Loach, Anderson, Breillat: les 19 films en compétition au 76e Festival de Cannes

La réalisatrice française du festival de Cannes, Iris Knobloch, et le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Fremaux, posent pour une photo après avoir tenu une conférence de presse pour annoncer la sélection officielle du 76e Festival de Cannes à Paris, le 13 avril 2023 (Photo, AFP).
La réalisatrice française du festival de Cannes, Iris Knobloch, et le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Fremaux, posent pour une photo après avoir tenu une conférence de presse pour annoncer la sélection officielle du 76e Festival de Cannes à Paris, le 13 avril 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 14 avril 2023

Loach, Anderson, Breillat: les 19 films en compétition au 76e Festival de Cannes

  • Basé sur un livre du Britannique Martin Amis, le réalisateur d'«Under the skin» fait son entrée en compétition avec une histoire située à Auschwitz
  • Le cinéaste finlandais de «L'homme sans passé» (Grand Prix en 2002 à Cannes), maître de la mélancolie, revient avec son 19e film

PARIS: De l'Américain Wes Anderson au Britannique Ken Loach en passant par la Française Catherine Breillat: voici les 19 films en lice pour la Palme d'Or lors du 76e Festival de Cannes:

«Club Zero» de Jessica Hausner

Remarquée en 2019 avec "Little Joe", la cinéaste autrichienne réalise un film sur la jeunesse, avec Mia Wasikowska dans le rôle d'une enseignante, qui noue des liens très forts avec cinq de ses élèves.

«The Zone of Interest» de Jonathan Glazer

Basé sur un livre du Britannique Martin Amis, le réalisateur d'"Under the skin" fait son entrée en compétition avec une histoire située à Auschwitz. Celle d'un officier nazi qui s'est épris de la femme du commandant du camp d'extermination.

«Les feuilles mortes» d'Aki Kaurismaki

Le cinéaste finlandais de "L'homme sans passé" (Grand Prix en 2002 à Cannes), maître de la mélancolie, revient avec son 19e film, une tragi-comédie sur la rencontre entre deux solitaires, par hasard, une nuit à Helsinki.

«Les filles d'Olfa» de Kaouther Ben Hania

La réalisatrice tunisienne ("La bête et la meute") fera son entrée en compétition avec ce documentaire, un film "à la lisière de l'essai" selon Thierry Frémaux, sur une Tunisienne confrontée à la disparition de deux de ses quatre filles.

«Asteroid City» de Wes Anderson

Deux ans après "The French Dispatch" et sa brochette de stars, le réalisateur américain réunit Adrien Brody, Jason Schwartzman, Tilda Swinton ou encore Margot Robbie dans une ville fictive américaine rassemblant parents et étudiants pour des compétitions savantes.

«Anatomie d'une chute» de Justine Triet

Après "Sibyl" en 2019, la Française Justine Triet est de retour en compétition. Son 4e long-métrage raconte l'histoire une femme accusée du meurtre de son mari, avec dans le rôle titre l'Allemande Sandra Hüller qui avait conquis la Croisette en 2016 avec "Toni Erdmann".

«Monster» d'Hirokazu Kore-eda

Retour au Japon pour le cinéaste, Palme d'or en 2018 avec "Une affaire de famille", après des échappées en France et en Corée ("Les bonnes étoiles", en compétition l'an dernier), pour un film qui se déroule dans le milieu scolaire.

«Vers un avenir radieux» de Nanni Moretti

Tourné aux studios Cinecitta à Rome, le nouvel opus de l'Italien, après "Tre piani", promet de parler de "cinéma, de cirque et des années 50". Avec son actrice fétiche Margherita Buy et le Français Mathieu Amalric.

«La chimère» d'Alice Rohrwacher

L'Italienne, habituée de la compétition, revient avec "La Chimera", sur un jeune archéologue mêlé à un groupe de pilleurs de tombes dans l'Italie des années 80.

«Les herbes sèches» de Nuri Bilge Ceylan

Le cinéaste turc, Palme d'or 2014 avec "Winter Sleep", revient avec un drame se déroulant en Anatolie au centre duquel un professeur est confronté à des accusations de harcèlement.

«L'été dernier» de Catherine Breillat

Dix ans après son dernier film "Abus de faiblesse", et de graves problèmes de santé, la sulfureuse réalisatrice se penche sur une mère de famille dont la vie bascule.

«La passion de Dodin Bouffant» de Tran Anh Hung

Français d'origine vietnamienne qui avait signé "L'odeur de la papaye verte" dans les années 90, Tran Anh Hung adapte un roman sur la gastronomie, avec Juliette Binoche et Benoît Magimel.

«Rapito» de Marco Bellocchio

L'année de la Palme d'or pour le géant italien, Palme d'honneur en 2021 ? A 83 ans, il revient sur l'histoire vraie d'Edgardo Mortara, un enfant juif de 6 ans kidnappé par l'église catholique et converti de force au XIXe siècle.

«May December» de Todd Haynes

L'Américain renoue avec une de ses actrices fétiches, Julianne Moore ("Safe", Loin du paradis"), et enrôle Natalie Portman pour un drame autour d'un couple avec une importante différence d'âge.

«Firebrand» de Karim Aïnouz

Le réalisateur brésilien de "La vie invisible d'Eurídice Gusmão" (prix "Un certain regard" en 2019) fait son entrée en compétition avec un film d'époque à la cour des Tudors. Alicia Vikander joue la 6e femme du Henry VIII, incarné par Jude Law.

«The Old oak» de Ken Loach

"Tu es sûr ?", a demandé le vétéran britannique (86 ans) en apprenant sa nouvelle entrée en compétition pour un drame social, tourné dans le nord-est de l'Angleterre. Le film raconte la rencontre d’un propriétaire de pub et d’une réfugiée syrienne.

«Banel & Adama» de Ramata-Toulaye Sy

Jeune réalisatrice sénégalaise, Ramata-Toulaye Sy fait son entrée directement en compétition avec ce premier film, qui raconte une histoire d'amour absolu, confronté aux conventions sociales, dans un village reculé du nord du Sénégal.

«Perfect days» de Wim Wenders

Egalement présent hors compétition avec un documentaire sur le plasticien Anselm Kiefer, Wim Wenders ("Les Ailes du Désir", "Paris, Texas", "Buena Vista Social Club") promet de surprendre avec un film sur les toilettes publiques japonaises.

«Jeunesse» de Wang Bing

Le grand documentariste chinois, habitué des films-fleuve sur les laissés-pour-compte de son pays, est doublement présent à Cannes (compétition et séance spéciale avec "Man in black"). Dans "Jeunesse", il dépeint en 03H30 la vie des travailleurs du textile dans une cité à 150 km de Shanghaï.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com