En Israël, des chrétiens célèbrent le Vendredi saint dans leur village détruit

Les gardes-frontières israéliens regardent les pèlerins porter des croix de bois le long de la Via Dolorosa (chemin de la souffrance) dans la vieille ville de Jérusalem lors de la procession catholique du Vendredi Saint le 7 avril 2023. (Photo par Menahem KAHANA / AFP)
Les gardes-frontières israéliens regardent les pèlerins porter des croix de bois le long de la Via Dolorosa (chemin de la souffrance) dans la vieille ville de Jérusalem lors de la procession catholique du Vendredi Saint le 7 avril 2023. (Photo par Menahem KAHANA / AFP)
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Publié le Vendredi 07 avril 2023

En Israël, des chrétiens célèbrent le Vendredi saint dans leur village détruit

  • Le père Souhail Khoury rappelle combien il est important pour sa communauté, chassée de ses terres par l'armée peu après la fondation de l'Etat d'Israël en 1948, de revenir dans ce village palestinien d'Iqrit
  • Malgré une décision de la Cour suprême en 1951 qui a autorisé les habitants à rentrer chez eux, l'armée israélienne a détruit les maisons du village le soir de Noël la même année

IQRIT, Israël : Entre les ruines des maisons de leurs ancêtres et les étendues de fleurs printanières, des chrétiens se sont rassemblés vendredi à l'avant-veille de Pâques pour perpétuer la tradition, des dizaines d'années après la destruction de leur village du nord d'Israël, proche de la frontière avec le Liban.

Le pèlerinage annuel a bien eu lieu, malgré la brusque poussée de fièvre dans le conflit israélo-palestinien et des échanges de tirs quelques heures plus tôt de part et d'autre de la frontière.

Dans le cimetière, pendant que les fidèles brûlent de l'encens sur les tombes de leurs proches et déposent des fleurs, le père Souhail Khoury rappelle combien il est important pour sa communauté, chassée de ses terres par l'armée peu après la fondation de l'Etat d'Israël en 1948, de revenir dans ce village palestinien d'Iqrit.

«Toutes les familles du village, accompagnées de leurs enfants, reviennent ici le Vendredi saint pour rendre visite à nos proches enterrés, à nos parents, et pour prier», témoigne-t-il.

D'Iqrit, il ne reste que le cimetière et une église au sommet d'une colline. Malgré une décision de la Cour suprême en 1951 qui a autorisé les habitants à rentrer chez eux, l'armée israélienne a détruit les maisons du village le soir de Noël la même année, empêchant leur retour.

Les pierres des maisons en ruines sont encore visibles, entre l'herbe et les fleurs jaunes qui parsèment le paysage.

«Nous sommes ici dans notre village, mais nous sommes des réfugiés dans notre pays», ajoute le prêtre.

Ce Vendredi saint, le père Khoury a mené la communauté de quelques dizaines de personnes, des jeunes enfants jusqu'aux aînés, qui s'est réunie en prière autour des tombes.

Ziyad Hanna, l'un des fidèles, assure que l'assemblée a fait abstraction de la peur provoquée par les récents bombardements.

«Nous sommes passés par des moments très difficiles. Mais malgré cela la majorité des gens viennent accomplir leur devoir, se rencontrer et perpétuer la tradition», raconte cet informaticien. «Nous sommes fiers de faire partie (de la communauté), d'être associés à notre village et à notre héritage».

- «Découvrir notre histoire» -

Des centaines de villages ont été détruits pendant la Nakba, ou «catastrophe» en arabe, l'exode de plus de 760.000 Palestiniens chassés de chez eux ou ayant fui en 1948.

Un livre de l'écrivain palestinien Walid Khalidi a documenté plus de 400 villages détruits ou vidés de leur population et l'organisation israélienne Zochrot («Souvenirs» en hébreu) en a recensé 600.

Mais en Israël, ces événements «ont été largement niés jusqu'à présent», selon Rachel Beitarie, directrice de cette organisation qui tente de sensibiliser l'opinion à la Nakba.

«Une fois que vous avez vu cela, vous ne pouvez plus fermer les yeux», dit-elle en parlant des villages détruits.

Les descendants d'Iqrit, après avoir tenté plusieurs fois sans succès d'obtenir gain de cause en justice, reviennent dans le village pour célébrer les fêtes chrétiennes, les mariages et les enterrements.

Ranin Attallah fait partie d'un groupe qui a campé à côté de l'église en ce Vendredi saint.

«Nous venons toujours ici avec les gens du village, toujours pour une courte période», témoigne cette femme de 45 ans qui travaille dans l'enseignement et a écrit des poèmes consacrés au village.

«Quand nous venons, nous apportons de la nourriture, nous dormons ici, nous nous promenons, nous découvrons de nouvelles choses et nous découvrons notre histoire», raconte-t-elle.

- «Cibles d'attaques» -

Pendant que la communauté d'Iqrit se réunissait, les chrétiens de Jérusalem participaient à une procession à travers la Vieille ville, retraçant le Chemin de croix parcouru par le Christ avant la crucifixion, selon la tradition chrétienne.

