Découverte de trésors à la Biennale des arts islamiques Al-Matjar de Djeddah

La boutique de la Biennale des arts islamiques de Djeddah propose une large gamme de produits personnalisés que les visiteurs peuvent acheter comme souvenirs (Photos par la Fondation de la Biennale Diriya)
La boutique de la Biennale des arts islamiques de Djeddah propose une large gamme de produits personnalisés que les visiteurs peuvent acheter comme souvenirs (Photos par la Fondation de la Biennale Diriya)
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Publié le Dimanche 26 mars 2023

Découverte de trésors à la Biennale des arts islamiques Al-Matjar de Djeddah

  • La durabilité clé du concept-store : exposition de plus de 620 pièces rares et sur-mesure
  • La fondation espère que la boutique deviendra l'une des nouvelles destinations culturelles de Djeddah

DJEDDAH : Les visiteurs de la première Biennale des arts islamiques de Djeddah peuvent acheter des objets sur le thème du Ramadan et des œuvres d'art complexes sur place, au concept store Al-Matjar, un espace de vente au détail mis en place par la Fondation de la Biennale Diriyah. 

« La boutique de la biennale n'est jamais la même. Nous la changeons chaque semaine. La seule constante est que vous verrez la marchandise de la Fondation Diriyah» , a déclaré Dalia Al Akki, la représentante de la boutique, à Arab News.

Selon Al Akki, la fondation espère que la boutique deviendra l'une des nouvelles destinations culturelles de Djeddah. Son but est d’avoir quelque chose pour tout le monde - et de leur permettre de ramener chez eux quelque chose qui représente le thème « Awwal Bait» (première maison) de la Biennale.

« L'idée de cette collaboration est que la Fondation Diriyah cherche à mettre en place une plateforme afin de soutenir les artistes numériques. Il s’agit d’un outil de marketing pour nous et nous utiliserons leurs illustrations pour en créer des produits, de la papeterie ou des puzzles », a-t-elle déclaré. « Nous ne voulions pas simplement créer des produits cette année ; nous cherchions vraiment à renforcer cette idée de collaboration ».

La biennale étant une exposition temporaire, l'idée était de créer des objets concrets que les visiteurs pourraient ramener chez eux.

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La boutique de la Biennale des arts islamiques de Djeddah propose une large gamme de produits personnalisés que les visiteurs peuvent acheter comme souvenirs (Photos par la Fondation de la Biennale Diriya)

Après des recherches approfondies, ils ont contacté environ 180 marques, dont 95 sont arrivées dans les rayons. La fondation étant une organisation à but non lucratif, elle se devait de cultiver la créativité et d'utiliser l'espace comme point de lancement pour les marques. 

« Certains de ces objets sont très rares et très beaux, et seront bientôt à collectionner», a déclaré fièrement Al Akki.

 

en bref

Le magasin priorise la collaboration avec des marques axées sur la durabilité. Une grande partie des 620 articles sont rares et fabriqués sur mesure. Selon Dalia Al Akki, chaque article du magasin sera recyclé ; même les drapeaux d'orientation seront réutilisés plus tard pour fabriquer des tote-bag.

 

Le but a toujours été d’en faire une boutique éphémère, ce qui fait peut-être partie de l'attrait. Si vous aimez quelque chose, prenez-le et achetez-le instantanément ou il pourrait disparaitre. Peut-être pour toujours. De nombreux articles ont été fabriqués sur mesure pour la boutique et ne seront jamais vendus ailleurs.

Une section est complètement réservée aux produits déjà utilisés, se consacrant à la vente de livres. Al Akki espère que cela contribuera à changer la perception des gens sur les produits de seconde-main, afin qu’ils les considèrent « pré-aimés ».

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La collection capsule exclusive galag garage créée en collaboration avec la Fondation de la Biennale Diriya (Photo/Instagram/@galag.co)

« Nous connaissons un homme qui collectionne des livres de toute la région, nous voulions donc vraiment ajouter cela », a-t-elle expliqué. « Beaucoup d'artistes achètent en fait des livres et finissent par les jeter. Beaucoup de gens dans le Royaume ne connaissent pas la valeur de ces livres. Mais pour nous, les livres de seconde-main ont toujours de la valeur. Nous avons même des magazines vintage ».

