L’île de Sindalah à Neom sera-t-elle la principale destination 2024 du tourisme de luxe?

Vue aérienne de la promenade aménagée dans le village de Sindalah . (Photo fournie).
Vue aérienne de la promenade aménagée dans le village de Sindalah . (Photo fournie).
L’île de Sindalah sera le premier projet concret de Neom, le mégaprojet de ville intelligente en Arabie saoudite. (Photo fournie)
L’île de Sindalah sera le premier projet concret de Neom, le mégaprojet de ville intelligente en Arabie saoudite. (Photo fournie)
L’île de Sindalah sera le premier projet concret de Neom, le mégaprojet de ville intelligente en Arabie saoudite. (Photo fournie)
L’île de Sindalah sera le premier projet concret de Neom, le mégaprojet de ville intelligente en Arabie saoudite. (Photo fournie)
On peut voir sur cette représentation artistique le club de golf de Sindalah. (Photo fournie)
On peut voir sur cette représentation artistique le club de golf de Sindalah. (Photo fournie)
Vue aérienne du sud de la station balnéaire à Sindalah. (Photo fournie)
Vue aérienne du sud de la station balnéaire à Sindalah. (Photo fournie)
Vue aérienne du yacht-club de Sindalah. (Photo fournie)
Vue aérienne du yacht-club de Sindalah. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 10 avril 2023

L’île de Sindalah à Neom sera-t-elle la principale destination 2024 du tourisme de luxe?

  • D’une superficie de 840 000 m², l’île comprendra une marina dotée de 86 postes de mouillage, des clubs de yacht, des clubs de golf ainsi que trois hôtels de luxe
  • Les architectes se sont inspirés du paysage naturel de la mer Rouge pour créer un projet architectural unique en son genre

DJEDDAH: Depuis des dizaines d’années, les propriétaires de yachts et de bateaux naviguent dans les îles grecques, les Keys de Floride, la mer des Caraïbes et le littoral méditerranéen. Nul doute que la mer Rouge séduira elle aussi les amateurs de voyages de luxe et les passionnés de yachts l’année prochaine, lorsque l’île de Sindalah accueillera les visiteurs.

Conçue par les architectes de renommée mondiale du cabinet Luca Dini Design and Architecture, Sindalah sera la première manifestation concrète de Neom, le mégaprojet de ville intelligente en Arabie saoudite. C’est en décembre 2022 que le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a annoncé le lancement du projet. Depuis, des images aériennes et des vidéos montrent certaines des caractéristiques et des structures de l’île.

Cette île proposera un grand nombre d’attractions touristiques, notamment une plage, un yacht-club, un spa holistique, des hôtels et la première boutique de la chaîne Marriott Autograph Collection Hotels d’Arabie saoudite, ainsi que deux magasins de la chaîne hôtelière Luxury Collection, qui ouvriront leurs portes en 2024.

Grâce à son emplacement et à ses spécificités naturelles, Sindalah s’impose comme une destination de choix. Chacune des structures se fond dans son environnement, créant une harmonie entre la nature et les aménagements urbains qui l’entourent. En outre, Neom tient à conserver l’habitat naturel de l’île.

En effet, les plaisanciers, venus de la région ou d’Europe, passeront par le canal de Suez pour accéder en moins d’une journée aux nombreuses attractions nautiques que propose cette île située non loin de la mer Méditerranée.

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Photo prise à l’entrée du centre de villégiature de luxe de Sindalah. (Photo fournie)

Les grands yachts sillonnent la Méditerranée tout au long de l’été. La mer Rouge, quant à elle, attire depuis bien longtemps les amateurs de plongée et les amoureux de croisières exotiques sereines. Le climat de la région située au bord de la mer Rouge attire également tous ceux qui souhaitent prolonger la saison de navigation. Le climat de cette région située au bord de la mer Rouge offre aux plaisanciers l’occasion de prolonger la saison de croisière.

