Les ministres saoudien et irakien de l’énergie discutent d'un projet de partage de l’énergie

Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, s'est entretenu à Riyad avec le ministre irakien de l’Électricité, Ziad Ali Fadel. Ils ont discuté des développements récents d'un projet qui reliera les réseaux électriques des deux pays. (SPA)
Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, s'est entretenu à Riyad avec le ministre irakien de l’Électricité, Ziad Ali Fadel. Ils ont discuté des développements récents d'un projet qui reliera les réseaux électriques des deux pays. (SPA)
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Publié le Mercredi 12 avril 2023

Les ministres saoudien et irakien de l’énergie discutent d'un projet de partage de l’énergie

  • Le projet d'interconnexion saoudo-irakien améliorera la fiabilité des réseaux électriques dans les deux pays
  • Les deux ministres ont évoqué le partage de l'expérience du Royaume dans le domaine des compteurs intelligents

RIYAD: Le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, s'est entretenu mercredi à Riyad avec le ministre irakien de l'Électricité, Ziad Ali Fadel, au sujet des développements récents d'un projet qui reliera les réseaux électriques des deux pays.

Le projet d'interconnexion saoudo-irakien améliorera la fiabilité des réseaux électriques dans les deux pays, réalisera des gains économiques, améliorera l'échange d'énergie optimal pour la production d'électricité et attirera les investissements dans des projets de production d'électricité.

Ont également été étudiées, au cours de la réunion, les opportunités de coopération entre le Royaume et l'Irak dans les énergies renouvelables, tout en bénéficiant des capacités d'ACWA Power et de sa contribution au développement de futurs projets en Irak.

Les deux ministres ont également discuté du partage de l'expérience du Royaume dans le domaine des compteurs intelligents ainsi que des opportunités pour les entreprises saoudiennes de participer, aux côtés des entreprises irakiennes, en tant qu'entrepreneurs et fabricants, au développement d'infrastructures pour les compteurs intelligents.

La délégation irakienne a été informée des réformes financières et réglementaires qu’a connues le secteur de l'électricité dans le Royaume au cours des trois dernières années.

En juin 2022, le ministre saoudien de l'Énergie a rencontré le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismaïl pour discuter de la connexion des réseaux électriques des deux pays ainsi que des moyens de renforcer la coopération dans les domaines de l'énergie à travers le Conseil de coordination saoudo-irakien.

L'Arabie saoudite et l'Irak ont ​​signé un protocole d'accord en janvier dernier pour connecter leurs réseaux électriques.

Cet accord vise à partager les réserves de production d'électricité et à échanger de l'électricité pour une utilisation d'urgence en cas de coupures de courant.

Les liens économiques de l'Arabie saoudite avec l'Irak se sont considérablement améliorés récemment.

Lors d'une visite à Bagdad en février dernier, le prince Faisal ben Farhane, ministre des Affaires étrangères du Royaume, a déclaré que l'Irak jouait un rôle essentiel dans le renforcement de la stabilité dans la région.

Le prince Faisal a également mis en relief la profondeur des relations avec l'Irak, affirmant que les liens entre les deux pays avaient récemment connu une «forte impulsion».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews,com

 


Trump atterrit aux Emirats arabes unis, dernière étape de sa tournée dans le Golfe

Le président des Émirats arabes unis, le sheikh Mohamed ben Zayed, assiste à l'accueil de son homologue américain Donald Trump au terminal présidentiel d'Abou Dhabi, le 15 mai 2025. (AFP)
Le président des Émirats arabes unis, le sheikh Mohamed ben Zayed, assiste à l'accueil de son homologue américain Donald Trump au terminal présidentiel d'Abou Dhabi, le 15 mai 2025. (AFP)
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ABOU DHABI: Le président américain, Donald Trump, est arrivé jeudi aux Emirats arabes unis, troisième et dernière étape de sa tournée dans le Golfe, après l'Arabie saoudite et le Qatar, selon deux  journalistes de l'AFP.

L'avion présidentiel a atterri à l’aéroport d'Abou Dhabi, où M. Trump espère glaner de nouvelles  promesses d'investissements et de commandes, après celles déja engrangées à Riyad et Doha.