Dans leur message de Pâques, les responsables des principales Eglises chrétiennes de Jérusalem ont averti que les chrétiens en Terre Sainte étaient devenus «des cibles d'attaques».

Yaser al-Ayyash, un vicaire de l'Eglise melkite, Eglise catholique orientale de rite grec à laquelle appartiennent les familles d'Iqrit, explique que les responsables s'efforcent de soutenir leurs fidèles dans cette situation difficile.

«Nous devons perpétuer nos traditions parce qu'elles expriment notre foi. Cela fait partie de la vie traditionnelle de l'Eglise ici à Jérusalem, en Terre Sainte».

Les descendants d'Iqrit se disent eux aussi déterminés à célébrer Pâques chaque année. «Aujourd'hui, l'église est la maison de tous et ici, c'est la maison de la communauté», affirme le père Khoury.


Un tribunal ordonne la libération d'une éminente professeure palestinien soupçonné d'incitation à la violence

La professeure a été suspendue par son université le mois dernier après avoir appelé à l’abolition du sionisme et suggéré que les récits d’agressions sexuelles lors des attaques dirigées par le Hamas contre Israël ont été fabriqués. (X/File)
La professeure a été suspendue par son université le mois dernier après avoir appelé à l’abolition du sionisme et suggéré que les récits d’agressions sexuelles lors des attaques dirigées par le Hamas contre Israël ont été fabriqués. (X/File)
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  • Nadera Shalhoub-Kevorkian était sous enquête après avoir interrogé les atrocités du Hamas, critiquant Israël
  • Justification insuffisante de l’arrestation, selon le tribunal. La détention fait partie d’une campagne plus large, selon l’avocat

LONDRES : Nadera Shalhoub-Kevorkian, éminente professeure de l'Université hébraïque de Jérusalem, a été libérée vendredi après qu'une décision de justice ait rejeté les conclusions de la police.

La criminologue et professeur de droit avait été arrêtée la veille, soupçonnée d'incitation à la haine. Elle faisait l'objet d'une enquête pour des remarques concernant les attaques du 7 octobre menées par le Hamas et pour avoir déclaré que les Israéliens commettaient des "crimes génocidaires" dans la bande de Gaza et qu'ils devaient en craindre les conséquences.

Vendredi, le tribunal a rejeté une demande de la police visant à prolonger sa détention provisoire, estimant que l'arrestation n'était pas suffisamment justifiée, selon les médias hébraïques.

Des manifestants se sont rassemblés devant le palais de justice pour protester contre l'arrestation de Mme Shalhoub-Kevorkian.

La chaîne israélienne Channel 12, qui a rapporté la nouvelle en premier, n'a pas précisé où Shalhoub avait été arrêtée, mais son avocat a confirmé plus tard qu'elle avait été appréhendée à son domicile dans le quartier arménien de Jérusalem.

"Elle n'était pas en bonne santé ces derniers temps et a été arrêtée à son domicile", a déclaré Alaa Mahajna. "La police a fouillé la maison et a saisi son ordinateur et son téléphone portable, des livres de poésie [palestinienne] et des documents liés à son travail.

M. Mahajna a décrit l'arrestation de Mme Shalhoub-Kevorkian comme faisant partie d'une campagne plus large menée contre elle, qui a comporté de nombreuses menaces de mort et de violence. 

La professeure a été suspendue par son université le mois dernier après avoir appelé à l'abolition du sionisme et suggéré que les récits d'agressions sexuelles lors des attaques menées par le Hamas contre Israël avaient été fabriqués.

La suspension a d'abord été critiquée par la communauté universitaire, qui y a vu une atteinte à la liberté académique en Israël. Toutefois, la décision a été annulée après que Mme Shalhoub-Kevorkian a présenté ses excuses et admis que des agressions sexuelles avaient eu lieu.

Depuis le début des hostilités l'année dernière, de nombreuses voix dissidentes en Israël ont été arrêtées pour avoir exprimé leur solidarité avec les victimes des bombardements à Gaza.

En octobre, le célèbre journaliste israélien ultraorthodoxe Israel Frey a été contraint de se cacher à la suite d'une violente attaque à son domicile.

Bayan Khateeb, étudiante au Technion-Israel Institute of Technology, a été arrêtée l'année dernière pour incitation après avoir posté une histoire Instagram montrant la préparation d'un plat populaire à base d'œufs épicés avec la légende : "Nous mangerons bientôt la shakshuka de la victoire".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite offre des escapades sûres et sereines aux voyageuses en solo

Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure : des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir. (Fournie)
Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure : des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir. (Fournie)
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  • Le Royaume a été classé comme le pays le plus sûr du G20 sur la base d'indicateurs internationaux, tandis que la ville de Médine a reçu, pour la troisième année consécutive, la note de sécurité la plus élevée pour les femmes voyageant en solo dans le mond
  • L'une des principales raisons pour lesquelles les femmes devraient envisager l'Arabie saoudite comme destination est l'engagement du pays en faveur de la sécurité des femmes.

