Un souhour aux goûts et saveurs francophones a clôturé le Festival de la francophonie

Le Café en français, l’ambassade de France en Arabie saoudite ainsi que l’Alliance française de Riyad ont organisé le 29 mars, dans le cadre des activités du Festival de la francophonie (Photo, Samia Hanifi)
Le Café en français, l’ambassade de France en Arabie saoudite ainsi que l’Alliance française de Riyad ont organisé le 29 mars, dans le cadre des activités du Festival de la francophonie (Photo, Samia Hanifi)
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Publié le Jeudi 30 mars 2023

Un souhour aux goûts et saveurs francophones a clôturé le Festival de la francophonie

  • Lors de son intervention, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, M. Ludovic Pouille, a fait part de son immense joie d’être présent à ce traditionnel souhour francophone qui se tient depuis déjà quatre ans
  • Le Café en français est l’un des meilleurs moyens d’établir des ponts entre la culture saoudienne et les cultures francophones par le biais de la langue française

RIYAD: Le Café en français, l’ambassade de France en Arabie saoudite ainsi que l’Alliance française de Riyad ont organisé le 29 mars, dans le cadre des activités du Festival de la francophonie, un souhour aux goûts et couleurs francophones dans une ambiance amicale et conviviale.

Lors de son intervention, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, M. Ludovic Pouille, a fait part de son immense joie d’être présent à ce traditionnel souhour francophone qui se tient depuis déjà quatre ans et qui constitue une très belle opportunité pour clôturer le Mois de la francophonie. 

L’ambassadeur de France a également déclaré que durant tout le mois de mars, tous les francophones des principales villes du Royaume, à savoir Riyad, Djeddah, Khobar, AlUla et même Médine, ont vécu des moments exceptionnels. Il a aussi remercié chaleureusement tous les partenaires qui se sont pleinement investis dans l’organisation des activités du Festival de la francophonie.

Le Café en français s’est tenu pour la première fois le 2 janvier 2019. Il compte désormais près de 200 membres qui se réunissent par petits groupes tous les mercredis à 19h30 afin de débattre et d’échanger en français autour de questions sociétales, socio-économiques, culturelles et éducatives, comme, à titre d’exemple: Peut-on vivre sans mensonges? Êtes-vous pour ou contre le télétravail? Pensez-vous que 18 ans c’est le bon âge pour la majorité civile? et bien d’autres questions tout aussi intéressantes et passionnantes les unes que les autres.

Le Café en français est riche non seulement de la diversité des pays d’origine de ses membres – la Syrie, la Tunisie, le Mali, Le Soudan, le Liban, le Maroc, l’Algérie, le Sénégal, l’Érythrée, l’Égypte, le Canada, la Belgique, le Yémen et l’Arabie saoudite qui y fortement représentée  mais aussi des différents secteurs professionnels de ses adhérents, parmi lesquels on compte des médecins, des sages-femmes, des juristes, des professeurs, des financiers, des diplomates…

Alejandro, très apprécié et respecté au sein de la communauté francophone, a d’abord fait partie en 2018 d’un groupe espagnol composé de quelques personnes qui se réunissaient tous les mardis et samedis. «C’est là que j’ai rencontré des Saoudiens remarquables, humbles et cultivés, et qui parlent parfaitement espagnol», précise-t-il à Arab News en français.

«L’idée de créer un groupe francophone m’a traversé l’esprit après avoir passé plusieurs mois au sein du groupe espagnol; j’étais certain de pouvoir réunir plus de monde autour de la langue française. Aujourd’hui, nous comptons 200 membres actifs et je considère les réunions du groupe comme une réunion d’État», explique-t-il.    

La communication, le dialogue et le partage ne s’arrêtent pas durant la semaine; en effet, le Café en français est présent sur les plateformes des réseaux sociaux, dont WhatsApp et LinkedIn, afin de faciliter les échanges, le partage et la planification des rencontres entre les 200 membres.  

Durant le souhour, des membres du groupe ont pris la parole, racontant notamment leur rencontre avec la langue française. Al-Baraa, un jeune Soudanais, est né et a vécu en Arabie saoudite. Il a fait des études d’ingénieur en Malaisie et c’est durant ces années-là qu’il a décidé de réapprendre le français avec l’aide d’amis mauriciens. À son retour à Riyad, il intègre le groupe grâce auquel il pratique le français d’une part et se fait des amis d’autre part.

Durant le souhour, des membres du groupe ont pris la parole, racontant notamment leur rencontre avec la langue française (Photo, Samia Hanifi)
Durant le souhour, des membres du groupe ont pris la parole, racontant notamment leur rencontre avec la langue française (Photo,Samia Hanifi)

Wafed, un jeune Yéménite, a, quant à lui, étudié la langue française au sein de l’Alliance française durant trois années consécutives et atteint avec beaucoup de persévérance le niveau C1.7. Wafed a sincèrement exprimé sa gratitude et son respect pour ses professeurs de l’Alliance, soulignant que le Café en français l’a énormément aidé à surmonter sa timidité et ses craintes, et qu’il espère trouver un travail qui lui permettra de pratiquer le français.   

D’autres membres ont présenté un sketch amusant dans lequel ils ont abordé, avec beaucoup d’humour, la prononciation des lettres C et H réunies, alors que d’autres ont tout simplement régalé le public avec la lecture de la fable de Jean de La Fontaine Le Corbeau et le Renard, suivie de sa lecture en arabe.

Le Café en français est l’un des meilleurs moyens d’établir des ponts entre la culture saoudienne et les cultures francophones par le biais de la langue française. Ce genre d’initiatives permet à coup sûr de promouvoir la langue et la culture françaises dans une ambiance amicale, fraternelle et conviviale.

Le Festival de la francophonie a pris fin ce mercredi, mais ce n’est qu’un au revoir! Nous le retrouverons l’année prochaine avec d’autres activités tout aussi attractives et, en attendant, nous continuerons inlassablement à semer l’amour et la paix dans le monde. 

 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.