«Grâce à cette nouvelle destination, les superyachts pourront profiter d’une nouvelle saison. Il s’agit d’un rêve pour les propriétaires de ces navires qui souhaitent passer l’hiver dans un endroit accessible. Sindalah leur propose des aménagements uniques: une prestigieuse marina pouvant accueillir des yachts qui mesurent jusqu’à 75 mètres de long et des bouées aménagées pour les superyachts d’une dimension maximale de 180 mètres, un prestigieux yacht-club, des hôtels de luxe, un club de golf, une vaste zone commerciale ainsi que des restaurants et bars exceptionnels», confie à Arab News Luca Dini, le PDG du studio Luca Dini.

«Grâce à notre longue expérience dans le secteur de la navigation, nous pourrons répondre aux attentes des clients les plus prestigieux du monde, accorder une attention particulière aux détails et émerveiller les propriétaires de yachts qui ont déjà tout vu», se félicite-t-il.

«Grâce à sa conception, Sindalah incarne un esprit qui se manifeste avec force en Arabie saoudite auprès d’habitants étroitement liés à leurs traditions et qui se tournent vers l’avenir avec enthousiasme et dynamisme. C’est un aspect qui nous fascine. Chaque élément qui compose l’île de Sindalah est conçu pour rassembler les gens, leur permettre de vivre en plein air et d’entretenir une relation étroite avec ce magnifique environnement», souligne-t-il.

Les experts et les ingénieurs chargés du développement de ce gigantesque projet accordent une attention particulière à la préservation de l’habitat naturel. En effet, ils veillent à ne pas le perturber ni l’altérer. Selon M. Dini, ils trouvent une «source d’inspiration» dans les caractéristiques naturelles vierges, le littoral et les rochers de l’île. En effet, chaque construction est conçue de manière à mettre en évidence les forces de la nature: soleil, vent et mer.

«La forme que prennent les bâtiments rappelle celle des rochers que la nature a sculptés sur l’île», explique M. Dini. Le sable de Sindalah et les coquillages servent de matériaux de base à la construction du village. Des matériaux semi-transparents uniques captent la lumière du soleil couchant et illuminent les façades des hôtels tournés vers l’ouest. Au-dessous des toits de la promenade Marina, de précieux cristaux colorés évoquent les coraux et reflètent les rayons de lumière qui proviennent de la mer», explique-t-il.

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L’île de Sindalah sera le premier projet concret de Neom, le mégaprojet de ville intelligente en Arabie saoudite. (Photo fournie)

Les projets entrepris dans le cadre du développement de la ville de Neom sont axés sur la durabilité, la conservation et la préservation de l’environnement naturel; cet environnement figure parmi les plus préservés du monde. Le caractère vierge et unique de l’environnement marin qui abrite Neom est une donnée essentielle pour que cette ville atteigne son objectif.

«Comme pour les autres projets menés sous la bannière de Neom, nous nous engageons avant tout à repenser les notions de conservation et de préservation de l’environnement. Neom souhaite transformer Sindalah en une destination de choix qui épouse l’environnement qui l’entoure», explique à Arab News Antoni Vives, responsable de la planification urbaine chez Neom.

Dini
Antoni Vives. (Fourni)

Conformément à la vision et à l’objectif de Neom – prévenir la dégradation de l’environnement et régénérer la nature –, Sindalah mettra en valeur et préservera la flore et la faune sous-marines uniques de la mer Rouge. Pour y parvenir, l’île adoptera une économie durable et circulaire, à l’instar de la ville de Neom. M. Vives précise que Sindalah cherchera à obtenir plusieurs certifications importantes liées au développement durable, en conformité avec la stratégie adoptée par Neom. Parmi ces certifications, citons la certification Leed Platine et la certification de développement durable Envision pour les développements des hôtels, ainsi que la certification GEO relative aux aménagements paysagers et aux terrains de golf.

«La vision de la ville de Neom s’articule autour de la mer et des paysages environnants, de la diversité des espèces et des habitats et autour du riche patrimoine culturel du pays», affirme M. Vives. «Nous sommes conscients du rôle que jouent ces éléments: ils contribuent à renforcer la biodiversité et l’identité culturelle de la région et de la planète. Nous souhaitons établir de nouvelles normes en matière de gestion de l’environnement, tout en protégeant et en améliorant notre écosystème naturel.»

