Le ramadan, un mois idéal pour les petits commerçants qui souhaitent gagner plus d’argent

Pendant le mois de jeûne, les camions et les stands de nourriture sont omniprésents à Djeddah. Ils proposent une grande variété de plats et de boissons. (Photo fournie)
Pendant le mois de jeûne, les camions et les stands de nourriture sont omniprésents à Djeddah. Ils proposent une grande variété de plats et de boissons. (Photo fournie)
Pendant le mois de jeûne, les camions et les stands de nourriture sont omniprésents à Djeddah. Ils proposent une grande variété de plats et de boissons. (Photo fournie)
Pendant le mois de jeûne, les camions et les stands de nourriture sont omniprésents à Djeddah. Ils proposent une grande variété de plats et de boissons. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 14 avril 2023

Le ramadan, un mois idéal pour les petits commerçants qui souhaitent gagner plus d’argent

  • Le ramadan est considéré comme une opportunité lucrative par de nombreuses commerçants qui vendent des produits, en particulier alimentaires
  • Cette période est synonyme de croissance économique, à la fois pour les individus et l’ensemble du pays, en raison d’une forte consommation dans tous les secteurs

DJEDDAH: De nombreuses entreprises temporaires voient le jour pendant la période du ramadan, ce qui peut être une bonne occasion pour ceux qui veulent tenter de profiter de cette dynamique pendant le mois de jeûne.

Les experts estiment que le mois de ramadan est synonyme de croissance économique, non seulement pour les individus mais aussi pour l’ensemble du pays, en raison d’une forte consommation dans tous les secteurs. Le ramadan est considéré comme une opportunité lucrative par de nombreuses personnes qui vendent des produits, en particulier alimentaires.

Pendant le mois de jeûne, les camions et les stands de nourriture sont omniprésents à Djeddah. Ils proposent une grande variété de plats et de boissons, dont les plus populaires sont le balila (pois chiches bouillis), le foie frit, les pommes de terre frites, le knafeh, les jus de fruits, le sobia et le café.

Ces stands sont devenus un élément incontournable du ramadan, offrant des emplois saisonniers aux entrepreneurs qui profitent de l’affluence nocturne dans les rues et gagnent de l’argent en raison de la forte demande durant cette période de l’année.

Abdallah al-Majrashi, 20 ans, spécialisé dans la préparation de balila pendant le mois sacré, explique à Arab News que le ramadan est l’occasion pour lui et son frère de gagner un peu d’argent supplémentaire, mais aussi d’acquérir de l’expérience. «C’est une période idéale pour fonder une entreprise», affirme-t-il. «Ce qui m’a encouragé à prendre cette initiative, c’est le succès de mes amis qui ont participé au festival du ramadan l’année dernière au Balad.»

Il prépare son stand entre la prière de l’après-midi et celle du maghreb, tous les jours. Le revenu journalier moyen qu’il tire de ce commerce dépasse les 500 riyals saoudiens (1 riyal = 0,24 euro) et augmente pendant les week-ends en raison du grand nombre de visiteurs.

Chaque jour, les propriétaires de stands de la rue Hamad al-Jasser, très fréquentée, dans le district de Rawdah à Djeddah, s’adonnent à la vente d’une large gamme de délices, allant des samosas, sobias et desserts aux boissons traditionnelles. Badr Hawsawy, 19 ans, qui vend sur le trottoir la boisson spéciale du ramadan, le sobia, installe son petit commerce dès midi et travaille jusqu’à 18 h environ. «Le sobia est la boisson la plus appréciée lors de l’iftar et notre famille est spécialisée dans la préparation de cette boisson. C’est le meilleur moment pour moi de gagner plus d’argent», confie-t-il.

Lorsque nous avons abordé Hamadan al-Rabghi, propriétaire de l’un des plus célèbres stands de pâté de foie, traditionnellement tenu par des hommes au Balad, nous avons pu voir une longue file d’attente de visiteurs qui attendaient leur tour pour goûter à sa nourriture. «Je vends du foie frit ici depuis vingt ans et je pense que le ramadan est le mois des bénédictions parce que nous faisons de bonnes affaires», raconte  à Arab News M. Al-Rabghi, qui est en congé et remplacé par son fils.

Pour lui, il s’agit d’un travail temporaire qui génère de l’argent: «Pour beaucoup de gens comme moi, tenir un stand dans ces endroits est un moyen de gagner un revenu supplémentaire avant l’Aïd.» L’homme de 49 ans précise que les affaires sont bien meilleures cette année que les deux années précédentes. Il note aussi qu’il y a plus de stands au Balad qu’auparavant.

Une fois arrivés au Balad, les stands de ramadan s’alignent, disposés les uns à côté des autres et les marchands crient fort pour attirer des clients. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.