Le cercueil du pharaon Ramsès II en vedette lors d’une grande exposition à Paris

Lors de l’inauguration de l’exposition intitulée «Ramsès et l’or des pharaons», des professionnels dévoilent le cercueil du roi Ramsès II à la Grande Halle de La Villette, à Paris, le 3 avril 2023. (AFP)
Lors de l’inauguration de l’exposition intitulée «Ramsès et l’or des pharaons», des professionnels dévoilent le cercueil du roi Ramsès II à la Grande Halle de La Villette, à Paris, le 3 avril 2023. (AFP)
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Publié le Mercredi 05 avril 2023

Le cercueil du pharaon Ramsès II en vedette lors d’une grande exposition à Paris

  • Outre le sarcophage orné, prêt exceptionnel à la France, l’exposition présentera 180  objets
  • Le cercueil sera exposé dans la capitale française du 7 avril au 6 septembre; la momie du roi, quant à elle, sera conservée au Musée égyptien du Caire

LE CAIRE: Le cercueil de Ramsès II, l’un des plus anciens pharaons de l’Égypte antique, sera la vedette d’une grande exposition qui se tiendra en France. 

Outre le sarcophage orné, prêt exceptionnel à la France, l’exposition organisée à la Grande Halle de La Villette, à Paris, présentera 180 objets. Certains d’entre eux sont expédiés pour la première fois d’Égypte. 

Le règne de Ramsès II sur l’Égypte antique remonte à la période située entre 1276 et 1213 av. J.-C. Il a alors imposé son autorité sur la Nubie et a construit le temple d’Abou Simbel. 

Le cercueil sera exposé dans la capitale française du 7 avril au 6 septembre. La momie du roi, quant à elle, sera conservée au Musée égyptien du Caire. 

Le prêt par l’Égypte à la France est un signe de «reconnaissance du sauvetage de la momie de Ramsès II par les scientifiques français qui l’avait traitée contre des champignons au moment de l’exposition à Paris, en 1976».  

L’égyptologue Bénédicte Lhoyer, conseillère scientifique de l’exposition, explique que «sur le plan historique, cette pièce présente une valeur inestimable. En effet, c’est le cercueil de Ramsès II, une caisse de bois où il a été conservé pendant deux mille neuf cents ans, qui revêt une importance historique, et non la momie». 

«Cette pièce présente donc une grande particularité: c’est en réalité le dernier lieu de repos de Ramsès II.» 

La ministre française de la Culture, Rima Abdul-Malak, affirme que «cette exposition offre aux enfants et au public de tous âges une occasion extraordinaire». Pour elle, «contempler le cercueil en vrai est une expérience tout à fait différente de ce que l’on peut voir en photo ou sur Internet». 

Le public aura notamment la possibilité d’examiner les inscriptions gravées sur les parois du sarcophage; elles expliquent comment des pilleurs de tombes ont envahi la sépulture de Ramsès II et comment le corps de ce dernier a été déplacé à trois reprises à partir de 1070 av. J.-C.  

L’exposition, intitulée «Ramsès le Grand et l’or des pharaons», présentera, outre le cercueil, une série de pièces antiques égyptiennes, notamment des bijoux en or et en argent massif, des statues, des amulettes, des masques et d’autres sarcophages. Ramsès II est l’un des plus célèbres pharaons parmi ceux qui ont régné pendant la plus longue période de l’ère pharaonique. En effet, il a contribué à consolider et à étendre le royaume d’Égypte, y apportant la paix et la prospérité. 

Ce cercueil de bois de cèdre n’avait pas été conçu pour lui à l’origine. Il date probablement de la fin de la 18e dynastie. Il était recouvert d’or et incrusté de pierres précieuses ou de verre. Il est doté de détails rehaussés de couleurs vives et d’yeux soulignés de noir sur son couvercle. 

Pour Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France, l’exposition consacrée au sarcophage est «exceptionnelle». Elle vient consolider les «excellentes relations historiques» qui unissent les deux pays dans de nombreux domaines. 

Alaa Youssef explique que l’exposition permettra aux «passionnés de la civilisation pharaonique de découvrir le temple d’Abou Simbel et la tombe de Néfertari [reine d’Égypte] grâce à un spectacle de réalité virtuelle». 

Il a également invité les Français à se rendre en Égypte «pour découvrir sa riche civilisation, son avenir prometteur ainsi que le développement global qui s’y opère».  

Le gouvernement égyptien a autorisé au mois de janvier dernier le transfert du cercueil en France, à la demande du directeur du Houston Museum of Natural Sciences, organisateur de l’exposition. 

Des reproductions multimédias de pointe mettront en lumière la richesse et la splendeur de la civilisation égyptienne antique et donneront aux visiteurs un aperçu de la vie et des réalisations de Ramsès II. 

Cette exposition itinérante se tient dans plusieurs grandes villes. Inaugurée à Houston en novembre 2021, elle a ensuite été présentée à San Francisco au mois d’août l’année dernière. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com