La navigation de plaisance est une activité importante sur le plan économique qui est de plus en plus populaire dans le monde entier. Pourtant, il arrive qu’elle nuise à l’environnement. Ses impacts sont nombreux: effets de l’ancrage sur les algues marines, bruit des moteurs, toxicité des produits antisalissure et transport de certaines espèces exotiques. Parmi les autres répercussions, citons le déversement d’eaux usées, la pollution de l’air, les fuites de carburant et d’huile, les sédiments en suspension, le déversement d’eaux noires et de déchets marins, la diffusion de lumières artificielles et la nourriture des animaux.

Les bateaux, les grands yachts et les autres navires de mer déversent souvent leurs déchets en mer. Pour combattre ces pratiques, Neom appliquera des réglementations qui visent à préserver l’habitat naturel de la région. M. Vives affirme que l’île de Sindalah sera soumise à des évaluations régulières pour mesurer l’impact des activités sur l’environnement et la société. L’objectif est «de garantir le respect des réglementations en vigueur, ce qui permettra de corriger la situation lorsque cela s’avérera nécessaire».

«Des dispositifs qui permettent de réduire l’impact sur l’environnement et l’écologie sont également mis en place au cours de la construction», précise M. Vives.

«La vision de Neom s’articule autour de la lutte contre les comportements nuisibles à l’environnement. Notre priorité est de protéger nos océans et nos récifs. Nous ferons respecter les règles environnementales établies par Neom dans l’île de Sindalah. Dans ce contexte, les moyens de transport écologiques seront utilisés sur l’île. Les navires électriques et les bateaux fonctionnant à l’énergie verte font partie des moyens de transport privilégiés», conclut-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En mars, la production industrielle saoudienne a augmenté de 2 %, grâce à une forte progression de l'industrie manufacturière

 L'IPI est passé de 105,4 en février à 106,5 en mars, soit une hausse de 1,1 % sur une base mensuelle, selon les données préliminaires de l'Autorité générale des statistiques. Shutterstock
L'IPI est passé de 105,4 en février à 106,5 en mars, soit une hausse de 1,1 % sur une base mensuelle, selon les données préliminaires de l'Autorité générale des statistiques. Shutterstock
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  • L'IPI est passé de 105,4 en février à 106,5 en mars, reflétant une augmentation de 1,1 % sur une base mensuelle, selon les données préliminaires de l'Autorité générale des statistiques.
  • Ces données soulignent l'élan continu de la base industrielle non pétrolière du Royaume, un pilier clé de la stratégie de diversification économique Vision 2030.

RIYAD : L'indice de la production industrielle de l'Arabie saoudite a augmenté de 2 % en glissement annuel en mars 2025, grâce à une forte croissance de l'industrie manufacturière, en particulier dans les secteurs de la chimie et de l'alimentation, selon des données officielles.

L'IPI est passé de 105,4 en février à 106,5 en mars, reflétant une augmentation de 1,1 % sur une base mensuelle, selon les données préliminaires de l'Autorité générale des statistiques.

Le sous-indice manufacturier a enregistré une augmentation annuelle de 5,1 % en mars par rapport au même mois en 2024. Cette croissance a été soutenue par une augmentation de 14,3 pour cent dans la fabrication de produits chimiques et la fabrication de produits alimentaires, qui a augmenté de 6,9 pour cent.

Ces données soulignent l'élan continu de la base industrielle non pétrolière du Royaume, un pilier clé de la stratégie de diversification économique Vision 2030.

Dans un communiqué, GASTAT a déclaré : "Sur une base mensuelle, le sous-indice de l'activité manufacturière a montré une augmentation de 2,9 pour cent, soutenue par la hausse de l'activité de la fabrication de produits chimiques et de produits chimiques, qui a augmenté de 7,2 pour cent, et la fabrication de produits alimentaires qui a augmenté de 12,4 pour cent".

L'activité des mines et des carrières, qui comprend l'extraction de pétrole brut, a baissé de 0,2 % en mars par rapport à l'année précédente. L'Arabie saoudite a produit 8,96 millions de barils de pétrole par jour au cours du mois, soit une légère baisse par rapport aux 8,97 millions de bpj de l'année précédente. Sur une base mensuelle, l'activité minière a augmenté de 0,1 %.

