Les zones économiques spéciales, fers de lance de l’ouverture saoudienne aux affaires

L’intérieur de l'usine d'aluminium Maaden à Ras al-Khair, une joint-venture entre la Compagnie minière saoudienne et Alcoa (Photo, AFP).
L’intérieur de l'usine d'aluminium Maaden à Ras al-Khair, une joint-venture entre la Compagnie minière saoudienne et Alcoa (Photo, AFP).
Les étudiants de l’Université des sciences et technologies roi Abdallah ont assisté à une présentation et à une séance de réseautage sur les opportunités de carrière en Arabie saoudite (Photo, KAUST).
Les étudiants de l’Université des sciences et technologies roi Abdallah ont assisté à une présentation et à une séance de réseautage sur les opportunités de carrière en Arabie saoudite (Photo, KAUST).
Un ouvrier programme une fraiseuse CNC à l'aide d'une tablette électronique (Photo, Shutterstock).
Un ouvrier programme une fraiseuse CNC à l'aide d'une tablette électronique (Photo, Shutterstock).
Une femme ingénieure industrielle au travail sur un tour à métaux dans une usine de fabrication industrielle (Photo, Shutterstock).
Une femme ingénieure industrielle au travail sur un tour à métaux dans une usine de fabrication industrielle (Photo, Shutterstock).
La technologie médicale est l'un des domaines ciblés par les nouvelles zones économiques spéciales d'Arabie saoudite (Photo, Shutterstock).
La technologie médicale est l'un des domaines ciblés par les nouvelles zones économiques spéciales d'Arabie saoudite (Photo, Shutterstock).
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Publié le Jeudi 20 avril 2023

Les zones économiques spéciales, fers de lance de l’ouverture saoudienne aux affaires

  • En août, le Fonds monétaire international a prédit que l'Arabie saoudite deviendrait cette année l'une des économies à la croissance la plus rapide
  • Les zones économiques spéciales (ZES) marquent une étape importante dans la réalisation de l'objectif de la Vision 2030 visant à diversifier l'économie de l’Arabie saoudite

RIYAD: Le lancement de quatre zones économiques spéciales offrant des incitations aux entreprises internationales marque une étape importante sur la voie de la transformation de l'Arabie saoudite en une puissance mondiale en matière d'affaires et d'investissements.

Khaled al-Falih, président de l'Autorité des villes économiques et des zones spéciales et ministre saoudien de l'Investissement, a résumé l'importance de cette annonce en ces termes: «Ces quatre zones économiques spéciales offrent aux investisseurs étrangers la possibilité de prendre part à l'économie qui connaît la croissance la plus rapide au monde.»

En août, le Fonds monétaire international a prédit que l'Arabie saoudite deviendrait cette année l'une des économies à la croissance la plus rapide, grâce à de vastes réformes favorables aux entreprises et à une forte augmentation des prix et de la production de pétrole.

À bien des égards, les ZES incarnent l'essor du Royaume et sa mission qui consiste à devenir non seulement une principale économie mondiale, mais aussi un centre d'affaires international de premier plan.

Le programme de réforme économique de l'Arabie saoudite, la Vision 2030, vise à accroître la contribution des investissements directs étrangers, qui ont atteint le chiffre record de 19,3 milliards de dollars en 2021 (1 dollar = 0,91 euro), de 0,7% du produit intérieur brut en 2016 à 5,7% d'ici 2030.

Les nouvelles ZES constituent une étape importante dans la réalisation de cet objectif. Une invitation du Royaume aux investisseurs potentiels dans les ZES décrit l'économie saoudienne comme «une puissance d'investissement au centre du commerce mondial».

EN BREF

Les avantages pour les entreprises d'opérer dans les ZES comprennent des taux d'imposition compétitifs, l'exonération des droits de douane sur les importations, les intrants de production, les machines et les matières premières, la propriété étrangère à 100% des entreprises et la flexibilité d'attirer et d'embaucher les meilleurs talents dans le monde entier.

Adel Afiouni, un dirigeant de la banque d'investissement et l’ancien ministre des Investissements et de la technologie au Liban, a déclaré à Arab News : «Au cours des dernières années, l'Arabie saoudite a adopté une stratégie proactive et ambitieuse pour attirer les investissements dans le pays et créer des emplois qualifiés et une croissance économique durable.

«Les autorités saoudiennes veulent tirer parti de la position croissante du Royaume en tant que superpuissance économique et de leur statut d'investisseur parmi les plus importants et les plus actifs au monde», a-t-il précisé.

