t-il annoncé.

Le PDG a indiqué que Diriyah se préparait également à ouvrir son premier hôtel et son premier musée. «L’année s’annonce donc très chargée, très intéressante et très amusante», a-t-il affirmé. En janvier, Diriyah a été nommé cinquième gigaprojet du PIF, reflétant son statut de destination pour la culture, l’histoire et le tourisme. «Nous sommes ravis, comme vous l’avez vu lors de l’annonce du prince héritier, d’être officiellement considérés comme le cinquième gigaprojet du PIF. Cela nous confère un prestige mondial considérable», a-t-il déclaré.

En février, la DGDA a été classée parmi les dix meilleurs lieux de travail du Royaume pour 2023 dans la catégorie des grandes entreprises, selon la Global Authority on Workplace Culture. «Nous avons le personnel le plus heureux du Royaume, notre communauté s’épanouit et la qualité de vie à Diriyah est florissante. C’est donc au prince héritier que revient une grande partie, voire tout le mérite de cette réussite», a conclu M. Inzerillo

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com