Les racines du ciel, la première exposition en France de Nabil Nahas au Château La Coste

Nabil Nahas dans son atelier. (Photo fournie)
Nabil Nahas dans son atelier. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 20 avril 2023

Les racines du ciel, la première exposition en France de Nabil Nahas au Château La Coste

  • Cet artiste à la renommée internationale s’inspire des motifs décoratifs de l’art islamique et de la peinture abstraite américaine du milieu du XXe siècle
  • «Nabil est hanté par des thématiques récurrentes qu’il explore à l’infini, hypnotisé par la matière qu’il manipule»

PARIS: Nabil Nahas, un artiste peintre et sculpteur libano-américain, né en 1949 à Beyrouth et diplômé des beaux-arts à l’université de Yale en 1972, a exposé dans les plus grands musées et galeries à travers le monde, dont Sperone Westwater et Holly Solomon Gallery, à New York; Baumgartner Gallery, à Washington; Milleventi, à Milan; Boston Museum; Lawrie Shabibi, à Dubaï; Saleh Barakat Gallery, à Beyrouth; Ben Brown Fine Arts, à Hong Kong ou encore au British Museum. Il présente ses œuvres pour la première fois en France au Château La Coste, à Aix-en-Provence, du 1er avril au 13 juin 2023.

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Photo de Farzad Owrang

 

À propos de CMS Collection

Créée en 2018 par Joanna Chevalier, Hervé Mikaeloff, et François Sarkozy, CMS Collection, une plate-forme qui rassemble une collection de trente œuvres de huit artistes, apporte un soutien actif aux artistes émergents, produit et organise des expositions.

En créant ses œuvres, cet artiste, à la renommée internationale, s’inspire des motifs décoratifs de l’art islamique et de la peinture abstraite américaine du milieu du XXe siècle, en utilisant de manière innovante des matériaux organiques tels que les coquillages ou les étoiles de mer, des éléments qu’il coule dans la peinture acrylique. «Ses œuvres ont une composition globale qui évoque la croissance biologique et les motifs de la nature, comme dans Full Spectrum (1999) ou dans les peintures plus récentes comme Untitled (2007)», précise l’organisateur de l’événement, CMS collection, en partenariat avec Château La Coste.

Intitulée «Les racines du ciel», l’exposition de Nabil Nahas est présentée dans deux espaces; une partie est visible au pavillon de Renzo Piano, du 1er avril au 29 mai 2023, et une autre à la galerie des Anciens Chais, du 1er avril au 13 juin 2023. L’événement se décline en deux séries dans lesquelles sont réunies les deux facettes du travail artistique de Nabil Nahas avec d’une part, ses constellations et leurs formes géométriques et d’autre part, son travail plus intimiste qui fait référence aux arbres et qui prend racine dans son pays natal, le Liban.

Pour sa première exposition personnelle en France, l’artiste présente des toiles gigantesques où il réunit ses trois inspirations: le végétal, le vivant et les cieux. Pour Nabil Nahas, qu’ils soient à l’échelle du cosmos, du végétal ou du microcosme, les cycles et la géométrie de la nature restent fondamentaux pour la vie. «La nature, la géométrie, c’est le début de tout, le nombre d’or qui ressort de la façon dont une tige pousse», explique-t-il.

Parmi les œuvres exposées, une toile en jaune sur un fond noir qui évoque une forêt en flammes, ou cette autre œuvre représentant des oliviers calcinés sur un fond de paysage enflammé, font écho à l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth du 4 août 2020.

 

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Photo fournie.

Dans le pavillon Renzo Piano, Nabil Nahas expose ses quatre grandes toiles issues de sa série Constellations. Les visiteurs découvrent des compositions en spirales qui se déploient comme de belles partitions musicales, évoquant le céleste et qui font écho aux motifs marins grâce aux étoiles de mer. Les œuvres plus personnelles sont exposées dans la galerie des Anciens Chais où l’artiste présente des créations qui font référence à ses racines, à son pays natal en évoquant les oliviers, les palmiers et les cèdres.

 

À propos du Château La Coste

Situé au cœur de la Provence, entre la ville historique d’Aix-en-Provence et le Parc national du Luberon, Château La Coste, un vignoble où vin, art, architecture évoluent en harmonie, est ouvert au public depuis 2011. Il accueille une exposition permanente de quarante œuvres contemporaines majeures et cinq galeries d’art dans les bois et les vignes.

Ces créations diptyques spirale/arbre, magnifiques et grandioses, reflètent les états d’âme et le ressenti de l’artiste. Dans cette série, les visiteurs découvrent des compositions qui évoquent une nature en feu. Parmi les œuvres exposées, une toile, en jaune sur un fond noir qui évoque une forêt en flammes, ou cette autre œuvre représentant des oliviers calcinés sur un fond de paysage enflammé, font écho à l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth du 4 août 2020. «Nabil est hanté par des thématiques récurrentes qu’il explore à l’infini, hypnotisé par la matière qu’il manipule», souligne Joanna Chevalier, de CMS Collection.