Les autres secteurs ont affiché des performances mitigées. La production de produits minéraux non métalliques a augmenté de 6,1 % en glissement annuel, tandis que le segment des métaux de base a chuté de 6,6 %, mais a légèrement augmenté de 1,4 % par rapport à février.

La production d'appareils électriques a augmenté de 4 % en glissement annuel mais a diminué de 1,1 % en glissement mensuel. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Le segment du papier et des produits en papier a connu une augmentation annuelle de 1 % et une augmentation de 0,6 % par rapport au mois précédent. La production de meubles s'est contractée de 15,7 % en glissement annuel mais a augmenté marginalement de 0,2 % en glissement mensuel.

Les autres activités économiques au sein du secteur manufacturier ont augmenté de 0,4 pour cent d'une année sur l'autre et de 0,3 pour cent d'un mois sur l'autre.

Pendant ce temps, le sous-indice de la fourniture d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné a baissé de 0,9 % en glissement annuel et de 7,7 % en glissement mensuel. En revanche, les activités d'approvisionnement en eau, d'assainissement et de gestion des déchets ont augmenté de 15 % sur un an et de 3,7 % par rapport à février.

Dans l'ensemble, les activités industrielles liées au pétrole ont augmenté de 0,5 pour cent en rythme annuel et de 0,1 pour cent en rythme mensuel en mars. Les activités non pétrolières, qui englobent l'industrie manufacturière et les services publics, ont augmenté de 5,6 % en glissement annuel et de 3,3 % en glissement mensuel.

L'indice de la production industrielle mesure les changements dans la production industrielle sur la base du cadre de la classification internationale type par industrie, couvrant les secteurs de l'exploitation minière, de la fabrication, des services publics et de la gestion des déchets.


Des investisseurs du monde entier se réunissent à l'occasion du sommet de l'hôtellerie du futur

Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords les plus impactantes de la région. (Photo Fournie))
Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords les plus impactantes de la région. (Photo Fournie))
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  • Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords.
  • Les leaders de l'industrie exploreront des modèles d'investissement innovants et renforceront les partenariats.

RIYADH : Plus de 1 000 innovateurs du secteur du tourisme, investisseurs et opérateurs hôteliers du monde entier se joindront à des représentants du gouvernement à Riyad pour l'édition 2025 du Future Hospitality Summit (Sommet de l'hôtellerie du futur).

Prévu du 11 au 13 mai au Mandarin Oriental Al Faisaliah, cet événement de trois jours s'articulera autour du thème "Where Vision Shapes Opportunity" (Où la vision façonne l'opportunité), et proposera un programme dynamique de tables rondes, de présentations d'investissements et de signatures d'accords de haut niveau.

Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords les plus importantes de la région.

Le sommet 2025, organisé aux côtés de partenaires stratégiques tels que NEOM, Red Sea Global, Taiba Investments et le Fonds de développement du tourisme, intervient alors que l'Arabie saoudite fait progresser l'une des stratégies les plus ambitieuses du monde en matière de tourisme et d'hôtellerie.

Soutenu par un pipeline de développement de 110 milliards de dollars, le Royaume vise à offrir plus de 362 000 nouvelles chambres d'hôtel d'ici à 2030.

Rien qu'en 2023, le secteur de l'hôtellerie a contribué à hauteur de 444,3 milliards de SR (118,4 milliards de dollars) au produit intérieur brut national.

Les leaders de l'industrie présents à FHS 2025 exploreront des modèles d'investissement innovants, répondront aux besoins en matière de développement des talents et renforceront les partenariats conformément à la mission de Vision 2030, qui consiste à diversifier l'économie et à faire de l'Arabie saoudite une destination mondiale de premier plan pour les affaires, la culture et le tourisme religieux.

"FHS Saudi Arabia continue d'être un moteur essentiel pour les investissements dans l'hôtellerie et 2025 ne fera pas exception à la règle", a déclaré Jonathan Worsley, président de The Bench, à Arab News.