Elle a déclaré avoir été surprise par la popularité des livres de seconde-main, ce qu’il l’a poussée à reconstituer leurs stocks.

« Nous travaillons également avec de nombreux fabricants qui se concentrent sur la durabilité. Rien dans le magasin ne sera jeté ; tout va être réutilisé, même les drapeaux d'orientation ; nous les gardons en fait et en faisons des sacs tote-bag pour l'année prochaine », a-t-elle déclaré. « Nous soutenons des artistes locaux et internationaux et la durabilité reste notre objectif principal ».

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La boutique de la Biennale des arts islamiques de Djeddah propose une large gamme de produits personnalisés que les visiteurs peuvent acheter comme souvenirs (Photos par la Fondation de la Biennale Diriya)

Il était primordial que la sélection des produits inclue différents pays et styles, ainsi qu’une diversité en termes de prix, et qu’elle fournisse quelque chose que les non-musulmans pourraient également acheter. 

« Ce qui est incroyable dans toute l'idée de ce magasin éphémère, c'est que nous apprenons vraiment à connaître la communauté – bien au-delà du Royaume. Nous attendons impatiemment la prochaine édition de la Biennale, puisqu’il y a tellement d'endroits où vous pourriez aller. C’était limité, difficile, mais ça en valait vraiment la peine », a déclaré Al Akki. « Nous avons appris, nous avons grandi, et nous avons rencontré beaucoup de belles personnes en cours de route ».

L'une de ces personnes est Sultan Ben Mohamed, le leader millénaire timide mais charmant de la marque de vêtements Galag Garage (Galag veut dire « nuisance »).

Il était fier de participer à cet évènement dans sa ville natale de Djeddah et était en train de bouleverser la boutique – une maille à la fois.

Le cinéaste et entrepreneur a présenté à Arab News sa collection capsule exclusive Galag, créée en collaboration avec la boutique de la Fondation de la Biennale Diriyah : Des rangées de produits durables, notamment de sweats à capuche, de t-shirts, de tote-bag et de casquettes avec le mot "Galag" écrit en arabe en utilisant la police et la typographie personnalisées de la biennale.

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La boutique de la Biennale des arts islamiques de Djeddah propose une large gamme de produits personnalisés que les visiteurs peuvent acheter comme souvenirs (Photos par la Fondation de la Biennale Diriya)

« La Fondation voulait vraiment représenter les structures dans le terminal du Hajj. C’est ce que j’ai donc voulu recréer, mais en y donnant un peu un vague design rétro », a-t-il déclaré à Arab News.

Il a également ajouté des éléments qui sont distinctement « Galag », tels que des images de voitures anciennes.

« Nous voulions quelque chose qui soit portable, qui ait du style, qui ait un peu de poids – quelque chose avec lequel les gens se sentiraient heureux et à l'aise. Nous avons décidé de faire du matériel très simple mais de haute qualité avec des couleurs intéressantes », a déclaré Ben Mohamed à Arab News.

La plupart de ces inspirations de couleurs provenaient de la nature locale. Le sweat sablonneux à capuche a un peu de bleu saturé – représentant le ciel. Le sweat blanc à capuche, en revanche, était censé être mis en sourdine. 

« Chaque choix de couleur ici est censé s'améliorer avec l'âge ; donc plus nous portons le produit, plus il est beau - c'était ça le concept », a-t-il déclaré.

Comme Al Akki, Ben Mohamed était catégorique sur le fait qu'il voulait produire quelque chose qui soit durable. 

« La durabilité est une chose énorme. Nous voulions vraiment utiliser quelque chose qui dure - quelque chose que vous pouvez porter pendant des années, peut-être mettre dans votre placard puis le sortir et remarquer qu’il garde toujours sa forme, sa qualité et ne se désintègre pas », a déclaré Ben Mohamed.

Il tenait également à ce que la date soit incorporée dans les t-shirts. « C'est la première Biennale des arts islamiques et avoir la date dessus pour la commémorer était vraiment important. Je pense que c'est vraiment cool d'avoir un morceau d'histoire. C'est formidable que nous fassions partie de cela », a déclaré Ben Mohamed.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com