Au Petit Palais, les trésors de «la Divine» Sarah Bernhardt

Portrait de Sarah Bernhardt par Georges Clairin, fin du XIXème siècle, exposé au Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris (photo, @parismuseescollections)
Portrait de Sarah Bernhardt par Georges Clairin, fin du XIXème siècle, exposé au Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris (photo, @parismuseescollections)
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Publié le Samedi 15 avril 2023

Au Petit Palais, les trésors de «la Divine» Sarah Bernhardt

  • Plus de 400 oeuvres, grâce à 100 prêteurs, ont été rassemblées pendant cinq ans pour l'exposition «Sarah Bernhardt, et la femme créa la star» (jusqu'au 27 août), afin de marquer le centenaire de sa mort en 1923
  • L'exposition montre également des documents rares sur sa vie avant le théâtre, comme ce registre de police recensant les courtisanes à Paris dans les années 1860-70 et où apparaît son nom

PARIS : Les mille et une facettes de la légendaire tragédienne Sarah Bernhardt sont dévoilées à Paris, au Petit Palais, avec des costumes de scène jamais montrés au public et des effets personnels jusque-là jalousement gardés par des fanatiques de la «Voix d'or».

Plus de 400 oeuvres, grâce à 100 prêteurs, ont été rassemblées pendant cinq ans pour l'exposition «Sarah Bernhardt, et la femme créa la star» (jusqu'au 27 août), afin de marquer le centenaire de sa mort en 1923.

«Il y a encore des passionnés, des fétichistes, des fanatiques et leur maison est envahie de Sarah Bernhardt», explique à l'AFP Annick Lemoine, directrice du Petit Palais.

Celle pour qui Jean Cocteau a inventé l'expression «monstre sacré» était un mythe vivant et a créé ce qui deviendra le «star system».

Parmi les raretés, les saisissants costumes de scène «que l'on ne voit absolument jamais parce qu'ils sont extrêmement fragiles», précise Annick Lemoine.

Il y a là un haut de robe et une jupe en queue d'écrevisse portés dans la comédie «Frou-Frou», le grand voile de «Phèdre», un manteau de scène brodé et sa coiffe pour «Théodora» ou encore une parure de bijoux de scène, un pagne et un pectoral en métal doré avec perles turquoises pour «Cléopâtre». Des corsets montrent également la taille de guêpe de la comédienne, célèbre pour sa maigreur.

Si beaucoup d'objets et d'oeuvres proviennent de la Bibliothèque nationale de France, de la Comédie-Française (dont elle était la star), de différents musées de France et du Metropolitan de New York, les plus fascinants viennent des collections privées.

Un particulier a ainsi prêté un singulier cordon de sonnette du palier de l'un des appartements de la comédienne, décoré avec la figurine d'un singe en porcelaine, une paire de bougeoirs sous la forme d'une tête de mort, dénotant son goût pour le macabre, un éventail ou des souliers.

L'exposition montre également des documents rares sur sa vie avant le théâtre, comme ce registre de police recensant les courtisanes à Paris dans les années 1860-70 et où apparaît son nom. Mais aussi les échanges épistolaires avec ses multiples amants, ses sculptures, d'innombrables photographies, affiches de Mucha, qu'elle a rendu célèbre, et peintures, notamment le portrait par Georges Clairin légué depuis longtemps au Petit Palais par son fils unique Maurice. «C'est notre Joconde», sourit Annick Lemoine.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.