Francophonie: Journée portes ouvertes au siège de l'OIF à Paris

Organisée sous la thématique «321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels», cette journée a été célébrée par une exposition d’artistes et la programmation de sessions de débat autour de la production de contenus culturels et artistiques. (Photo, Hakima Bedouani)
Organisée sous la thématique «321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels», cette journée a été célébrée par une exposition d’artistes et la programmation de sessions de débat autour de la production de contenus culturels et artistiques. (Photo, Hakima Bedouani)
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Publié le Mercredi 22 mars 2023

Francophonie: Journée portes ouvertes au siège de l'OIF à Paris

  • «L’OIF mobilise ses partenaires et toutes les forces vives de l’espace francophone pour rappeler cet enjeu crucial pour la promotion des productions culturelles francophones et pour l’avenir de notre langue»
  • Une exposition d’arts visuels de cinq artistes francophones, du Sénégal, de France, d’Algérie et du Burkina Faso, présentait les œuvres photographiques et plastiques de ces passionnés qui promeuvent l’humanisme en Francophonie.

PARIS: L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a ouvert ses portes au public à l’occasion de la journée internationale de la Francophonie célébrée le 20 mars, dans les pays francophones mais aussi dans ceux où la langue française est moins utilisée. «À l’occasion de cette journée, l’OIF mobilise ses partenaires et toutes les forces vives de l’espace francophone pour rappeler cet enjeu crucial pour la promotion des productions culturelles francophones et pour l’avenir de notre langue», précise l’OIF.

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Une exposition d’arts visuels de cinq artistes francophones – Saidou Dicko, Ousmane Niang, Salifou Lindou, Jean-David Nkot et Mustapha Baldi Oumarou –, du Sénégal, de France, d’Algérie et du Burkina Faso, présentait les œuvres photographiques et plastiques de ces passionnés qui promeuvent l’humanisme en Francophonie. (Photo, Hakima Bedouani)

Organisée sous la thématique «321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels», cette journée a été célébrée par une exposition d’artistes et la programmation de sessions de débat autour de la production de contenus culturels et artistiques, animées par des acteurs et des professionnels du secteur. Une exposition d’arts visuels de cinq artistes francophones – Saidou Dicko, Ousmane Niang, Salifou Lindou, Jean-David Nkot et Mustapha Baldi Oumarou –, du Sénégal, de France, d’Algérie et du Burkina Faso, présentait les œuvres photographiques et plastiques de ces passionnés qui promeuvent l’humanisme en Francophonie.

Création et diffusion des œuvres francophones

Intitulée «Enjeux de la création et de la diffusion francophone à l’ère du numérique», la première session de débat a été animée par de nombreuses personnalités du monde culturel et des représentants d’organisations institutionnelles, comme Nivine Khaled, directrice de la langue française et de la diversité des cultures francophones à l’OIF; Saïd Hamich, réalisateur et producteur franco-marocain; Sylvain Garel, historien et critique cinéma, chargé de la promotion des cinémas francophones à l’AIMF; Hélène Zemmour, directrice du numérique à TV5 Monde; ou encore Alain Bidjeck, expert des musiques et des industries culturelles africaines, créateur de la plate-forme Moca.

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L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a ouvert ses portes au public à l’occasion de la journée internationale de la Francophonie célébrée le 20 mars. (Photo, Hakima Bedouani)

Lors de son intervention, Hélène Zemmour, qui défend le système des quotas pour la représentation de la diversité, a affirmé que «les écosystèmes de l’audiovisuel en France doivent suivre la dynamique créative des productions audiovisuelles francophones». De même pour Sylvain Garel qui appelle «à faire circuler les offres francophones au sein de la francophonie», car, dit-il, aujourd’hui, «il n’y a que des films hollywoodiens». Ce dernier plaide pour la création de fonds afin de soutenir les productions audiovisuelles pour les présenter lors d’événements culturels importants tels que les festivals de Cannes ou de Toronto.

La thématique de la seconde session, «Écrire et raconter la Francophonie», a rassemblé des écrivains vainqueurs des éditions précédentes du Prix des cinq continents, tels que Karim Kattan, écrivain franco-palestinien et lauréat du Prix en 2021; Beata Umubyeyi Mairesse, écrivaine ivoirienne, lauréate en 2020; et Liliane Lazar, écrivaine franco-roumaine, lauréate en 2010.

