Ludovic Pouille célèbre la fête des mères en revisitant l'œuvre de Mahmoud Darwich

À l'occasion de la journée mondiale de la poésie et de la fête des mères dans le monde arabe, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, les a célébrées à sa façon. (Photo, capture d'écran)
À l'occasion de la journée mondiale de la poésie et de la fête des mères dans le monde arabe, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, les a célébrées à sa façon. (Photo, capture d'écran)
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Publié le Mercredi 22 mars 2023

Ludovic Pouille célèbre la fête des mères en revisitant l'œuvre de Mahmoud Darwich

  • L’une des figures de proue de la poésie palestinienne, Mahmoud Darwich (1941-2008) est considéré comme l’un des plus grands poètes arabes du XXIe siècle
  • Dans le poème À ma mère, il fait référence à son pays natal

PARIS: À l'occasion de la journée mondiale de la poésie et de la fête des mères dans le monde arabe, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, les a célébrées à sa façon.

Il a ainsi récité le premier verset du poème À ma mère de Mahmoud Darwich, dans lequel le poète fait référence à son pays natal.

 

«J'ai la nostalgie du pain de ma mère,
Du café de ma mère,
Des caresses de ma mère...
Et l'enfance grandit en moi,
Jour après jour,
Et je chéris ma vie, car
Si je mourais,
J'aurais honte des larmes de ma mère!»

 

Mahmoud Darwich (1941-2008), l’une des figures de proue de la poésie palestinienne, est considéré comme l’un des plus grands poètes arabes du XXIe siècle. 

Reconnu sur la scène internationale pour sa poésie qui se construit notamment autour du thème de la nostalgie de la patrie perdue, il est à la fois un poète palestinien et le poète de la Palestine. 

Son parcours est hanté d’un bout à l'autre par une seule idée, une seule référence, un seul corps: la Palestine. Le poète affichait d’ailleurs ouvertement son opposition à Israël.

Son écriture explore les thèmes de l’exil, de la dépossession, de la naissance et de la résurrection. Il a écrit plus de quarante livres et assuré la direction de nombreuses revues littéraires.

Darwich est également connu pour son engagement au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Élu membre du comité exécutif de l’OLP en 1987, il quitte l’organisation en 1993 pour protester contre les accords d’Oslo. Après plus de trente ans de vie en exil, il rentre sous conditions en Palestine, où il s’installe à Ramallah.


Les œuvres d'art saoudiennes attirent les foules au Caire

Des œuvres d'art saoudiennes sont présentées dans le cadre de l'exposition Beyond the Frame à l'Opéra du Caire (SPA).
Des œuvres d'art saoudiennes sont présentées dans le cadre de l'exposition Beyond the Frame à l'Opéra du Caire (SPA).
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  • Nahed Turkistani, professeur d'art céramique à l'université de Jeddah et l'un des organisateurs de l'exposition, a déclaré que l'événement présentait environ 20 œuvres saoudiennes
  • Turkistani a souligné le caractère distinctif des œuvres saoudiennes, qui représentaient des idées artistiques novatrices

LE CAIRE : Les œuvres d'art saoudiennes présentées lors de la deuxième édition de l'exposition Beyond the Frame, qui se tient actuellement à l'Opéra du Caire, ont attiré des visiteurs de nationalités et d'âges divers, qui ont salué la diversité et le caractère unique de ces œuvres.

Nahed Turkistani, professeur d'art céramique à l'université de Jeddah et l'un des organisateurs de l'exposition, a déclaré que l'événement présentait une vingtaine d'œuvres saoudiennes dans les domaines de la photographie, de la sculpture, de la calligraphie arabe et de la peinture.

Elle a souligné le caractère distinctif des œuvres saoudiennes, qui représentaient des idées artistiques novatrices reflétant l'intellectualisme, la diversité et la créativité.

Turkistani a déclaré que l'événement accentuait l'esprit de coopération et d'échange culturel et artistique entre les pays arabes participants, en mettant l'accent sur les traditions des sociétés concernées.

Elle a également souligné le soutien apporté par l'ambassade saoudienne en Égypte pendant l'événement.


L'exposition « Art Here » du Louvre Abu Dhabi débute en collaboration avec l'horloger suisse

Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings". L'artiste gagnant sera choisi par un jury et annoncé en décembre. (Photo AN)
Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings". L'artiste gagnant sera choisi par un jury et annoncé en décembre. (Photo AN)
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  • La quatrième édition de cet événement annuel est dotée d'un prix d'une valeur de 60 000 dollars
  • 5 artistes sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings" (réveils)

ABU DHABI : En collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, le Louvre Abu Dhabi organise la quatrième édition de l'exposition et du concours annuels "Art Here" du 20 septembre au 15 décembre.

Avec plus de 200 candidats venus de tout le monde arabe, le prix Art Here offre une récompense de 60 000 dollars à son lauréat.

Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings", l'artiste gagnant devant être sélectionné par un jury et annoncé en décembre.