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(Photo fournie)

 


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.


Le Salon des Arts met en lumière l’échange culturel à la Résidence de France à Djeddah

La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
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  • Le programme a présenté des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite
  • Le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris

​​​​​​DJEDDAH : La première édition du Salon des Arts s’est tenue mercredi soir à la Résidence de France à Djeddah, réunissant art, musique et échanges entre artistes saoudiens et français.

Le programme a proposé des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite.

Au cours de la soirée, le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, initiative soutenue par les artistes saoudiennes Zahra Bundakji et Danah Qari. L’événement a également présenté des artistes saoudiens tels que Joud Fahmy, Zahiyah Al-Raddadi, Bricklab et Nour Gary.

Le Consul général de France à Djeddah, Mohamed Nehad, a déclaré : « Beaucoup d’artistes saoudiens présents ont déjà séjourné en France dans le cadre du programme de résidence, que j’aime comparer à un cocon de startup, un espace qui équipe les artistes de nouveaux outils, les connecte avec d’autres à travers le monde et les aide à développer et affiner leurs compétences.

« Des rencontres comme celle-ci sont essentielles pour renouer avec ces artistes, présenter leurs travaux à la Résidence de France et renforcer leurs liens. L’esprit de la France a toujours été de connecter les artistes français aux talents locaux pour créer ensemble, mêler saveurs françaises et saoudiennes, et construire quelque chose de significatif reflétant les deux cultures. »

Il a ajouté : « La scène artistique saoudienne est aujourd’hui incroyablement jeune et pleine d’énergie. Ces artistes nous inspirent et nous dynamisent avec leurs idées brillantes, rechargeant notre énergie créative à chaque rencontre. »

L’attaché culturel Quentin Richard a décrit l’événement comme un reflet du dialogue artistique continu entre les deux pays, déclarant : « Les résidences artistiques à la Cité Internationale des Arts à Paris et ici à Djeddah illustrent la vitalité du dialogue entre artistes français et saoudiens. Elles favorisent une dynamique d’échange basée sur la créativité, le respect mutuel et la découverte partagée de nos cultures. »

Le groupe français Oriki, dont les membres incluent Woz Kaly, Yann Saletes, Mourad Baitiche, Michel Teyssier et Khaled Baitiche, actuellement en résidence à Hayy Cinema en collaboration avec l’artiste saoudienne Salma Murad, a également participé à l’événement.

De nouvelles résidences artistiques débuteront en décembre en partenariat avec le Musée Tariq Abdulhakim et la galerie Athr.

Le chanteur d’Oriki, Woz Kaly, a déclaré : « Entre la première visite et aujourd’hui, il y a un lien émotionnel avec le territoire, la communauté et les artistes. Tant que ce lien existe, tout peut se créer à travers l’art. Lors de l’événement, nous avons interprété trois chansons faisant partie de notre projet de ciné-concert, chacune inspirée d’une scène de film différente.

« Même sans l’écran, l’idée est que le public imagine l’histoire à travers la musique et ressente son émotion. C’est un aperçu de ce que nous développons depuis notre arrivée à Djeddah. »

Pour Bundakji, le Salon des Arts a offert au public une rare plongée dans le processus créatif lui-même.

« Les gens connaissent l’artiste dans son atelier, mais ils ne voient jamais ce qui s’y passe. Ils ne voient pas les recherches, les idées, les expérimentations, les échecs », a-t-elle expliqué, ajoutant que l’événement permettait aux visiteurs d’interagir directement avec le processus artistique.

« Entre l’atelier et l’œuvre finale, il y a un grand espace où nous pouvons nous rencontrer, partager nos idées, où naissent les amitiés et la communauté. Je crois que c’est la vie elle-même, où les gens se connectent, parlent d’art et apprennent à se connaître face à face, pas seulement en voyant mon travail et mon nom sur un titre », a-t-elle poursuivi.

Elle a décrit la soirée comme un espace permettant aux visiteurs de toucher et d’expérimenter les recherches derrière chaque œuvre, « une tranche de la pratique de chacun dans son atelier ».

Qari a ajouté : « Je pense que c’est un bel espace pour que les gens se réunissent et aient réellement une conversation sur la vie qui imite l’art qui imite la vie. Nous voyons tous le travail des autres en exposition, mais nous ne connaissons pas vraiment les sentiments derrière ces œuvres. »

Elle a conclu : « Tout ce que nous créons provient de quelque chose dans nos vies : des histoires, des sentiments, des rêves, des peurs, des échecs. C’est une opportunité intime de créer un lien authentique entre les gens et de s’inspirer mutuellement. Utiliser la création d’autrui comme muse pour ce que nous vivons, pour savoir que nous ne sommes pas seuls. N’est-ce pas là le but de l’art et de la poésie, après tout ? »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com