«Chéops, Je suis l’éternité» paraît aux éditions Orients au moment où Paris célèbre Ramsès

Des personnes montent des chameaux près de la pyramide de Menkaure (Menkheres), de la pyramide de Khafre (Chephren) et de la grande pyramide de Khufu (Cheops) dans la nécropole des pyramides de Gizeh, à la périphérie de la ville jumelle du Caire, capitale de l'Égypte, le 4 novembre 2022. (Photo Amir Makar / AFP)
Des personnes montent des chameaux près de la pyramide de Menkaure (Menkheres), de la pyramide de Khafre (Chephren) et de la grande pyramide de Khufu (Cheops) dans la nécropole des pyramides de Gizeh, à la périphérie de la ville jumelle du Caire, capitale de l'Égypte, le 4 novembre 2022. (Photo Amir Makar / AFP)
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Publié le Lundi 10 avril 2023

«Chéops, Je suis l’éternité» paraît aux éditions Orients au moment où Paris célèbre Ramsès

  • L’ouvrage est une mine d’informations appuyées sur des preuves archéologiques qui font surgir et revivre pour le lecteur les cités enfouies dont les secrets n'ont pas encore été entièrement livrés
  • C’est avant tout grâce à sa prodigieuse entreprise de développement et d’urbanisation, autant que l’édification de la plus grande des colossales pyramides de Giza que ce pharaon visionnaire entre dans l’histoire

PARIS : Par coïncidence et comme en écho à l’exposition Ramsès qui s’installe du 7 avril au 6 septembre 2023 à la Villette, à Paris, les éditions Orients, sous la direction d’Ysabel Beaudis, publient Chéops, Je suis l’éternité. Ce roman historique, inspiré de la réalité, et un récit de l’édification de la plus grande des pyramides de Gizeh raconté à la première personne par Chéops, le pharaon bâtisseur.

« Et moi, cria Chéops, je suis l’éternité », écrivait Victor Hugo dans La légende des siècles (Les Pyramides). Voilà qui inspire le beau titre de cet ouvrage dont les auteurs, l’ancien ministre égyptien des Antiquités et archéologue spécialiste du site de Gizeh, Zahi Hawass, et l’égyptologue Véronique Verneuil, ont pris le parti de raconter, à la croisée de la fiction et de la réalité, la grande entreprise à la fois politique et urbanistique du pharaon Chéops. Une vie pleinement vécue il y a quatre mille six-cents ans devient ainsi un moment actuel. Par la magie de l’écriture toute une ville s’édifie devant les yeux du lecteur avec force détails réels et réalistes basés sur les ruines et artefacts découverts et analysés par les archéologues depuis le début de l’égyptologie.

-Un sentiment qui traverse les siècles-

Car ce n’est pas tant à travers les secrets complexes de la momification et les rituels funéraires que Chéops accède à l’éternité, nous permet de constater ce roman historique. C’est avant tout grâce à sa prodigieuse entreprise de développement et d’urbanisation, autant que l’édification de la plus colossale des pyramides de Gizeh que ce pharaon visionnaire entre dans l’histoire.

« Pouvoir, croyances, mode de vie, gouvernance et ingéniosité se joignent pour construire la plus grande des pyramides. Son chantier nous emmène de Memphis au Sinaï, jusqu’à la mer Rouge » indique la quatrième de couverture. Mais la part inattendue de l’ouvrage est celle réservée à un sentiment qui traverse les siècles. Il s’agit de l’amour que porte Chéops pour une belle paysanne qui va transformer la vie du pharaon, de la cour et du peuple.

Les grands souverains sont avant tout d’excellents recruteurs

« L’amour donne des ailes et des idées ! » fait dire le duo d’auteurs à ce bâtisseur. « Il décupla mon énergie, ma force et mon imagination » confie le héros du roman au début du XIIe chapitre, un chapitre clé où, sous le titre « Ankhou-Khoufou, que vive Chéops ! », il raconte le processus et l’organisation des chantiers de son projet littéralement… pharaonique. Il y est notamment question de l’efficacité de la stratégie mise au point par Chéops avec ses conseillers : « Commencer plusieurs chantiers simultanément ». Profitant de ce que des équipes d’ouvriers précédemment recrutés par Snéfrou le père de Chéops travaillaient encore sur le site inachevé de Dahchour, Chéops les emploie à son profit. « Nous savions d’expérience que le plus important était la logistique » confie le pharaon du roman. Il explique : « Relativement peu d’hommes compétents et qualifiés suffiraient pour débuter notre entreprise à une seule condition : que les matières premières et les vivres soient livrées sans interruption ». On se verra confirmer que les grands souverains sont avant tout d’excellents recruteurs. Chéops trie ses directeurs sur le volet, en fonction de leur excellence, mais aussi de leurs affinités, car il est impensable pour le pharaon de faire collaborer deux architectes qui ne s’entendent pas entre eux.

Ainsi de suite, l’ouvrage est une mine d’informations appuyées sur des preuves archéologiques qui font surgir et revivre pour le lecteur, « tel un peplum pharaonique » les cités enfouies dont les secrets n'ont pas encore été entièrement livrés mais qui, de génération en génération, ont été essentielles à l’évolution des civilisations.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.