Les artistes sont Sarah Almehairi, Lamya Gargash, Ferielle Doulain-Zouari, Moataz Nasr et Nicene Kossentini.

L'artiste émiratie Gargash a interprété le thème avec une sculpture géante en forme de ballon de plage, entièrement réalisée avec du sable des Émirats arabes unis.

Gargash a expliqué que son œuvre "Debutante Ball" lui a été inspirée par un commentaire désobligeant que quelqu'un avait fait à son égard lorsqu'elle était plus jeune, disant que les Émirats arabes unis n'étaient qu'un "bac à sable géant".

"Je considère qu'il s'agit d'une réponse à quelque chose que j'ai vécu il y a des années. Un commentaire négatif, un commentaire provocateur qui m'a été adressé. Et je l'ai pris à cœur", a-t-elle déclaré.

"Le thème ‘Awakenings’ en dit long sur l'éphémère et la recherche d'une voie. Pour moi, il s'agit donc d'une renaissance. C'est une renaissance", a-t-elle ajouté.

L'artiste égyptien Nasr a décidé d'abandonner l'économie pour se consacrer à sa passion.

"Ma mère était une artiste. J'avais l'habitude de m'asseoir avec elle, de la regarder peindre. C'était la meilleure chose de ma vie. Le fait d'être assis derrière elle. Voir comment les couleurs se mélangent jusqu'à ce que quelque chose apparaisse soudainement devant moi", a-t-il déclaré.

Nasr se décrit comme un passionné d'histoire et explique que son travail s'inspire de l'histoire arabe. Son œuvre "Brides of the Sky" raconte l'histoire des femmes lors de l'invasion mongole de l'Égypte.

"Ce que j'essaie de faire en tant qu'artiste, c'est d'apporter une grande boucle, une boucle agrandie, et de la placer sur des choses que les gens peuvent passer sans voir, et de leur dire : 'Regardez, c'est votre héritage : Regardez, c'est votre héritage'."

"Peut-être que cela va réveiller quelque chose en eux et leur faire comprendre quelque chose sur eux-mêmes, sur l'histoire, sur l'héritage", a-t-il déclaré.


Des statues du MET de New York retrouvent leur château médiéval français ... via des copies

En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes. (AFP)
En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes. (AFP)
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  • Des copies parfaites de statues de la Renaissance exposées au Metropolitan Museum of Art (MET) de New York ont rejoint cette semaine le château médiéval de Biron, en Dordogne
  • Ces pièces monumentales, sculptées au XVIe siècle par un artiste anonyme, avaient été cédées en 1907 par le dernier marquis de Biron à John Pierpont Morgan, fondateur de la banque JPMorgan et président du MET

BORDEAUX: Des copies parfaites de statues de la Renaissance exposées au Metropolitan Museum of Art (MET) de New York ont rejoint cette semaine le château médiéval de Biron, en Dordogne (sud-ouest de la France), grâce à des technologies utilisées pour reproduire la grotte préhistorique de Lascaux.

À l'occasion des Journées européennes du Patrimoine en cette fin de semaine, ces fac-similés représentant une "Mise au tombeau du Christ" surmontée d'angelots ont repris la place des sculptures originales dans la chapelle de cette forteresse du Périgord, bâtie sur un hectare et considérée comme le plus vaste château de la région française d'Aquitaine.

"Ces magnifiques statues devraient redonner leur charme à cette chapelle", se félicite auprès de l'AFP André Barbé, directeur général de la société touristique Semitour Périgord qui gère notamment le château de Biron et le site de Lascaux.

Ces pièces monumentales, sculptées au XVIe siècle par un artiste anonyme, avaient été cédées en 1907 par le dernier marquis de Biron à John Pierpont Morgan, fondateur de la banque JPMorgan et président du MET.

En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes.

Mais en 2018, aucune objection: de nouvelles technologies, utilisées notamment pour créer en 2016 le centre international d'art pariétal (Lascaux IV) et ses répliques de peintures rupestres, permettent de reproduire les œuvres sans les toucher, selon l'Atelier des fac-similés du Périgord (AFSP), filiale de Semitour.

Grâce à des relevés photogrammétriques et des machines 3D, ces répliques imitant l'aspect de la pierre et les moindres caractéristiques et défauts des œuvres ont pu être réalisées en huit mois, pour un budget de 350.000 euros.

"C'est un travail de précision", résume André Barbé. "C'est vraiment très bluffant. Vous avez l'impression d'avoir les œuvres (originales) devant les yeux."

"Ces statues, de toute façon, sont mieux préservées au MET que chez nous", selon le dirigeant. "Le fac-similé est là pour ça. C'est exactement l'histoire de Lascaux: préservons les originaux mais montrons au public."

Après l'installation en octobre 2023 d'une réplique d'une "Pietà" (Vierge tenant sur ses genoux le corps du Christ), elle aussi exposée au MET, le château de Biron a réceptionné cette semaine le nouvel ensemble sculptural, dévoilé vendredi.

Le château de Biron a accueilli plus de 60.000 visiteurs en 2023.