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Organisée sous la thématique «321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels», cette journée a été célébrée par une exposition d’artistes et la programmation de sessions de débat autour de la production de contenus culturels et artistiques. (Photo, Hakima Bedouani)

«Cette thématique qui vous rassemble aujourd’hui est aussi celle qui se trouve au cœur du projet francophone et qui porte dans son ADN la diversité culturelle et linguistique et qui été mentionnée lors du 18e Sommet de Djerba en Tunisie, où nos États et gouvernements ont adopté un texte majeur qui rappelle leurs engagements au service de la langue française et la diversité linguistique de la francophonie dans un rapport de cohabitation et harmonie avec les autres langues nationales et locales partenaires de la francophonie», a souligné Nivine Khaled.


Paris : 40.000 enfants attendus pour la «Journée des oubliés des vacances»

Quarante mille enfants venus de toute la France et de l'étranger sont attendus mercredi sur le Champ-de-Mars à Paris dans le cadre d'une journée d'activités pour les enfants qui ne partent pas en vacances, organisée par le secours populaire. (Photo d'illustrationAFP)
Quarante mille enfants venus de toute la France et de l'étranger sont attendus mercredi sur le Champ-de-Mars à Paris dans le cadre d'une journée d'activités pour les enfants qui ne partent pas en vacances, organisée par le secours populaire. (Photo d'illustrationAFP)
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  • Croisière sur la Seine, visite de musées et concert au pied de la Tour Eiffel, toute une panoplie d'activités sont prévues mercredi dans la capitale pour ces milliers d'enfants qui n'ont pas eu la chance de partir en vacances cet été
  • "C'est important pour nous qu'un enfant ait quelque chose à raconter à la rentrée à ses petits camarades, pour ne pas se sentir différent"

PARIS: Quarante mille enfants venus de toute la France et de l'étranger sont attendus mercredi sur le Champ-de-Mars à Paris dans le cadre d'une journée d'activités pour les enfants qui ne partent pas en vacances, organisée par le secours populaire.

Croisière sur la Seine, visite de musées et concert au pied de la Tour Eiffel, toute une panoplie d'activités sont prévues mercredi dans la capitale pour ces milliers d'enfants qui n'ont pas eu la chance de partir en vacances cet été.

"C'est important pour nous qu'un enfant ait quelque chose à raconter à la rentrée à ses petits camarades, pour ne pas se sentir différent", souligne auprès de l'AFP Thierry Robert, le secrétaire national du Secours populaire.

Selon une étude de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) de 2021, 10% des moins de 16 ans ne partent pas en vacances au moins une semaine par an pour des raisons financières.

Six cents bus ont été affrétés par le Secours populaire pour faire venir des enfants de toute la France pour cette 46e édition.

L'association fête ses 80 ans cette année. Pour l'occasion, les activités de la journée sont organisées autour de la "célébration du premier anniversaire des Jeux de Paris 2024".

"Certains enfants vont aller voir la vasque olympique aux Tuileries, d'autres vont aller au centre aquatique olympique à Saint-Denis, et puis d'autres vont faire une balade fluviale (sur la Seine), symbole de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques", détaille Thierry Robert.

Les enfants seront ensuite accueillis sur le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, pour un pique-nique géant le midi et un concert, dont les artistes n'ont pas encore été révélés.

Mascottes des JO, ateliers sur le sport, et athlètes seront sur place. La journée est aussi co-parrainée par Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des JO 2024.

Autre particularité, cette année, près de "1.000 enfants" de l'étranger seront présents, un bond "par rapport aux années précédentes", précise le directeur général du Secours populaire.

L'association compte aussi profiter de cette édition "internationale", pour alerter sur la hausse de la précarité. "Le nombre de personnes ne va pas en diminuant. On le constate notamment aussi chez les jeunes qui sont de plus en plus nombreux", alerte Thierry Robert.


Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer

Ce stage gratuit est proposé par l'association Le Grand Bleu, créée en 2000, avec pour objectif "d'aider les Marseillais à se réapproprier la mer". (AFP)
Ce stage gratuit est proposé par l'association Le Grand Bleu, créée en 2000, avec pour objectif "d'aider les Marseillais à se réapproprier la mer". (AFP)
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  • "On se dit qu'avec ses 57 kilomètres de façade maritime tous les Marseillais doivent savoir nager. Mais ce n'est pas le cas"
  • Car si en France un enfant sur deux en moyenne ne sait pas nager, le ratio grimpe à trois sur quatre à Marseille

MARSEILLE: A Marseille, Karima Kouider côtoyait la Méditerranée sans oser s'y baigner.

Une appréhension qu'elle surmonte progressivement avec les cours de natation dispensés par une association des quartiers Nord. Un moyen pour cette maman de "protéger ses minots" et s'amuser.