Trump à Abou Dhabi après Riyad et Doha

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  • Adepte d'une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l'amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes
  • Et s'il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c'est en bonne partie dû à l'insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane

DOHA: Déjà fêté en Arabie saoudite et au Qatar, Donald Trump conclut jeudi aux Emirats arabes unis, une tournée dans le Golfe ponctuée de spectaculaires annonces économiques et d'un coup d'éclat sur la Syrie.

Il n'est toutefois pas exclu que l'impulsif président américain change ses projets.

Il a évoqué mercredi la "possibilité" d'un déplacement en Turquie jeudi si son homologue russe Vladimir Poutine s'y rendait afin de parler de l'issue de la guerre en Ukraine, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

S'il ne va pas à Istanbul, Abou Dhabi lui offrira à son tour un accueil plein de pompe, ce à quoi le président américain s'est montré très sensible depuis son arrivée à Ryad mardi.

Cette tournée de trois pays du Golfe est le premier déplacement international important de Donald Trump, après son passage à Rome pour les funérailles du pape.

Milliards 

Comme pendant son premier mandat, il a boudé les alliés occidentaux traditionnels au profit de ces monarchies pétrolières et gazières, richissimes et de plus en plus influentes sur la scène diplomatique internationale.

Mais alors qu'en 2017 il avait profité de son passage dans la région pour aller en Israël, il ne fera pas le voyage cette fois, ce qui, selon les analystes, confirme un froid avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Donald Trump ne devrait pas repartir des Emirats arabes unis sans avoir glané des promesses d'investissements et de commandes aux montants aussi faramineux que difficilement vérifiables sur le long terme.

L'Arabie saoudite a par exemple promis 600 milliards de dollars d'investissements, tandis que la compagnie Qatar Airways a passé une gigantesque commande à l'avionneur américain Boeing pour 200 milliards de dollars.

Adepte d'une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l'amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes.

Et s'il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c'est en bonne partie dû à l'insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Président syrien "séduisant" 

Le dirigeant de fait du royaume saoudien a su répondre aux attentes de faste monarchique et de "deals" spectaculaires du président républicain pour provoquer cette entrevue, la première du genre en 25 ans.

Donald Trump en a retiré une excellente impression du chef d'Etat syrien, qui a par le passé figuré sur une liste de jihadistes recherchés par les Etats-Unis, et qu'il a décrit comme un homme "jeune et séduisant".

L'ancien promoteur immobilier a aussi très clairement confirmé la rupture avec la stratégie diplomatique de l'ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d'appels au respect des droits humains et à la démocratie.

Ces notions n'ont pas été mises en avant dans le Golfe par le président américain, qui s'est bien gardé, contrairement à son prédécesseur, de commenter l'assassinat en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en Turquie

Dans un discours remarqué à Ryad, Donald Trump, dont la famille a de très importants intérêts financiers privés dans le Golfe, a au contraire rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Ne pas "sonder les âmes" 

"Trop de présidents américains ont été affectés par la notion selon laquelle c'est notre travail de sonder les âmes de dirigeants étrangers et d'utiliser l'action américaine pour faire justice", a-t-il déclaré.

"C'est le travail de Dieu de rendre la justice, le mien est de défendre l'Amérique", a encore dit l'ancien promoteur immobilier.

L'extrait vidéo du discours, qui étrille la doctrine interventionniste chère à des républicains de la vieille école, a été partagé sur X par le vice-président JD Vance.

Ce dernier, qui soutient ouvertement des partis d'extrême-droite en Europe, a applaudi "la meilleure explication d'une politique étrangère intelligente et réaliste que j'aie jamais entendue de la part d'un président américain".


L'armée israélienne dit avoir «éliminé» un membre du Hezbollah au Liban

Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
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  • L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban
  • En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban

Jérusalem, Non défini: L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban, où les autorités ont fait état d'un mort dans une frappe de drone sur une voiture.

En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban, surtout dans le sud du pays, frontalier du nord du territoire israélien.

Dans un communiqué, l'armée israélienne dit avoir "mené une frappe dans la région de Qaaqaiyat al-Jisr, dans le sud du Liban, éliminant un commandant" local.

A Beyrouth, le ministère de la Santé a fait état d'un mort dans une frappe de drone israélienne visant une voiture dans ce secteur.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hezbollah, groupe islamiste armé soutenu par l'Iran, a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, affirmant agir en soutien au Hamas, son allié.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, sorti très affaibli du conflit.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre mais l'armée israélienne continue de bombarder le Liban, disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah, et a maintenu des positions dans le sud du territoire libanais.