Reconstitution du visage d’un Égyptien antique: le ministère commente les dernières recherches

Le visage d’un Égyptien antique décédé il y a plus de 30 000 ans a récemment été reconstitué par des scientifiques (Photo, Cícero Moraes).
Le visage d’un Égyptien antique décédé il y a plus de 30 000 ans a récemment été reconstitué par des scientifiques (Photo, Cícero Moraes).
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Publié le Samedi 15 avril 2023

Reconstitution du visage d’un Égyptien antique: le ministère commente les dernières recherches

  • Selon les autorités du musée, les chercheurs brésiliens n’ont pas pris les mesures scientifiques, administratives et juridiques correctes et internationalement reconnues en matière de recherche scientifique
  • Le squelette est actuellement exposé au Musée national de la civilisation égyptienne au Caire

LE CAIRE: Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a contesté la crédibilité des recherches menées pour réimaginer le visage du squelette de l’homme de Nazlet Khater.

Le visage d’un ancien Égyptien décédé il y a plus de 30 000 ans a récemment été reconstitué par des scientifiques.

Le squelette est actuellement exposé au Musée national de la civilisation égyptienne au Caire et les suggestions de deux des chercheurs ont récemment suscité l’intérêt des réseaux sociaux.

Le ministère a publié un communiqué sur les résultats des études menées par les chercheurs brésiliens pour réimaginer le visage du squelette découvert à Nazlet Khater, en Haute-Égypte.

Selon les autorités du musée, les chercheurs brésiliens n’ont pas pris les mesures scientifiques, administratives et juridiques correctes et internationalement reconnues en matière de recherche scientifique.

«Les deux chercheurs n’ont soumis aucune demande aux autorités du musée pour photographier le squelette de Nazlet Khater afin d’en étudier les mesures anatomiques», ajoute le communiqué.

Ils n’ont pas non plus indiqué qu’ils avaient obtenu les mesures anatomiques du squelette auprès d’une autre partie, ce qui ne confère aucune crédibilité aux résultats de la recherche et aux proportions anatomiques qu’elle contient, ni au processus de réimagination du visage, précise le communiqué.

Les chercheurs se sont appuyés dans leur recherche sur la vision artistique du squelette de Nazlet Khater basée sur l’utilisation de logiciels graphiques et non sur les mesures anatomiques du squelette, ce qui a permis de parvenir à des résultats qui contredisent les normes de la recherche scientifique, indique le communiqué.

Le squelette a été découvert en 1980 près du village de Nazlet Khater dans le gouvernorat de Sohag, dans le sud de l’Égypte. Il date du Paléolithique supérieur, c’est-à-dire d’il y a environ 34 000 ans. Le squelette a été trouvé enterré avec un outil en pierre.

La mission belge opérant en Égypte l’a découvert lors de ses fouilles dans le village en 1980. Elle a transporté les restes en Belgique pour les étudier, les restaurer et les assembler en un squelette complet.

Les études menées sur les vestiges ont révélé de nombreux faits sur son propriétaire et l’environnement dans lequel il vivait.

Les scientifiques ont baptisé le squelette «homme de Nazlet Khater» en référence à l’endroit où sa dépouille a été découverte.

Le squelette de Nazlet Khater est l’une des plus importantes découvertes archéologiques en Égypte. Il a suscité un grand intérêt scientifique au niveau local et international, car il s’agit du deuxième plus ancien squelette connu d’Égypte.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.