L'équipe nationale de jiu-jitsu des EAU se prépare pour le Grand Prix Open de Paris

21 athlètes de l'équipe nationale de jiu-jitsu des Émirats arabes unis participeront au Grand Prix Open de Paris. (UAEJJF)
21 athlètes de l'équipe nationale de jiu-jitsu des Émirats arabes unis participeront au Grand Prix Open de Paris. (UAEJJF)
21 athlètes de l'équipe nationale de jiu-jitsu des Émirats arabes unis participeront au Grand Prix Open de Paris. (UAEJJF)
21 athlètes de l'équipe nationale de jiu-jitsu des Émirats arabes unis participeront au Grand Prix Open de Paris. (UAEJJF)
21 athlètes de l'équipe nationale de jiu-jitsu des Émirats arabes unis participeront au Grand Prix Open de Paris. (UAEJJF)
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Publié le Mercredi 19 avril 2023

L'équipe nationale de jiu-jitsu des EAU se prépare pour le Grand Prix Open de Paris

  • L'équipe qui est composée de 21 joueurs part pour la France mercredi
  • L’équipe est constituée d’éléments comptant parmi les meilleurs et les plus qualifiés du monde, dans toutes les catégories de poids», a affirmé Ramon Lemos, l’entraîneur de l'équipe

ABU DHABI: L'équipe nationale de jiu-jitsu des Émirats arabes unis (EAU), composée de 12 hommes et de 9 femmes, participera au Grand Prix Open de Paris 2023 qui débutera samedi.

Organisé par la Fédération internationale de jiu-jitsu, cet événement qui réunira plus de 250 athlètes masculins et féminins de 22 pays, se déroulera à Paris du 22 au 24 avril. L'équipe des EAU partira pour la capitale française mercredi.

Les membres de l'équipe ont dernièrement obtenu des résultats remarquables pour leurs clubs respectifs lors de la President’s Cup de jiu-jitsu à Abu Dhabi, ce qui devrait les favoriser en France.

Moubarak al-Menhali, directeur du département technique de la Fédération émiratie de jiu-jitsu des EAU, s’est félicitation de la participation de l’équipe à la compétition. «L'équipe nationale  est heureuse de participer à des compétitions comme le Grand Prix de Paris, dans le cadre de ses efforts pour conserver ce qu’elle a accompli, tant au niveau continental qu’international, et de renforcer ses préparatifs pour les futurs compétitions de haut niveau, notamment le championnat du monde de jiu-jitsu et les Jeux asiatiques en Chine», a-t-il affirmé.

«La participation à de telles compétitions procure de nombreux avantages à l'équipe, notamment la possibilité de tester l'état de préparation de ses membres et d'affronter certains des plus grands champions internationaux», a-t-il ajouté. «La délégation de l'équipe nationale est composée de 21 nouveaux et jeunes compétiteurs expérimentés, hommes et femmes, dont la plupart ont remporté des titres dans des championnats importants. Cela augmente nos chances de monter sur le podium.»

«Nous tenions à préparer l'équipe pour cette compétition de la meilleure façon possible, comme nous nous concentrons sur des domaines qui doivent être davantage exploités», a pour sa part indiqué Ramon Lemos, entraîneur de l'équipe nationale.

«Nos athlètes ont fait preuve d'un engagement exceptionnel en donnant le meilleur d'eux-mêmes, et nous sommes convaincus qu'ils n'épargneront aucun effort pour assurer les résultats qu’ils méritent eux-mêmes, ainsi que la communauté de jiu-jitsu des EAU», a-t-il affirmé. «Nous attendons de manière très enthousiaste ce championnat et souhaitons remporter le plus grand nombre de précieuses médailles.»

«Les performances de l'équipe dans le championnat d'Asie rendent optimistes. Cette compétition constitue un test fort pour nos athlètes qui ont une bonne dose d'expérience et de compétences. L’équipe est constituée d’éléments comptant parmi les meilleurs et les plus qualifiés du monde, dans toutes les catégories de poids», a précisé Lemos.

