Affluence de jeunes Américains sur les plages de Cancun malgré l'alerte de Washington

Vue de l'entrée du parc d'attraction Xcaret, à Cancun, dans l'État de Quintana Roo, au Mexique, le 11 novembre 2022. (Photo par Daniel SLIM / AFP)
Vue de l'entrée du parc d'attraction Xcaret, à Cancun, dans l'État de Quintana Roo, au Mexique, le 11 novembre 2022. (Photo par Daniel SLIM / AFP)
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Publié le Samedi 18 mars 2023

Affluence de jeunes Américains sur les plages de Cancun malgré l'alerte de Washington

  • Le département d'Etat américain a relevé son niveau d'alerte voyage, considérant que seuls deux des 32 Etats mexicains sont «sûrs» pour les citoyens américains
  • Cette alerte a été lancée après l'enlèvement de quatre Américains le 3 mars dans la ville frontalière de Matamoros (nord-est)

CANCUN, Mexique : A l'occasion des vacances de printemps, les étudiants américains ont commencé à affluer dans les Caraïbes mexicaines, ignorant les avertissements de Washington sur les risques de violences au Mexique, afin de se prélasser sur les plages ou de faire la fête.

Le département d'Etat américain a relevé son niveau d'alerte voyage, considérant que seuls deux des 32 Etats mexicains sont «sûrs» pour les citoyens américains.

«Mes parents étaient vraiment très inquiets à l'idée que je vienne ici, mais je leur ai dit: c'est bon, parce que je suis avec mon amie, si nous restons tout le temps ensemble, je pense que c'est bon», explique à l'AFP Sophia Taylor, 21 ans, originaire de l'Indiana, au nord des Etats-Unis.

Les plages de Cancun (est), la station balnéaire la plus prisée des touristes étrangers, ont été prises d'assaut par les «springbreakers», les Américains qui prennent les vacances scolaires du printemps.

Parmi eux, de nombreux jeunes désireux de se prélasser au soleil ou de se baigner dans une mer bleu turquoise, malgré la présence d'algues cette fin de semaine.

L'Etat du Quintana Roo, où se situe Cancun et des stations balnéaires très fréquentées comme Tulum et Riviera Maya, figure pourtant sur la liste des Etats mexicains à risques pour Washington, et fait l'objet d'une surveillance particulière.

Cette alerte a été lancée après l'enlèvement de quatre Américains le 3 mars dans la ville frontalière de Matamoros (nord-est). Deux d'entre eux sont décédés et un autre a été grièvement blessé.

Jeudi, le cas d'une Américaine d'origine mexicaine enlevée en février dans l'Etat de Colima, dans l'ouest du pays, a été signalé.

- Drogues frelatées -

Luis, un Américain qui voyage avec un groupe d'étudiants, se sent pourtant en sécurité.

«Il y a des policiers ici (...) il y a des milliers de personnes ici en ce moment, qui mangent, boivent sur la plage, tout est très sûr, il ne se passe rien», affirme cet homme qui préfère ne pas donner son nom de famille.

De fait, les touristes cohabitent sur la plage et dans les boîtes de nuit avec des soldats de la Marine mexicaine qui, en tenue de camouflage et armés, patrouillent sur les sites touristiques.

Le gouvernement de Quintana Roo s'attend à ce que quelque 30.000 Américains arrivent pendant les vacances de printemps et dépensent en moyenne entre 100 et 150 dollars par jour.

«Il ne s'agit pas d'une alerte +ne voyagez pas+, mais d'un appel à la prudence et à prendre des précautions», plaide Juan Pablo de Zulueta, responsable du tourisme à Cancun.

Car les avertissements de Washington concernent également l'insécurité, en particulier à la tombée de la nuit, et les risques liés à la consommation de drogues ou d'alcool frelaté.

«Des citoyens américains sont tombés gravement malades ou sont morts au Mexique après avoir consommé des drogues synthétiques ou des médicaments sur ordonnance frelatés», explique le département d'Etat.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.