Tempête Mathis: Deux morts après des chutes d'arbres en Grand Est

A minuit vendredi soir, Météo-France classait encore en vigilance jaune 23 départements pour «vents violents», 61 départements pour «orages», et 6 départements pour «pluie-inondation» (Photo, AFP).
A minuit vendredi soir, Météo-France classait encore en vigilance jaune 23 départements pour «vents violents», 61 départements pour «orages», et 6 départements pour «pluie-inondation» (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 01 avril 2023

Tempête Mathis: Deux morts après des chutes d'arbres en Grand Est

  • En milieu de journée, un homme de 19 ans se promenait sur une aire de repos à proximité de son véhicule lorsqu'il a été touché par la chute d'un arbre à Senones
  • Dans la soirée, un autre jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, a été mortellement percuté par un arbre alors qu'il circulait sur une route au sud de Mulhouse

STRASBOURG: Deux hommes sont décédés vendredi dans les Vosges et en Alsace après des chutes d'arbres, conséquences des "vents violents" provoqués par la tempête Mathis pour lesquels 23 départements étaient encore classés en vigilance jaune dans la nuit.

En milieu de journée, un homme de 19 ans se promenait sur une aire de repos à proximité de son véhicule lorsqu'il a été touché par la chute d'un arbre à Senones (Vosges), ont expliqué les pompiers de la commune, confirmant une information du quotidien Vosges Matin.

Dépêchés sur place, les pompiers et les services du Samu Lorraine ont tenté de le réanimer, en vain. Un hélicoptère a également été mobilisé, mais le corps a finalement été pris en charge par les services funéraires.

Dans la soirée, un autre jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, a été mortellement percuté par un arbre alors qu'il circulait sur une route au sud de Mulhouse (Haut-Rhin), a-t-on appris auprès du commissariat central de la ville, confirmant une information du journal L'Alsace. Sa passagère a été hospitalisée "dans un état grave".

Dans la journée, plusieurs automobilistes avaient signalé des troncs en travers de la route sur cette départementale reliant Bruebach à Mulhouse.

Tornades

La tempête Mathis a aussi causé des dégradations dans d'autres départements, notamment dans l'Indre, où la mairie de Buzançais a fait état d'une "tornade". Si le phénomène météo, "très bref et très impressionnant" selon un porte-parole de la mairie, n'a touché que quelques rues de cette commune de 4.500 habitants, les dégâts sont importants. La mairie, qui a installé une cellule de crise, a recensé au moins 150 habitations touchées et de gros dégâts sur la médiathèque.

Les pompiers sont intervenus 55 fois dans la commune pour des chutes d'arbres, de cheminées et des toitures arrachées. Une école a aussi été touchée, sans faire de blessé.

Dans la Vienne, une autre tornade a provoqué des dégâts sans faire de blessés dans le village de Saint-Jean-de-Sauves, selon la préfecture. Quelques maisons ont perdu leur toiture, un Ehpad et le préau d'une école ont aussi été touchés.

Dans les Hauts-de-France, la tempête Mathis a perturbé le trafic des trains entre Lille et Douai, ainsi que sur plusieurs axes au départ et à l'arrivée de Valenciennes, à cause de problèmes de caténaires notamment liés à des chutes d'arbres. Dans le Pas-de-Calais, des rafales de vent allant jusqu'à 130km/h ont été relevées vendredi, à Radinghem.

A minuit vendredi soir, Météo-France classait encore en vigilance jaune 23 départements pour "vents violents", 61 départements pour "orages", et 6 départements pour "pluie-inondation".

"De la Haute-Normandie à la Lorraine et jusqu'aux Hauts-de-France, le vent s'est calmé durant la nuit. (...) Le vent d'ouest à nord-ouest est sensible de la pointe de la Bretagne à la côte aquitaine autour de 60 à 70 km/h en pointes", précise le prévisionniste dans son bulletin de samedi.

Cinq départements du massif des Alpes sont également classés en vigilance jaune "avalanches", tandis que la façade littorale des départements de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques est classée en "vagues-submersion".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.