Joe Biden remercie l'Arabie saoudite alors que le Royaume évacue plus de 150 ressortissants étrangers du Soudan

Plus de 300 personnes ont été tuées depuis que les combats ont éclaté le 15 avril entre les forces loyales à l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF). (Dossier/AFP)
Plus de 300 personnes ont été tuées depuis que les combats ont éclaté le 15 avril entre les forces loyales à l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF). (Dossier/AFP)
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Publié le Lundi 24 avril 2023

Joe Biden remercie l'Arabie saoudite alors que le Royaume évacue plus de 150 ressortissants étrangers du Soudan

  • 5 bateaux transportant 158 personnes de 11 pays différents sont arrivés du Soudan
  • Les personnes évacuées ont été transportées par avion à Jeddah, en Arabie saoudite

RIYAD: Plus de 150 personnes de diverses nations ont atteint le havre de l'Arabie saoudite samedi lors de la première évacuation annoncée de civils du Soudan, où les combats entre l'armée et les paramilitaires sont entrés dans une deuxième semaine après une brève accalmie.

Les pays étrangers ont déclaré qu'ils se préparaient à l'évacuation potentielle de milliers d'autres de leurs ressortissants, même si le principal aéroport du Soudan reste fermé.

Alors que les forces navales du Royaume transportaient les civils, y compris des diplomates et des responsables internationaux, à travers la mer Rouge de Port-Soudan à Djeddah, les combats ont repris dans la capitale soudanaise Khartoum après qu'une trêve temporaire a vu les armes se taire momentanément vendredi, le premier jour de l'Aïd Al- Fitr.

Les combats ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés tandis que les survivants font face à des pénuries d'électricité et de nourriture.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé l'«arrivée en toute sécurité» de 91 de ses citoyens ainsi que de ressortissants du Koweït, du Qatar, des Émirats arabes unis, d'Égypte, de Tunisie, du Pakistan, d'Inde, de Bulgarie, du Bangladesh, des Philippines, du Canada et du Burkina Faso.

Il a ajouté que des diplomates et des responsables internationaux figuraient parmi les arrivants, dans le cadre de l'opération d'évacuation menée par la Marine royale saoudienne avec le soutien de diverses branches des forces armées.

Le président américain Joe Biden a remercié le royaume, Djibouti et l'Éthiopie pour avoir facilité le plan visant à faire sortir le personnel américain de Khartoum.

«Je remercie Djibouti, l'Éthiopie et l'Arabie saoudite, qui ont joué un rôle essentiel au succès de notre opération», a-t-il déclaré samedi dans un communiqué, appelant à un cessez-le-feu pour permettre «un accès humanitaire sans entrave et respecter la volonté du peuple soudanais».

Le ministère saoudien a déclaré dans un communiqué : « Le royaume s'est efforcé de subvenir à tous les besoins fondamentaux des ressortissants étrangers en vue de leur départ vers leur pays ».

Les forces de sécurité saoudiennes accueillent des citoyens saoudiens et d'autres ressortissants avec des chocolats et des fleurs alors qu'ils débarquent à Djeddah d'un navire qui les a sauvés du Soudan. (SPA
Les forces de sécurité saoudiennes accueillent des citoyens saoudiens et d'autres ressortissants avec des chocolats et des fleurs alors qu'ils débarquent à Djeddah d'un navire qui les a sauvés du Soudan. (SPA)

Deux bateaux transportant des citoyens saoudiens et d'autres ressortissants évacués du Soudan en proie à des combats sont arrivés samedi à Djeddah, a annoncé la télévision d'État saoudienne, dans le cadre de la première opération de sauvetage de civils depuis le début des combats dans ce pays.

Le ministère saoudien des affaires étrangères a confirmé que 91 citoyens et 66 autres ressortissants du Koweït, du Qatar, des Émirats arabes unis, de l'Égypte, de la Tunisie, du Pakistan, de l'Inde, de la Bulgarie, du Bangladesh, du Canada, du Burkina Faso et des Philippines avaient été évacués.

Il a ajouté que des diplomates et des fonctionnaires internationaux figuraient parmi les personnes arrivées lors de l'opération d'évacuation menée par la marine royale saoudienne avec le soutien de diverses branches des forces armées.

"Le Royaume s'est efforcé de répondre à tous les besoins de première nécessité des ressortissants étrangers en prévision de leur départ vers leur pays", a déclaré le ministère dans un communiqué.