Gagner ce championnat est un pas important qui contribue à élever le rang des EAU dans le classement de la Fédération internationale de jiu-jitsu, ce qui donne à l'équipe un avantage relatif en termes de tirage au sort et de programme des compétitions du championnat du monde», a ajouté Lemos.

L'équipe nationale masculine est composée de Theyab Alnouaimi (56 kg), Omar Alsouwaidi (56 kg), Khaled Alshehhi (62 kg), Mohammed Alsouwaidi (69 kg), Sultan Jabr (69 kg), Sultan Hassan (69 kg), Mahdi Alawlaqi (77 kg), Faraj Alawlaqi (77 kg), Saïd Alkoubaissi (85 kg), Faisal Alketbi (85 kg), Abdallah Alkoubaissi (94 kg), Ammar Alhosani (94 kg) et Hazza Farhan (94 kg).

L'équipe féminine est composée de Balqis Abdulkarim (45 kg), Aysha Al-Shamsi (45 kg), Hamda Alshkeili (48 kg), Sara Shams Alhammadi (48 kg), Hessa Alshamsi (52 kg), Asma Alhossani (52 kg), Shamsa al-Ameri (52 kg), Haya Aljhouri (63 kg) et Shamma Alkalbani (63 kg).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: plus de 90% de l'infrastructure du Hezbollah démantelée dans le sud

De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires
  • Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli

BEYROUTH: Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires, a affirmé mercredi à l'AFP un responsable de sécurité.

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli, sa direction quasiment décimée.

L'accord prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.

L'armée israélienne s'est maintenue dans plusieurs positions méridionales au Liban et continue de mener des frappes meurtrières dans ce pays, disant cibler le Hezbollah.

Seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent être déployés dans cette région conformément à l'accord.

"Nous avons achevé le démantèlement de plus de 90% de l’infrastructure du Hezbollah au sud du fleuve Litani. Il est possible qu'il y ait encore des sites dont nous ignorons l'existence mais si nous les trouvons nous prendrons les mesures nécessaires", a déclaré le responsable de sécurité sous le couvert de l’anonymat.

Il a ajouté: "le Hezbollah s'est retiré et a dit +Faites ce que vous voulez+. Le mouvement n'a plus de présence militaire au sud du fleuve Litani".

Le responsable a affirmé que l'armée avait "comblé et scellé de nombreux tunnels" creusés par le Hezbollah qui avait construit un vaste réseau souterrain dans le sud du Liban, frontalier du nord d'Israël.

Selon lui, les soldats libanais contrôlent désormais les accès à la région au sud du fleuve "pour empêcher le transfert d'armes du nord au sud du Litani".

De son côté, le président libanais Joseph Aoun a affirmé, dans une interview diffusée par la chaîne Sky News Arabia, que l'armée contrôlait désormais plus de 85% du sud du pays.

M. Aoun, en visite aux Emirats arabes unis, a affirmé que "l’armée remplit son rôle sans aucun problème ni aucune opposition".

Il a précisé que la raison pour laquelle elle ne s’est pas encore déployée sur toute la frontière est "l’occupation par Israël de cinq points frontaliers" stratégiques, alors que l'accord prévoit son retrait complet du Liban.

Le responsable de sécurité a affirmé que la plus grande partie des munitions du Hezbollah rassemblées par l'armée était hors d'usage, "soit endommagée" par les bombardements israéliens, "soit en si mauvais état qu'il est impossible de les stocker" et que l'armée les faisant détoner.


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.


Les services de sécurité des Émirats déjouent un transfert illégal d'armes vers le Soudan

Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
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  • Les services de sécurité ont réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises 
  • Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays

ABU DHABI: Les services de sécurité des Émirats arabes unis ont déjoué une tentative de transfert illégal d'armes et d'équipements militaires aux forces armées soudanaises, a déclaré mercredi le procureur général des Émirats arabes unis, Hamad Saif al-Chamsi.

M. Al-Chamsi a déclaré que les services de sécurité avaient réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises après l'arrestation de membres d'une cellule impliquée dans la médiation non autorisée, le courtage et le trafic illicite d'équipements militaires, sans avoir obtenu les licences nécessaires auprès des autorités compétentes.

Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays.

L'avion transportait environ cinq millions de munitions de type Goryunov (54,7 x 62 mm).

Les autorités ont également saisi une partie du produit financier de la transaction en possession de deux suspects dans leurs chambres d'hôtel.

M. Al-Chamsi a déclaré que l'enquête avait révélé l'implication de membres de la cellule des chefs militaires soudanais, notamment l'ancien chef des services de renseignement Salah Gosh, un ancien officier de l'agence de renseignement, un ancien conseiller du ministre des Finances et une personnalité politique proche du général Abdel Fattah al-Burhan et de son adjoint Yasser al-Atta. Plusieurs hommes d'affaires soudanais ont également été impliqués.

Selon les enquêteurs, les membres de la cellule ont conclu un marché d'équipement militaire portant sur des fusils Kalachnikov, des munitions, des mitrailleuses et des grenades d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Les armes ont été transférées de l'armée soudanaise à une société d'importation des Émirats arabes unis en utilisant la méthode de transfert des HAWALADARS.

La transaction a été facilitée par l'intermédiaire d'une société appartenant à un membre fugitif de la cellule travaillant pour les forces armées soudanaises, en coordination avec le colonel Othman al-Zubair, responsable des opérations financières au sein de l'armée soudanaise.

De faux contrats et de fausses factures commerciales ont été utilisés pour prétendre que les paiements concernaient un contrat d'importation de sucre.

L'enquête a conclu que ces transactions avaient été effectuées à la demande du comité d'armement des forces armées soudanaises, présidé par Al-Burhan et son adjoint Al-Atta, en toute connaissance de cause et avec leur approbation. Les membres de la cellule ont été directement chargés de négocier et de finaliser les transactions par Ahmed Rabie Ahmed al-Sayed, une personnalité politique proche du commandant en chef soudanais et responsable de la délivrance des certificats et des approbations des utilisateurs finaux.

Les enquêteurs ont confirmé que Salah Gosh jouait un rôle central dans la gestion du trafic illégal d'équipements militaires aux Émirats arabes unis, en coordination avec d'autres membres de la cellule.

Le groupe a réalisé une marge bénéficiaire de 2,6 millions de dollars (1 dollar = 0,88 euro) par rapport à la valeur réelle des deux transactions, qu'il s'est répartie entre lui et plusieurs complices. La part de Gosh a été retrouvée en possession du suspect Khalid Youssef Mukhtar Youssef, ancien officier de renseignement et ex-chef de cabinet de Gosh.

La cargaison saisie était arrivée à l'aéroport des Émirats arabes unis à bord d'un avion privé en provenance d'un pays étranger.

L'avion s'était posé pour faire le plein et avait officiellement déclaré qu'il transportait un lot de fournitures médicales.

Cependant, la cargaison militaire a été découverte sous la supervision du ministère public, sur la base de mandats judiciaires émis par le procureur général.

Les autorités ont également saisi des copies des contrats relatifs aux deux transactions, de faux documents d'expédition, ainsi que des enregistrements audio et des messages échangés entre les membres de la cellule.

L'enquête a permis de découvrir plusieurs sociétés appartenant à un homme d'affaires soudano-ukrainien, dont une opérant aux Émirats arabes unis.

Ces sociétés ont fourni à l'armée soudanaise des armes, des munitions, des grenades et des drones, en collaboration avec les membres de la cellule et le responsable financier de l'armée.

L'une des sociétés figure sur la liste des sanctions américaines.

Les enquêtes en cours ont révélé que les intérêts financiers et les profits du groupe sont étroitement liés à la poursuite du conflit interne au Soudan.

Le procureur général a souligné que cet incident représentait une grave atteinte à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, en faisant de leur territoire une plateforme pour le trafic illégal d'armes à destination d'un pays en proie à des troubles civils, en plus de constituer des infractions pénales punissables par la loi.

Il a conclu en déclarant que le ministère public poursuivait ses procédures d'enquête en vue de déférer les suspects à une procédure judiciaire d'urgence.

Les résultats définitifs seront annoncés à la fin de l'enquête.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com