"Avec plus de 1 000 délégués attendus à Riyad, y compris un pool élargi d'investisseurs, nous prévoyons une forte augmentation du volume des transactions et une vague substantielle de nouvelles opportunités. Bien qu'il soit difficile de quantifier les résultats exacts, tout indique qu'il s'agit d'une nouvelle année record".

Selon M. Worsley, plus d'une douzaine d'accords ont déjà été confirmés avant le sommet.

"L'année dernière, 17 accords majeurs ont été signés lors du FHS Saudi Arabia et nous sommes en bonne voie pour dépasser ce chiffre cette année. Nous prévoyons que la valeur totale des accords dépassera les records précédents, grâce à des projets et des opportunités significatifs dans les principaux centres et les destinations émergentes telles qu'Aseer et Al-Ahsa", a-t-il déclaré.

M. Worsely a ajouté : "Les partenariats forgés lors du salon FHS Saudi Arabia renforceront le positionnement de l'Arabie saoudite dans le secteur de l'hôtellerie mondiale." Riyad, Jeddah, La Mecque et Médine restent des pôles d'investissement clés, tandis que l'intérêt pour les développements à usage mixte, les résidences de marque et les projets d'écoluxe s'accroît.

Worsely a déclaré : "Il y a une forte demande pour des produits distinctifs et haut de gamme - de la gastronomie et des loisirs aux développements à usage mixte qui mélangent l'hôtellerie, la vente au détail et la culture.

Il a ajouté : "Notre sommet n'est pas seulement un forum de discussion - c'est un marché où les investisseurs rencontrent des opportunités. Chaque table ronde et chaque séance de réseautage sont conçues pour faire avancer la conversation.

L'agenda 2025 présentera également deux nouvelles plateformes : le "NextGen Investment Forum", axé sur le développement de la main-d'œuvre dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, et la deuxième édition de "Startup Den", qui mettra en lumière les entreprises en phase de démarrage qui stimulent l'innovation.

Le secteur du tourisme en Arabie saoudite connaît une croissance rapide, avec des arrivées internationales atteignant 30 millions en 2024, avec un objectif de 70 millions d'ici 2030, selon un communiqué de presse du ministère du tourisme.

Les recettes provenant des touristes internationaux ont bondi de 148 % en 2024 par rapport à 2019, soit le taux de croissance le plus élevé parmi les pays du G20.

L'Arabie saoudite connaît l'une des transformations les plus ambitieuses que le monde ait jamais connues dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme. Duncan O'Rourke, PDG d'Accor pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie-Pacifique

Un rapport annuel de performance publié en avril a mis en évidence le nombre record de pèlerins, les étapes culturelles et les événements internationaux majeurs, tous stimulés par des investissements stratégiques, des réformes réglementaires et des mégaprojets transformateurs.

"Alimenté par les objectifs ambitieux de Vision 2030, le secteur du tourisme en Arabie saoudite présente un paysage d'investissement convaincant, comme en témoigne sa contribution record au PIB de 444,3 milliards de SR en 2023, représentant 11,5 % de l'économie nationale", a déclaré Oussama El-Kadiri, associé et responsable de l'hôtellerie, du tourisme et des loisirs chez Knight Frank dans un communiqué.

Il a ajouté : "Cette croissance reflète l'initiative stratégique du Royaume de se positionner comme une destination touristique mondiale de premier plan".

Les opérateurs du secteur de l'hôtellerie et de la restauration étendent rapidement leur présence pour répondre à la croissance du secteur, avec Accor - l'un des principaux sponsors de l'événement - qui élargit sa présence dans les villes principales et secondaires.

"L'Arabie saoudite connaît l'une des transformations les plus ambitieuses que le monde ait jamais connues dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme", a déclaré à Arab News Duncan O'Rourke, directeur général d'Accor pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie-Pacifique.

Il a ajouté : " La présence de Accor en Arabie Saoudite comprend 45 hôtels sous 15 marques et plus de 17 000 clés. Il ne s'agit pas seulement d'une croissance. Il s'agit d'un héritage, d'un partenariat et d'un objectif. Et nous sommes honorés d'en faire partie".

