Mauritanie: les manuscrits de Chinguetti, un trésor précieusement conservé

Assis en tailleur sur une peau de mouton, vêtu d'un boubou bleu, l'habit traditionnel masculin mauritanien, Saif el Islam al Ahmed Mahmoud manipule avec d'épais gants de coton les fines pages qu'il tient entre les mains. (Photo, AFP)
Assis en tailleur sur une peau de mouton, vêtu d'un boubou bleu, l'habit traditionnel masculin mauritanien, Saif el Islam al Ahmed Mahmoud manipule avec d'épais gants de coton les fines pages qu'il tient entre les mains. (Photo, AFP)
Ahmed Salah, 40 ans, de la bibliothèque Moulaye Mhamed Ould Ahmed Sherif tient un de ses manuscrits dans la vieille ville de Chinguetti, le 17 mars 2023. (Photo, AFP)
Ahmed Salah, 40 ans, de la bibliothèque Moulaye Mhamed Ould Ahmed Sherif tient un de ses manuscrits dans la vieille ville de Chinguetti, le 17 mars 2023. (Photo, AFP)
Assis en tailleur sur une peau de mouton, vêtu d'un boubou bleu, l'habit traditionnel masculin mauritanien, Saif el Islam al Ahmed Mahmoud manipule avec d'épais gants de coton les fines pages qu'il tient entre les mains. (Photo, AFP)
Assis en tailleur sur une peau de mouton, vêtu d'un boubou bleu, l'habit traditionnel masculin mauritanien, Saif el Islam al Ahmed Mahmoud manipule avec d'épais gants de coton les fines pages qu'il tient entre les mains. (Photo, AFP)
Ahmed Salah, 40 ans, de la bibliothèque Moulaye Mhamed Ould Ahmed Sherif tient un de ses manuscrits dans la vieille ville de Chinguetti, le 17 mars 2023. (Photo, AFP)
Ahmed Salah, 40 ans, de la bibliothèque Moulaye Mhamed Ould Ahmed Sherif tient un de ses manuscrits dans la vieille ville de Chinguetti, le 17 mars 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 mars 2023

Mauritanie: les manuscrits de Chinguetti, un trésor précieusement conservé

  • Saif el Islam al Ahmed Mahmoud garde 700 de quelque 6 000 manuscrits conservés dans les treize bibliothèques de Chinguetti, joyaux de cet ancien carrefour commercial situé en Mauritanie au coeur du Sahara et classé au patrimoine mondial de l'Unesco
  • Chinguetti est situé sur la route commerciale reliant les rives occidentales du continent africain à La Mecque

CHINGUETTI: "Que serait le monde sans poésie", dit Saif el Islam al Ahmed Mahmoud qui tourne avec précaution les pages d'un vieil ouvrage devant des étagères remplies de cartons soigneusement rangés.

Il garde 700 de quelque 6 000 manuscrits conservés dans les treize bibliothèques de Chinguetti, joyaux de cet ancien carrefour commercial situé en Mauritanie au coeur du Sahara et classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Assis en tailleur sur une peau de mouton, vêtu d'un boubou bleu, l'habit traditionnel masculin mauritanien, Saif manipule avec d'épais gants de coton les fines pages qu'il tient entre les mains.

Il explique que l'encre à base de charbon de bois et de gomme arabique sauvegarde les histoires et les connaissances des temps anciens sur la religion, l'astronomie, les lois, les mathématiques et la poésie.

"Nous préservons la mémoire du monde qui a traversé ces mêmes ruelles anciennes", lance-t-il avec un geste théâtral de la main.

Chinguetti est situé sur la route commerciale reliant les rives occidentales du continent africain à La Mecque.

Les vénelles de la vieille ville portent le parfum de cette histoire séculaire, celle des milliers de pèlerins et commerçants qui les ont arpentées.

Sur la place principale de la vieille ville, Abdullah Habbot, 45 ans, ouvre les portes de sa bibliothèque. Il explique que sa famille a acquis ses plus de 1 400 documents grâce aux voyageurs qui faisaient étape dans la ville.

Il montre sur une vitrine en bois un texte à l'écriture serrée, couleur noire et rouge. "Tu vois ? Il n'y a de numérotation sur aucune des pages", souligne-t-il.

"Les numéros de page sont une invention moderne", explique-t-il. "Pour naviguer entre toutes ces pages, le dernier mot indiqué en bas à gauche est le premier réécrit en haut à droite de la page suivante", cela aide le lecteur à s'y retrouver si les feuilles sont accidentellement éparpillées.

Mais une menace pèse sur ces trésors. Le désert du Sahara s'étend rapidement. le changement climatique provoque des crues soudaines saisonnières qui minent les fondations des structures des bibliothèques et mettent en péril les trésors islamiques qu'elles recèlent.

Baigné d'une lumière que laisse filtrer une lucarne sur le toit, Ahmed Salah, propriétaire de la bibliothèque Moulaye Mohamed Ould Ahmed Sherif, parcourt la rangée de livres anciens exposés sur des planches de bois fixées aux murs.

Tout comme ses collègues, il a conscience de la fragilité de ce patrimoine et demande de l'aide pour perpétuer son travail de conservation.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com