"Mon fils s'est déjà noyé une fois (la noyade n'est pas forcément mortelle, NDLR), je me suis dit qu'il fallait que j'apprenne à nager pour pouvoir le sauver", confie la mère de cinq enfants.

Ce jour-là, Karima, 49 ans, participe avec onze autres femmes à son cours hebdomadaire de natation dans une piscine d'eau de mer à l'Estaque, un quartier du nord de la cité phocéenne.

Ce stage gratuit est proposé par l'association Le Grand Bleu, créée en 2000, avec pour objectif "d'aider les Marseillais à se réapproprier la mer".

"On se dit qu'avec ses 57 kilomètres de façade maritime tous les Marseillais doivent savoir nager. Mais ce n'est pas le cas", constate son fondateur Brahim Timricht.

Car si en France un enfant sur deux en moyenne ne sait pas nager, le ratio grimpe à trois sur quatre à Marseille.

Et l'écart se creuse encore un peu plus dans les quartiers défavorisés de la deuxième ville de France, en déficit d'équipements publics avec six piscines municipales seulement ouvertes actuellement, selon le site web de la mairie.

Mais apprendre à nager est un enjeu de santé publique. Avec 702 noyades dont 193 mortelles du 1er juin au 23 juillet 2025, soit +45% sur un an, la France connaît un été funeste.

Parmi les victimes, 27 enfants et adolescents (15 en 2024) sont décédés. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur dénombre le plus grand nombre de noyades, 174, dont 18 mortelles.

"Savoir nager, c'est savoir se sauver", souligne le responsable du Grand Bleu.

Au départ de l'association, les cours étaient destinés aux enfants et adolescents puis est venu "le tour de leurs mamans", en 2020. "Ce sont des cours ouverts à tous les adultes mais aucun papa ne vient", constate Brahim Timricht.

"La peur est derrière moi" 

Avec ce nouveau public, les instructeurs ont dû réajuster les exercices.

"Un enfant a confiance en l'adulte mais elles (les mamans) vont devoir acquérir petit à petit la confiance du maître-nageur", explique Lucas Foehrle, un des encadrants.

"Bien souvent, ces femmes ont des appréhensions liées au passé, des histoires à chaque fois avec l'eau et donc on va devoir les accompagner, leur faire apprécier le milieu et l'effort physique", ajoute le maître-nageur.

Il a fallu aussi franchir quelques obstacles avant que les mamans et jeunes femmes des quartiers populaires puissent s'épanouir dans la pratique d'activités nautiques. La barrière du maillot de bain, la garde d'enfant et l'accès au bord de mer depuis ces quartiers mal desservis sont autant de freins.

A Marseille, la fracture territoriale influe aussi sur l'apprentissage de la natation.

Dans le Sud, où se concentrent les quartiers résidentiels aisés et le littoral attractif, "les adultes et enfants savent mieux nager", affirme le directeur du Grand Bleu.

"Quand on a des maisons avec des piscines, on peut se payer des cours particuliers, dans le Nord, non, ce sont des barres d'immeubles", observe l'éducateur sportif. "On est là pour réduire ces inégalités".

A 64 ans, Malika Medibouri vient "tout juste d'apprendre à nager". "L'argent est une barrière, le loisir passe en second plan", reconnaît la retraitée. "C'est le bonheur d'apprendre à nager, on se sent libre", déclare la Marseillaise au sourire lumineux.

Comme elle, Nadia Hamada, 60 ans, qui entame son deuxième été consécutif d'apprentissage, n'hésite plus à plonger dans le grand bassin de la base nautique de Corbière qui s'ouvre sur la mer Méditerranée. Son amie tâtonne encore sur le rebord.

"Ça fait du bien de nager. Liberté totale !", se délecte cette mère de six enfants, originaire de Frais-Vallon, un quartier de grands ensembles du 13e arrondissement dans le Nord-Est de Marseille.

"Si tu sais nager, tu as confiance. Tu es sûre que tu vas au fond (loin du bord). Tu es sûre que tu vas y arriver tout seule. Mais si tu ne sais pas nager, il y a toujours la peur. Et aujourd'hui la peur est derrière moi", se réjouit Nadia Hamada qui pratique désormais le kayak et le paddle en mer.