M. O'Rourke a déclaré que la demande de produits diversifiés était en hausse. "Du point de vue de Accor, nous constatons une forte traction sur tous les segments, avec un accent sur les résidences de marque, les séjours prolongés et les marques de milieu de gamme, qui offrent une valeur attrayante tout en répondant aux besoins des séjours de longue durée et des groupes."

En ce qui concerne les prix, O'Rourke a noté que le taux journalier moyen du Royaume en 2024 reflète des fondamentaux solides avec "l'ADR de Riyadh augmentant d'environ 10-12 pour cent d'une année sur l'autre".

En préparation des méga-événements mondiaux tels que l'Expo 2030 et la Coupe du Monde de la FIFA 2034, Accor donne également la priorité à la flexibilité et aux stratégies localisées pour répondre à l'évolution des demandes du marché.

"Préparer nos équipes pour l'avenir n'est pas seulement une priorité stratégique, c'est la façon dont nous vivons notre raison d'être", a déclaré O'Rourke. "En bref, nous ne nous contentons pas de répondre aux évolutions du marché du travail, nous contribuons à les façonner."

FHS Saudi Arabia 2025 offrira un mélange dynamique de sessions principales, de tables rondes d'investisseurs et de panels sectoriels, avec un fort accent sur l'ESG, l'intégration culturelle et l'exécution efficace des projets.

Alors que les giga-projets prennent de l'ampleur, que l'on prévoit des transactions record et que l'intérêt des investisseurs s'étend à de nouveaux sous-secteurs, le sommet de cette année devrait être un moment décisif pour l'industrie hôtelière en Arabie saoudite. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une startup saoudienne d’IA révolutionne le recrutement et soutient l’entrepreneuriat

Des visiteurs lors d'un salon de l'emploi à Riyad. (Fourni)
Des visiteurs lors d'un salon de l'emploi à Riyad. (Fourni)
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  • AIYAH offre un accès aux opportunités, aux idées et aux connexions pour les startups, les investisseurs et les professionnels du monde entier
  • La mission de l'entreprise s'aligne sur les objectifs de Vision 2030, en soutenant la saoudisation et en facilitant les opportunités d'investissement

RIYAD : L'intelligence artificielle stimule la croissance de l'entrepreneuriat en Arabie saoudite, les fondateurs de startups utilisant la technologie pour relever les défis locaux, accroître l'efficacité et faire progresser les objectifs économiques de la Vision 2030. Bénéficiant de politiques gouvernementales favorables et de talents émergents, ces startups positionnent le Royaume comme un pôle technologique mondial en plein essor.

L'une de ces entreprises est AIYAH, qui utilise l'IA pour combler le fossé entre les startups, les talents, les investisseurs et les universités. La mission de l'entreprise s'aligne sur les objectifs de Vision 2030, en soutenant la saoudisation et en offrant une passerelle vers une expérience saoudienne authentique.

"Accélérer la réalisation des objectifs de Vision 2030 doit être la priorité", a déclaré Sahiqa Bennett, cofondatrice et directrice générale d'AIYAH, à Arab News.

"C'est essentiellement pour cette raison qu'AIYAH a été créée, pour accélérer le processus. Ces objectifs sont liés à l'innovation, à l'arrivée de startups innovantes ou aux solutions qu'ils recherchent, ainsi qu'aux talents," a-t-elle révélé. 

Fondée en 2024 par Bennett et Naila Kiani, AIYAH sert de solution de talent alimentée par l'IA et de passerelle vers l'écosystème d'innovation du Royaume.

Avant de lancer la plateforme, Bennett a passé plus de deux ans à étudier le monde virtuel et les moyens de le relier à l'arène physique pour l'interaction humaine.

Mme Bennett explique que sa décision de cofonder AIYAH découle des questions fréquentes qu'elle recevait au sujet de sa fascination pour l'Arabie saoudite et sa scène technologique en plein essor.

« Pourquoi cherchez-vous à vous installer en Arabie saoudite ? Pourquoi venir autant en Arabie saoudite et que se passe-t-il au Moyen-Orient qui ne se passe pas ici ? "Les gens ne croyaient presque pas certaines des choses que je leur disais, » a-t-elle noté. 