JEDDAH : L'Arabie saoudite s'impose comme une destination de choix pour les femmes voyageant seules, à la recherche d'une scène culturelle dynamique, d'événements de classe mondiale et de régions riches en patrimoine.

Le Royaume a été classé comme le pays le plus sûr du G20 sur la base d'indicateurs internationaux, tandis que la ville de Médine a reçu, pour la troisième année consécutive, la note de sécurité la plus élevée pour les femmes voyageant en solo dans le monde entier par InsureMyTrip.

Rafah Shawoosh, guide touristique et membre fondateur de Tour Guides Corporative, a appelé les voyageuses en solo à "explorer le monde avec un cœur ouvert et un esprit curieux, à vivre de nouvelles expériences et à ne jamais oublier de respecter et d'apprécier le riche patrimoine culturel des lieux qu'elles visitent".

Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure : des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir. (Fournie)
Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure : des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir. (Fournie)

Elle a ajouté : "En tant que voyageuse passionnée et l'une des rares femmes guides, je m'efforce de représenter mon pays avec fierté et de présenter le meilleur de l'Arabie saoudite aux visiteurs."

Il est important de faire des recherches approfondies, de nouer des liens et de s'immerger dans les traditions locales lorsque l'on se rend dans le Royaume, a déclaré Mme Shawoosh. "N'oubliez pas de faire preuve d'hospitalité, de vous habiller modestement lorsque vous visitez les mosquées et de profiter de l'accueil chaleureux du peuple saoudien", a-t-elle ajouté.

L'une des principales raisons pour lesquelles les femmes devraient envisager l'Arabie saoudite comme destination est l'engagement du pays en faveur de la sécurité des femmes.

La culture saoudienne mettant l'accent sur l'hospitalité, le Royaume est réputé pour la gentillesse et la générosité de ses habitants, toujours prêts à aider les touristes. L'accueil chaleureux des Saoudiens ne manquera pas de rassurer les voyageuses en solo.

L'Arabie saoudite propose des séjours de bien-être aux voyageuses en solo qui souhaitent se détendre et se ressourcer. Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure, des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir.

"Des villes animées aux déserts sereins, chaque voyageur a quelque chose à découvrir et à chérir pour toujours", a déclaré M. Shawoosh.

Les retraites de luxe comme Habitas AlUla et Six Senses Southern Dunes proposent des traitements de spa personnalisés et des programmes de bien-être.

Une voyageuse, Rasha, a déclaré que le voyage en solo était l'occasion de "s'immerger dans diverses cultures, de découvrir une nouvelle confiance en soi et d'élargir ses perspectives".

"Chaque destination en Arabie saoudite offre la sécurité, la chaleur et de riches aperçus des traditions et des délices culinaires, ce qui favorise l'empathie et le respect", a-t-elle ajouté.

"En partageant nos expériences, nous devenons des phares de l'autonomisation et de l'inspiration, façonnant nos propres récits et encourageant les autres à embrasser le pouvoir transformateur du voyage et de l'exploration culturelle. En explorant le monde, on peut se trouver soi-même".

L'Arabie saoudite compte également des femmes inspirantes qui sont à l'origine de la transformation culturelle du pays. Les femmes entrepreneurs représentent 45 % des PME en Arabie saoudite, et les femmes mènent la charge dans les secteurs du tourisme et de la mode du pays.

Les femmes artistes, chefs et créatrices de mode font du Royaume une destination passionnante pour les voyageuses en solo qui souhaitent soutenir les entreprises dirigées par des femmes.

Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure : des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir. (Fournie)
Le pays compte diverses régions qui propose des expériences de bien-être sur mesure : des eaux pures de la mer Rouge aux montagnes verdoyantes de l'Asir. (Fournie)

Avec sept sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, un patrimoine et une culture riches, et des villes animées comme Jeddah et Riyad, le Royaume offre quelque chose à chaque voyageur.

Les voyageuses en solo peuvent également explorer des ruines anciennes, se promener dans de vieilles villes ou profiter d'activités de plein air comme les safaris dans le désert et les vols en montgolfière.

Dina, une professionnelle du marketing originaire d'Australie, s'est rendue à plusieurs reprises en Arabie saoudite, dont deux fois en solo. En tant que passionnée d'aventure autoproclamée, elle se sent attirée à chaque fois pour satisfaire ses envies de détente et d'excitation.

Enthousiasmée par la chaleur et le dynamisme de la scène culturelle, elle a exploré AlUla, Diriyah, Jeddah et Abha.

"C'est un tel plaisir de sortir et de se promener en Arabie saoudite. Je n'ai jamais eu à réfléchir à ma sécurité et je ne me suis jamais sentie mal à l'aise", a-t-elle déclaré.

Visiter l'Arabie saoudite n'a jamais été aussi facile, et des initiatives en matière de visas ont été lancées pour rendre le pays plus accessible. Le programme eVisa comprend désormais 63 pays et régions administratives spéciales, et les détenteurs de visas du Royaume-Uni, des États-Unis et de l'espace Schengen peuvent bénéficier de eVisas instantanés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".