Nouvelle crise entre Netanyahu et Macron, accusé de nourrir l'antisémitisme

Cette combinaison d'images créée le 14 mai 2025 montre le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors d'une réunion de la "Coalition des volontaires" au palais Mariynsky à Kiev le 10 mai 2025, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprimant lors d'une conférence de presse à Jérusalem le 2 septembre 2024. (AFP)
Cette combinaison d'images créée le 14 mai 2025 montre le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors d'une réunion de la "Coalition des volontaires" au palais Mariynsky à Kiev le 10 mai 2025, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprimant lors d'une conférence de presse à Jérusalem le 2 septembre 2024. (AFP)
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  • Benjamin Netanyahu accuse Emmanuel Macron d’encourager l’antisémitisme en France via sa position en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien, dans une lettre au ton très virulent
  • L’Élysée dénonce une analyse « erronée et abjecte », affirmant que la République protège ses citoyens juifs et appelant à la gravité face à une situation aussi sensible

PARIS: La relation entre la France et Israël est entrée dans une nouvelle zone de crise, cette fois-ci sur le sujet très sensible de l'antisémitisme, Benjamin Netanyahu accusant Emmanuel Macron de nourrir la haine contre les juifs avec son intention de reconnaître l'Etat palestinien.

La charge très violente du Premier ministre israélien est contenue dans un courrier officiel adressé au président français. Elle a provoqué une réponse non moins ferme de l'Elysée.

Accusant Emmanuel Macron "d'alimenter le feu antisémite" en France en appelant à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, Benjamin Netanyahu l'appelle "à remplacer la faiblesse par l'action, l'apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire: la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025".

"Je suis préoccupé par la montée alarmante de l'antisémitisme en France et par le manque d'actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l'antisémitisme a ravagé les villes françaises", écrit M. Netanyahu qui affirme qu'il a encore augmenté depuis la décision française sur l'Etat palestinien.

Cette analyse "est erronée, abjecte et ne demeurera pas sans réponse", a répliqué la présidence française, en précisant que le chef de l'Etat ferait une réponse écrite formelle au chef du gouvernement israélien.

"La période exige gravité et responsabilité, pas amalgames et manipulations", a encore indiqué la présidence française qui a ajouté que "la République protège et protègera toujours ses compatriotes de confession juive".

Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne "considère cette attaque comme injustifiée et hostile à la paix et au consensus international sur le principe d'une solution à deux Etats", a-t-il dit dans un communiqué.

"Le vieux disque qui entretient la confusion entre la critique de l'occupation israélienne et ses crimes ou le soutien aux droits du peuple palestinien à la paix et l'indépendance avec l'antisémitisme ou la haine contre les juifs s'est rayé (...), personne n'est dupe", a-t-il ajouté.

Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l'Etat de Palestine à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre. Dans la foulée plus d'une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l'Australie, ont appelé d'autres nations du monde à faire de même.

L'Assemblée générale de l'ONU prévue en septembre prend fin précisément le 23, date posée par M. Netanyahu dans son courrier.

Selon la presse australienne, Benjamin Netanyahu a envoyé le 17 août un courrier similaire au Premier ministre australien, Anthony Albanese, qu'il accuse également "d'alimenter le feu antisémite", et qu'il somme lui aussi d'agir.

Dans sa lettre, le leader israélien loue en contre-exemple le président américain, Donald Trump, pour son "combat" contre les crimes antisémites et pour "protéger les juifs américains".

"Président Macron, l'antisémitisme est un cancer. Il se propage lorsque les dirigeants restent silencieux. Il recule lorsque les dirigeants agissent", apostrophe encore M. Netanyahu.

- Violences inadmissibles -

Dans sa lettre, M. Netanyahu liste plusieurs incidents récents, notamment le saccage de l'entrée de bureaux de la compagnie aérienne israélienne El Al à Paris, l'agression d'un homme juif à Livry-Gargan, ou des rabbins "agressés dans les rues de Paris". "Ces incidents ne sont pas isolés. Ils constituent une plaie", souligne-t-il.

Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7-Octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.

Le contexte est  particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d'Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu'une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.

"Les violences contre la communauté juive sont inadmissibles. C'est pourquoi, au-delà des condamnations, le chef de l'Etat a systématiquement demandé à tous ses gouvernements depuis 2017 -et encore davantage après les attentats terroristes du 7 octobre 2023- la plus grande fermeté à l'endroit des auteurs d'actes antisémites", a ajouté l'Elysée.

Après avoir affiché sa solidarité avec Israël après le 7-Octobre, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l'égard de la stratégie du gouvernement israélien à Gaza. Les appels téléphoniques entre les deux leaders, très fréquents au début de la période, se sont raréfiés.

Désaccord sur les livraisons d'armes, critiques sur la tragédie humanitaire que vit le territoire palestinien qualifiée de "honte" et de "scandale" ou encore sur la politique de colonisation en Cisjordanie: les motifs de frictions et de différends se sont succédé.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

L'offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.