Au cours de ses recherches, Mme Bennett a été surpris par le nombre de personnes qui ne comprenaient pas parfaitement Vision 2030, bien qu'elles soient familiarisées avec ses concepts généraux. Beaucoup ne savaient pas comment exploiter les opportunités qui se présentaient dans le Royaume.

Elle a également noté que son processus de recherche a consisté à "parler à des gens dans le Royaume et hors du Royaume, en leur demandant s'ils en connaissaient assez sur l'Arabie saoudite et la Vision 2030".

Plusieurs autres facteurs ont influencé la décision de Mme Bennett de cofonder AIYAH, l'un des plus urgents étant la difficulté de trouver et de placer les bons talents.

Elle a rencontré de nombreuses histoires de recruteurs tentant de pourvoir des milliers de postes - parfois jusqu'à 10 000 - mais s'efforçant d'identifier les candidats adéquats.

Parallèlement, elle a souvent entendu parler de demandeurs d'emploi qui tentaient d'entrer sur le marché saoudien par le biais de plateformes traditionnelles telles que LinkedIn, dont les candidatures restaient lettre morte, sans proposition d’entretien.

"Je me suis dit qu'il fallait que je construise une passerelle qui ouvre littéralement la porte et vous accueille, qui vous donne une chance de voir ce qui se passe et qui accélère la façon dont vous vous engagez et dont vous devenez visible, et qui vous donne au moins une chance", a-t-elle déclaré.

Ce décalage entre les recruteurs et les demandeurs d'emploi révèle une inefficacité plus large dans le processus d'embauche. Mme Bennett souligne combien il est difficile pour les candidats de se démarquer lorsqu'ils sont en concurrence avec des centaines, voire des milliers, d'autres personnes pour la même opportunité.

L'Arabie saoudite a connu un taux de chômage global de 3,7% au troisième trimestre 2024, en baisse de 0,5% par rapport à la même période en 2023, selon l'Autorité générale des statistiques.

Cette amélioration s'est produite parallèlement à une augmentation de la participation globale de la main-d'œuvre - y compris les Saoudiens et les non-Saoudiens - qui a atteint 66,6%, reflétant une augmentation de 0,2% en glissement annuel et un gain de 0,4% par rapport au trimestre précédent.

Du côté des employeurs, Mme Bennett note que les recruteurs ont été débordés. Nombre d'entre eux n'ont tout simplement pas pu gérer le volume de candidatures, ce qui a rendu difficile l'identification des bons candidats parmi des boîtes de réception débordantes et des candidatures non filtrées.

"Il y a tellement d'aspects du processus de recrutement qui sont tout simplement décourageants", a-t-elle affirmé.

« Nous essayons de redonner de la dignité au processus. Il est en effet décourageant de postuler à un emploi, de ne pas recevoir de réponse et d'avoir l'impression de ne pas être à la hauteur », a-t-elle regretté. 

J'essaie de renverser la situation et de dire : « Laissez les opportunités venir à vous, que vous soyez fondateur d'une startup, investisseur ou talentueux. Laissez-vous convaincre, et ensuite vous choisirez parmi les candidats ». 

AIYAH s'appuie sur l'IA pour rationaliser les connexions entre les investisseurs, les employeurs et les demandeurs d'emploi. Plutôt que de demander aux utilisateurs de postuler à des centaines de postes - souvent aux côtés de milliers de concurrents - la plateforme propose une fonction d'entretien alimentée par l'IA.

Cet outil permet aux individus de se présenter par le biais d'une vidéo, offrant ainsi aux employeurs et aux investisseurs une présentation plus personnelle et plus directe. Cette innovation, explique Mme Bennett, a été inspirée par une lacune dans les plateformes existantes.

« Je vais combiner les meilleurs éléments de certaines plateformes. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui rassemble tout le monde en tant que communauté - mais avec l'intention, la communauté avec l'intention », a-t-elle noté. 

En développant ce qui différencie AIYAH des plateformes d'emploi traditionnelles telles que LinkedIn, Mme Bennett souligne son approche proactive.

