Les lauréats de l’édition 2023 du Prix du roi Faisal récompensés à Riyad

Le prince Faisal ben Bandar représentait le roi Salmane lors de la cérémonie de remise du prix du roi Faisal aux lauréats lundi à Riyad. (Photo fournie)
Le prince Faisal ben Bandar représentait le roi Salmane lors de la cérémonie de remise du prix du roi Faisal aux lauréats lundi à Riyad. (Photo fournie)
Le prince Faisal ben Bandar représentait le roi Salmane lors de la cérémonie de remise du prix du roi Faisal aux lauréats lundi à Riyad. (Photo fournie)
Le prince Faisal ben Bandar représentait le roi Salmane lors de la cérémonie de remise du prix du roi Faisal aux lauréats lundi à Riyad. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mardi 21 mars 2023

Les lauréats de l’édition 2023 du Prix du roi Faisal récompensés à Riyad

  • Cette récompense annuelle figure parmi les plus prestigieuses du monde musulman
  • Cette année, deux femmes ont reçu le Prix du roi Faisal dans les catégories médecine et science

RIYAD: Ils ont aidé les gens et enrichi l’humanité grâce à leur travail de premier plan. Ils méritent donc d’être honorés et reconnus pour leurs efforts remarquables: c’est ce qu’a déclaré la Fondation du roi Faisal en rendant hommage aux lauréats de l’édition 2023 du Prix du roi Faisal.

Une somptueuse cérémonie a eu lieu lundi à Riyad sous le patronage du roi Salmane. Le prince Faisal ben Bandar, gouverneur de la région de Riyad, qui représentait le roi, a assisté à la cérémonie de remise du Prix du roi Faisal aux lauréats de cette année.

Cette récompense annuelle figure parmi les plus prestigieuses du monde musulman. Elle consacre les exploits exceptionnels dans les services à l’islam, les études islamiques, la langue et la littérature arabes, la médecine et la science.

img 1
La professeure Jackie Yi-Ru Ying. (Twitter @KingFaisalPrize)

Cette année, un Émirati, un Marocain, un Sud-Coréen, deux Britanniques et trois Américains ont remporté le prestigieux prix qui, pour sa 45e session, a honoré les développeurs de vaccins contre la Covid-19, les scientifiques en nanotechnologie et les personnalités éminentes de la langue et de la littérature arabes, des études islamiques et des services à l’islam.

Le prix pour services rendus à l’islam a été décerné conjointement au cheikh Nasser ben Abdallah, des Émirats arabes unis, et au professeur Choi Young Kil-Hamed, de Corée du Sud.

Le prix des études islamiques a été décerné au professeur Robert Hillenbrand, du Royaume-Uni.

img 1
Le professeur Dan Hung Barouch. (Twitter @KingFaisalPrize)

Le prix de langue et littérature arabes a été décerné au professeur Abdelfattah Kilito, du Maroc.

Le prix de médecine a été décerné conjointement aux professeurs Dan Hung Barouch, des États-Unis, et Sarah Catherine Gilbert, du Royaume-Uni.

Au cours de son discours de remerciement, M. Barouch a confié: «Le vaccin Ad26 contre la Covid-19 a démontré une efficacité robuste chez l’homme même après une seule injection et a assuré une protection continue contre les variants qui ont émergé. Ce vaccin a été déployé dans le monde entier par la société pharmaceutique Johnson & Johnson et plus de 200 millions de personnes ont reçu ce vaccin, en particulier dans les pays en développement.»

img 1
Le professeur Chad Alexander Mirkin. (Twitter @KingFaisalPrize)

La professeure Gilbert a déclaré qu’elle était «honorée de se trouver aux côtés des autres lauréats de 2023 et d’emboîter le pas aux hommes et femmes dont le travail est reconnu par la fondation depuis plus de quatre décennies. Ce prix reconnaît mon travail dans la cocréation d’un vaccin contre la Covid-19. Un vaccin peu coûteux, accessible et efficace qui a désormais été utilisé dans plus de cent quatre-vingts pays. On estimait au début de l’année 2022 qu’il aurait sauvé plus de six millions de vies.»

Le prix de la science a été décerné conjointement aux professeurs Jackie Yi-Ru Ying et Chad Alexander Mirkin, tous deux américains.

Les recherches de Ying se concentrent sur la synthèse de nanomatériaux et de systèmes avancés et sur leur application en biomédecine, en conversion d’énergie et en catalyse.

Ses inventions ont été utilisées pour résoudre des défis dans différents domaines de la médecine, de la chimie et de l’énergie. Son développement de nanoparticules polymères réactives aux stimuli a conduit à une technologie capable d’autoréguler la libération d’insuline en fonction de la glycémie chez les patients diabétiques sans avoir besoin d’une surveillance externe de la glycémie.

«Je suis profondément touchée de recevoir le prix du roi Faisal pour la science, et en particulier d’être la première femme lauréate de ce prix», a-t-elle déclaré lors de son discours de remerciement.

Cette année, deux femmes ont reçu le prix du roi Faisal dans les catégories médecine et science.

La femme qui est à l’origine de l’élaboration du vaccin Oxford-AstraZeneca contre la Covid-19, la professeure Sarah Gilbert, membre du service de vaccinologie du département de médecine Nuffield de l’université d’Oxford, a reçu le prix de la médecine.

L’autre femme qui a reçu le prix du roi Faisal en sciences est la professeure Jackie Yi-Ru Ying, chercheuse principale et directrice du NanoBio Lab, une agence qui se consacre à la science, à la technologie et à la recherche. Professeure au Massachusetts Institute of Technology, elle a été choisie pour ses travaux sur la synthèse de nanomatériaux et systèmes avancés et leurs applications en catalyse, en conversion d’énergie et en biomédecine.

Le Prix du roi Faisal a été créé en 1977. Il a été décerné pour la première fois en 1979 dans trois catégories: les services à l’islam, les études islamiques, la langue et la littérature arabes. Deux catégories supplémentaires ont été introduites en 1981: la médecine et la science. Le premier prix de médecine a été décerné en 1982 et celui de la science deux ans plus tard.

Depuis 1979, il a récompensé, dans ses différentes catégories, deux cent quatre-vingt-dix lauréats qui ont apporté des contributions remarquables à différentes causes et dans divers domaines scientifiques.

Chaque lauréat reçoit 200 000 dollars (1 dollar = 0,93 euro), une médaille en or 24 carats qui pèse 200 grammes, un certificat qui porte son nom et un résumé du travail pour lequel il a reçu le prix. Le certificat est signé par le président du jury, le prince Khaled al-Faisal.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Short Url
  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
Short Url
  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Short Url
  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

photo
Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

photo
La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com