Le roi Salmane rencontre les employés de l'usine d'aluminium Maaden dans la zone industrielle de Ras al-Khair, le 29 novembre 2016 (Photo distribuée par le palais royal saoudien via AFP).

Compte tenu des conditions actuelles du marché, Afiouni a indiqué que l'Arabie saoudite, et plus généralement, le Conseil de coopération du Golfe constituaient désormais «l'un des réservoirs de capitaux les plus recherchés au niveau mondial et l'une des sources d'activité économique les plus attrayantes pour les entreprises internationales».

«En outre, la région semble toujours protégée des tensions économiques mondiales et constitue un havre de paix pour les entreprises et les investissements.

«Les autorités saoudiennes affirment leur position de leader d'une manière intelligente et bien planifiée, et l'utilisent pour en tirer le maximum de bénéfices pour leur économie.

«L'annonce récente de la création de quatre nouvelles zones franches et d'un ensemble de mesures d'incitation s'inscrit précisément dans cette stratégie visant à faire de l’Arabie saoudite une destination commerciale attrayante.

«En combinant la disponibilité des capitaux avec la disponibilité de la croissance des entreprises et avec un ensemble de mesures incitatives et de lois modernes, les nouvelles zones franches pourraient changer la donne dans la stratégie de l’Arabie saoudite visant à faire du pays un centre mondial d'affaires et d'investissement pour les entreprises et les entrepreneurs internationaux», a-t-il signalé.

Les ZES sont des zones géographiques autorisées, réparties stratégiquement sur le territoire saoudien, qui visent à faciliter des activités économiques spécifiques, notamment l'emploi, le commerce et l'investissement, grâce à des cadres législatifs et à des avantages concurrentiels qui diffèrent de ceux d'autres zones géographiques de l'économie de base.

Elles seront situées dans quatre zones spécialement désignées à Riyad, Jazan, Ras al-Khair et la ville économique roi Abdallah, au nord de Djeddah.

Une jeune développeuse saoudienne saisit le code lors d'un atelier de robotique (Photo, Shutterstock).

Les zones se concentreront sur des secteurs clés pour la croissance dans le pays, notamment la fabrication de pointe, la technologie médicale et l'informatique en nuage.

Elles offriront des incitations fiscales et non fiscales aux entreprises, notamment des taux d'imposition compétitifs, des importations de machines et de matières premières en franchise de droits, des entreprises détenues à 100%, des procédures d'établissement transparentes et une certaine souplesse dans l'emploi de la main-d'œuvre étrangère.

Ces zones bénéficieront en outre d'avantages législatifs et concurrentiels pour attirer les investissements dans divers secteurs, notamment la logistique et la technologie, entre autres afin de stimuler les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite.

Et chaque zone aura un domaine d'intérêt particulier.

La zone économique spéciale de la ville économique roi Abdallah sera une destination de premier plan pour la fabrication et la logistique de pointe. Elle bénéficiera de sa proximité avec le centre de recherche de l'Université des sciences et technologies Roi Abdallah, qui offre un accès à des installations de recherche et de développement de pointe qui soutiennent le développement de la technologie médicale, ainsi qu'à des clusters technologiques de véhicules automatisés et électriques.

La ZES de Ras al-Khair est établie à côté de son port, une porte d'entrée maritime de premier plan pour les importations et les exportations minières, ainsi que pour les projets à grande échelle dans les domaines de l'énergie et de l'eau. Elle bénéficiera d'un avantage concurrentiel en visant à devenir un nouveau centre maritime entièrement intégré, soutenu par une communauté existante de leaders du secteur, notamment l'IMI (Initiative en matière de médicaments innovants), Hyundai pour les Industries lourdes, et Lamprell.

La zone économique spéciale de Jazan, située dans le sud-ouest du pays, constituera quant à elle une nouvelle porte d'entrée vers l'Afrique pour les investisseurs désireux de tirer parti de projets d'infrastructure de grande envergure sur l'ensemble du continent grâce à l'un des plus grands ports d'exportation de la région.

La zone économique spéciale Cloud Computing sera un pôle d'innovation et de collaboration sur les différentes technologies qui façonneront l'avenir, tout en tirant parti des coûts compétitifs de l'électricité et des données en Arabie saoudite.

Un changement mondial et régional en faveur de l'Arabie saoudite est déjà en cours, car les multinationales, les petites et moyennes entreprises mondiales et les entrepreneurs continuent de déplacer leurs sièges régionaux et leurs activités commerciales vers le Royaume.

