Volodymyr Zelensky est arrivé en Pologne

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Publié le Mercredi 05 avril 2023

Volodymyr Zelensky est arrivé en Pologne

  • La Pologne, pays de l'UE et de l'Otan, voisin de l'Ukraine, sert d'importante plateforme logistique pour des livraisons d'aide militaire et humanitaire occidentale
  • Varsovie a annoncé lundi avoir livré les premiers chasseurs MiG-29 promis à l'Ukraine, juste après la Slovaquie

VARSOVIE : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi matin en Pologne pour sa première visite officielle dans ce pays, un des alliés les plus importants de Kiev qui se défend contre l'agression russe.

"Monsieur le président a franchi la frontière polonaise. Il est sur le territoire polonais", a indiqué à la télévision TVN24 Marcin Przydacz, un conseiller de la présidence polonaise, sans donner de détails.

Le programme détaillé de cette visite d'une journée n'a pas été dévoilé, hormis la cérémonie officielle d'accueil devant le palais présidentiel à 11h00 (09h00 GMT) et une rencontre publique, dans la cour du château royal, à 18H00 (16H00 GMT).

Une conférence de presse des deux chefs d'Etat est prévue à 12h50 (10h50 GMT).

Le porte-parole du président ukrainien, Sergiï Nykyforov, a précisé que la visite du président ukrainien et de son épouse "comprend notamment des discussions avec le président (polonais) Andrzej Duda, le Premier ministre Mateusz Morawiecki, la signature de documents bilatéraux".

Selon lui, le chef de l'Etat ukrainien rencontrera des représentants des entreprises polonaises lors d'un forum d'affaires ukraino-polonais, des présidents des deux chambres du parlement, des bénévoles et des secouristes, ainsi que des maires des villes situées le long de la frontière avec l'Ukraine.

"Dans la soirée, Volodymyr Zelensky s'adressera aux Polonais et aux Ukrainiens vivant en Pologne avec un grand discours", a précisé M. Nykyforov. "Il s'agit en effet de la première visite du président ukrainien en Pologne, car (jusqu'à présent) nous avons eu l'habitude de voyager à travers son territoire vers d'autres pays", a souligné le porte-parole.

La Pologne sert souvent d'escale aux responsables internationaux se rendant ensuite en Ukraine par la voie ferroviaire.

"La défense est un sujet primordial de la visite, évidemment. Nous parlerons de la défense, de l'économie, du trafic transfrontalier, notamment des liaisons ferroviaires, et de l'élargissement des possibilités de traversée de la frontière", a-t-il souligné.

"Nous parlerons beaucoup d'économie, tant au niveau de l'État que lors de rencontres avec des entreprises. Nous parlerons de nos affaires européennes, des sanctions" contre la Russie, a précisé M. Nykyforov.

Selon M. Przydacz, il s'agira d'élaborer "un plan pour l'avenir, pour que les hommes d'affaires polonais (...) puissent réaliser leurs projets en Ukraine", notamment pour ce qui est de la reconstruction de ce pays après la fin de la guerre.

Les chefs d'Etat aborderont aussi des "questions historiques" délicates entre les deux pays, datant principalement des temps de la Seconde guerre mondiale, a ajouté le conseiller du président polonais.

La Pologne, pays de l'UE et de l'Otan, voisin de l'Ukraine, sert d'importante plateforme logistique pour des livraisons d'aide militaire et humanitaire occidentale.

Varsovie a annoncé lundi avoir livré les premiers chasseurs MiG-29 promis à l'Ukraine, juste après la Slovaquie.

La Pologne a également livré à l'Ukraine 14 chars Leopard 2A4 en février-mars, ainsi que de nombreuses autres équipements.

Au début de l'invasion russe, les Polonais ont accueilli massivement chez eux des réfugiés ukrainiens.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.