« Ce qui nous différencie, c'est que nous garantissons que tout le monde peut passer un entretien. Il suffit de venir sur la plateforme, de s'inscrire et de passer un entretien. Vous n'avez même pas besoin d'attendre un emploi, présentez-vous et soyez proactif pour que l'on vous voie », a-t-elle expliqué. 

« Je pense que c'est là la plus grande différence », a-t-elle lancé. 

Mme Bennet reconnaît les atouts de LinkedIn, notamment en ce qui concerne l'établissement de relations humaines, mais il estime que sa fonctionnalité dans le domaine de l'embauche laisse à désirer.

"Je pense qu'il y a de bonnes choses sur LinkedIn, mais quand il s'agit de recrutement et d'embauche, je l'appelle un trou noir - je l'appelle l'endroit où les choses se perdent", a-t-elle affirmé.

Mme Bennet estime que si LinkedIn n'a pas beaucoup évolué en vingt ans, le monde - et ses besoins en matière de recrutement -, lui, a changé.

« Et c’est là toute la différence. J’ai l’impression que leurs modèles sont restés figés — LinkedIn est une entreprise vieille de vingt ans, et elle n’a pas besoin de se réinventer ou d’évoluer, puisqu’elle continue de générer des revenus, » a-t-elle confié.

« Pourtant, le monde a évolué… et avec lui, les attentes et les besoins des individus », a-t-elle souligné.

"Je pense que le modèle traditionnel est brisé depuis très longtemps. Je pense que l'aspect humain des choses doit vraiment rester présent", a-t-elle noté. 

Selon Mme Bennett, LinkedIn a toujours sa raison d'être en ce qui concerne la mise en réseau et la connectivité sociale. Mais, selon elle, dans le domaine du recrutement, les demandeurs d'emploi et les professionnels de l'embauche sont de plus en plus frustrés par ses limites.

Cet engagement en faveur de l'accessibilité est le fruit de plus de deux années de recherche sur l'évolution des besoins du marché. Depuis son lancement récent, AIYAH s'est efforcé de combler le fossé entre les startups, les talents et les opportunités grâce à une stratégie de déploiement progressif.

Dans sa première phase, la plateforme permet aux startups de s'inscrire et aux demandeurs d'emploi de se présenter et de postuler à des postes. La prochaine phase s'étendra aux investisseurs et aux employeurs, parallèlement à des partenariats avec des centres mondiaux et des universités locales et internationales.

« Nous procédons par étapes, en invitant des entreprises qui s'alignent sur la Vision 2030, à savoir les deep tech et les startups du monde entier. Les conversations que nous avons actuellement concernent plus de 5 000 startups du monde entier qui entrent dans le Royaume », a-t-elle précisé. 

« D'un autre côté, c'est très important. Nous nous intéressons à la saoudisation, aux programmes d'études supérieures et aux exigences de haut niveau pour certains projets », a-t-elle ajouté. 

La mission de l'entreprise repose sur cinq piliers fondamentaux : faire progresser les objectifs de Vision 2030, soutenir la saoudisation, favoriser un écosystème de startups plus fort, faciliter les opportunités de licences et d'investissements, et offrir un point de vue réaliste sur la transformation en cours de l'Arabie saoudite.

Elle cherche également à remettre en question les idées fausses sur le Royaume tout en donnant aux employeurs les moyens d'adopter l'IA de manière significative.

Grâce à son modèle d'embauche alimenté par l'IA, AIYAH vise à accélérer le développement du capital humain et à élargir le potentiel d'investissement et de recrutement dans le pays.

Mme Bennett souligne également l'importance de veiller à ce qu'aucun groupe démographique ne soit laissé pour compte à mesure que l'IA remodèle les industries. Au cours de l'entretien, elle a clairement indiqué que l'inclusivité était une priorité essentielle pour l'entreprise.

À l'avenir, AIYAH prévoit d'offrir une formation à l'IA et des compétences numériques aux personnes plus âgées ou moins à l'aise avec la technologie, en veillant à ce que la plateforme reste accessible et soutienne un avenir professionnel véritablement inclusif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com