Selon les analystes économiques et financiers de l'État, les ZES changent la donne dans la stratégie du Royaume visant à transformer le pays en une puissance commerciale mondiale.

Gary Dugan, PDG du Global CIO Office, a déclaré à Arab News : «Les zones économiques spéciales sont un signal clair pour le monde entier que l'Arabie saoudite est ouverte au monde des affaires.»

Dugan, qui a une expérience de près de quarante ans dans le domaine de la finance en Europe et au Moyen-Orient, se rend régulièrement en Arabie saoudite pour des missions.

La transformation économique et sociale rapide de l'Arabie saoudite a toutefois été remise en question par la communauté internationale. Nombreux sont ceux qui pensent que les ZES reflètent le sérieux de l'engagement du Royaume envers le commerce mondial par le biais des investissements étrangers et de la collaboration – l'un des principaux piliers de la Vision 2030.

Les pays voisins du Golfe, tels que les Émirats arabes unis, possèdent leurs zones économiques depuis plusieurs décennies. La première zone franche du port de Jebel Ali (Jafza) a été créée en 1985. Elle abritait alors une centrale électrique et une usine de dessalement et ne comptait que 19 entreprises. Aujourd'hui, elle accueille plus de 9 500 entreprises et elle est considérée comme une zone franche de premier plan au niveau mondial.

Le Jebel Ali de Dubaï, le plus grand port artificiel du monde (Photo, AFP).

Dugan a mentionné: «Le développement des zones économiques exigera de l’Arabie saoudite qu'elle s'ouvre au monde entier et qu'elle entre en concurrence avec d'autres pays de la région, tels que les Émirats arabes unis, qui disposent de zones économiques depuis plusieurs décennies.»

«Les nouvelles zones économiques de l’Arabie saoudite s'ouvriront à la concurrence internationale, ce qui pourrait constituer une nouvelle étape dans l'intégration du pays dans une économie mondiale hautement compétitive», a-t-il ajouté.

«L'Arabie saoudite prend cette décision à un moment très opportun, alors que de nouvelles entreprises aux ambitions mondiales continuent de parcourir le monde à la recherche d'un centre fiscalement avantageux, disposant d'un important vivier de travailleurs qualifiés et bénéficiant du soutien du gouvernement», a-t-il expliqué.

D'autres analystes, comme Afiouni, estiment qu'avec la création des ZES, les autorités saoudiennes pourraient «déclencher un changement de comportement majeur au sein des entreprises mondiales».

«Les autorités saoudiennes accompagnent cet effort stratégique en offrant aux entreprises et aux investisseurs mondiaux un environnement favorable aux investissements et un écosystème compétitif», a-t-il souligné.

Turab Salim, associé et responsable de l'hôtellerie pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au sein de la société mondiale de conseil en immobilier Frank Knight, a déclaré à Arab News que les ZES reflètent également les changements géopolitiques plus larges au Moyen-Orient, qui permettraient à divers pays de la région et à l'étranger de faire plus facilement des affaires dans le Royaume.

«Ces zones économiques initiales constituent la première étape vers l'ouverture des portes aux investissements régionaux et internationaux en Arabie saoudite. Les récentes initiatives de paix lancées dans la région, notamment le renouvellement des relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran, l'accord de paix avec le Yémen et l'apaisement d'autres conflits régionaux, représentent des pas dans la bonne direction», a spécifié Salim.

«Il était grand temps de relancer l'économie en normalisant les relations dans la région.»

Dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, le Royaume s'est orienté vers une économie diversifiée, en réduisant sa dépendance au pétrole (Photo, AFP).

En fin de compte, les ZES sont un élément crucial de la vision économique du prince héritier, Mohammed ben Salmane, pour le pays. Elles sont un moyen de s'éloigner d'une économie uniquement basée sur le pétrole pour mettre en place une économie parallèle qui annonce une nouvelle ère pour l'Arabie saoudite en tant que centre international en plein essor pour les affaires, l'innovation et l’entrepreneuriat.

Dugan a soutenu: «Les zones économiques sont l'une des dernières étapes importantes de la vision 2030. Le gouvernement a effectué un changement radical dans le développement de la base nationale en faisant preuve d'une grande ambition et en recourant à la technologie.

«L'objectif est de faire venir le monde en Arabie saoudite et de confirmer que le pays est véritablement un élément clé de l'économie mondiale», a-t-il soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com