A l'Insep, «la Relève» détecte de futures pépites paralympiques

Les athlètes participent à une journée de repérage de talents sous l'œil attentif des représentants de la fédération pour repérer les futurs champions à cinq cents jours des Jeux paralympiques de Paris 2024 à l'Institut national français du sport (INSEP) à Paris (Photo, AFP).
Les athlètes participent à une journée de repérage de talents sous l'œil attentif des représentants de la fédération pour repérer les futurs champions à cinq cents jours des Jeux paralympiques de Paris 2024 à l'Institut national français du sport (INSEP) à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 17 avril 2023

A l'Insep, «la Relève» détecte de futures pépites paralympiques

  • Comme Corentin, 24 ans, venu de La Rochelle, désireux d'essayer le tennis fauteuil
  • Quelque 25 parasportifs en herbe, présélectionnés en amont, sont là pour tester leurs aptitudes physiques

VINCENNES: "Il faut charbonner ! Mais ça peut être une super aventure !", promet Abel Aber, pratiquant de paracanoë-kayak à de jeunes parasportifs tout ouïes lors d'une journée de détection de futurs champions samedi à l'Insep.

À 500 jours des Jeux paralympiques de Paris, le programme "La relève" s'est installé pour deux jours dans le temple du haut-niveau français. Il s'agit de sa quatrième édition.

Quelque 25 parasportifs en herbe, présélectionnés en amont, sont là pour tester leurs aptitudes physiques sous le regard de représentants de fédérations venus repérer les champions de demain.

"Ça fait beaucoup de fauteuils !", glisse en riant un participant, lui aussi en fauteuil, qui essaie de se faufiler, chasuble rouge floquée à son nom, dans l'entrée de la grande halle de l'Insep.

Histoire de faire baisser le stress, le directeur des Sports du Comité paralympique et sportif français (CPSF), Jean Minier, prévient en ouvrant la journée : "on ne va pas vous demander de battre le record du monde !".

Car l'idée, renchérit la patronne du CPSF Marie-Amélie Le Fur, est surtout de les "guider". Et la triple championne paralympique d'athlétisme se réjouit que pour la première fois cette année, ils puissent tester les sports.

«Explorer d'autres sports»

Le lien ne s'épuisera pas à la fin du week-end, "on va reprendre contact avec eux" et les "conseiller", explique-t-elle à l'AFP. Pour les Jeux de Paris, il reste peu de temps, le cap est plutôt mis sur les Jeux d'hiver de 2026 ou d'été de 2028.

Sofiane, venu du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), 30 ans au compteur, pratique le parabadminton depuis un an et demi, mais doit faire une heure et quart de trajet, avec son fauteuil roulant, pour rejoindre l'entraînement.

Alors, il est venu "tester et explorer d'autres sports". À ses côtés, Clément, 30 ans lui aussi, est encore en rééducation, neuf mois après son "accident", qui le laisse debout, mais en marchant difficilement. Adepte de la course à pied, il "ne peut plus courir" et veut s'essayer à plusieurs sports.

Comme Corentin, 24 ans, venu de La Rochelle, désireux d'essayer le tennis fauteuil, ou Lucie, 19 ans, qui se voit bien faire du paratriathlon.

Avant de tester de nouveaux sports, tous se soumettent à des tests d'aptitudes : lancer de ballon, test d'équilibre, petite course ou viser un petit carré collé au mur. Pour Vincent Hybois, "head coach" du paratir à l'arc, ce test de précision est l'un de ceux qui l'intéresse le plus.

Sa discipline n'a que "deux catégories", beaucoup moins que l'athlétisme par exemple, donc peu d'élus à la fin, même si beaucoup de gens peuvent pratiquer. Il s'agit là de se repérer dans les méandres des "classifications" : les multiples catégories, définies en fonction des handicaps, qui diffèrent selon les parasports.

"À partir du moment où l'on s'intègre dans le paralympisme, on accepte les classifications, c'est comme si on critiquait l'arbitrage dans le foot", prévient Oriane Lopez, médecin, membre du comité médical du CPSF et ancienne paraathlète.

«Batailler»

Mais avant d'arriver au très haut-niveau, tous racontent leur combat pour pratiquer : entre les kilomètres avalés pour trouver un centre où s'entraîner, ou les difficultés logistiques, comme pour Sami, double amputé, la présence indispensable de sa femme pour mettre son embarcation à l'eau.

"Il faut batailler, c'est pas rose", reconnaît Abel Aber, venu de la boxe et détecté en 2019 lors de la première édition de "La Relève", qui monte les échelons de sa discipline, le canoé pirogue.

Au bord de la piscine de l'Insep, Koen Van Landeghem, entraineur de paranatation, dispense de premiers conseils, sous les yeux d'Anne Barrois, directrice générale adjointe de l'Insep, impressionnée, elle aussi, par les brasses et le crawl de deux jeunes hommes chacun amputé d'une jambe.

Pendant ce temps-là, dans un gymnase, en embuscade : la Fédération française d'escalade.

Si elle n'est pas encore discipline paralympique elle compte bien l'être pour Los Angeles 2028 et ne ménage pas ses efforts. "On manque d'athlètes !", lance Hélène Le Rouge, prête à recruter les bonnes volontés, pour briller dans ce sport "à la mode".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com