"Le premier bateau d'évacuation du Soudan est arrivé, transportant 50 citoyens (saoudiens) et un certain nombre de ressortissants de pays amis", a déclaré la télévision officielle Al-Ekhbariyah.

Le premier bateau a accosté dans le port de Djeddah, sur la mer Rouge, où les quatre autres navires transportant 108 personnes de 11 pays différents devaient arriver plus tard du Soudan, a précisé la chaîne.

Al-Ekhbariyah a diffusé des images de grands navires arrivant au port de Djeddah. Elle a également diffusé une vidéo montrant des femmes et des enfants portant des drapeaux saoudiens à bord de l'un des navires.

Parmi les personnes arrivées à Djeddah figure l'équipage d'un avion de ligne saoudien qui a été touché par des tirs alors qu'il s'apprêtait à décoller de Khartoum au début des combats, le 15 avril, selon la télévision d'État saoudienne.

Un convoi de véhicules a transporté les personnes évacuées jusqu'à Port-Soudan, d'où elles ont embarqué à bord de navires à destination de Djeddah, selon la même source.

Le vice-ministre saoudien des affaires étrangères, Waleed Al-Khuraiji, a reçu le premier groupe de citoyens et de ressortissants étrangers à leur arrivée aujourd'hui à la base navale du roi Faisal de la flotte occidentale de Djeddah, à bord du navire Sa Majesté le roi Jubail.

Il a indiqué que le voyage était long, partant de Khartoum, passant par un certain nombre de régions du Soudan jusqu'à atteindre Port-Soudan, et qu'il avait été effectué en coopération avec les agences gouvernementales du Royaume, louant le rôle du ministère de la défense qui a mis en œuvre le plan.

"Nous célébrons tous le retour de nos fils et des fils des pays frères et amis au Royaume d'Arabie saoudite, qui a coïncidé avec la célébration de l'Aïd Al-Fitr", a-t-il déclaré.

La France a entamé une opération d'évacuation de ses ressortissants

La France a entamé une "opération d'évacuation rapide" de ses ressortissants et de son personnel diplomatique du Soudan, où les violents combats sont entrés dans leur deuxième semaine, a annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères.

Des ressortissants européens et venant de "pays partenaires alliés" sont également pris en charge, indique le ministère, sans plus de précision.

D'après une source diplomatique, les forces armées soudanaises tout comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), contre qui elles se battent, ont "apporté des garanties de sécurité" permettant cette opération.

Quelque 250 ressortissants français vivent au Soudan, de même source.

Quelques heures plus tôt, les Etats-Unis avaient annoncé avoir évacué leur ambassade au Soudan. "Aujourd'hui, à ma demande, l'armée des Etats-Unis a mené une opération pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum", avait déclaré le président Joe Biden dans un communiqué publié tard samedi soir heure de Washington.

Les FSR avaient indiqué dimanche sur Twitter s'être "coordonnés" pour cela avec Washington. L'évacuation "des diplomates et de leurs familles" devait avoir lieu dimanche matin à bord de six avions, selon les FSR.

La première grande opération d'évacuation de civils depuis le début des combats avait été annoncée samedi par l'Arabie saoudite, qui a rapatrié 91 de ses citoyens et 66 ressortissants d'autres pays.

Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont déployé des forces dans les pays voisins et l'Union européenne disait vouloir prendre de mesures similaires, en vue d'évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan.

Les violences y ont éclaté le 15 avril entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide.

Le bilan encore très provisoire s'élève à plus de 420 morts et 3.700 blessés, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les personnes évacuées ont exprimé leurs remerciements et leur reconnaissance au gouvernement saoudien et aux autorités concernées du Royaume pour leurs efforts visant à assurer leur transport et à faciliter leurs procédures d'arrivée au Royaume.

Plus tôt dans la journée de samedi, le ministère des Affaires étrangères du Royaume a annoncé que l'Arabie saoudite allait commencer à organiser l'évacuation de ses citoyens et de plusieurs ressortissants d'autres pays "frères et amis" du Soudan, alors que les affrontements s'intensifient en dépit de la trêve de l'Aïd.

Dans un communiqué, le ministère saoudien des affaires étrangères a déclaré que les personnes évacuées seraient transportées par avion vers l'Arabie saoudite.

Une photo fournie par l'agence de presse saoudienne (SPA) le 22 avril 2023 montre des membres des forces armées distribuant des chocolats et des fleurs aux citoyens saoudiens et à d'autres ressortissants à leur arrivée à Djeddah, après leur sauvetage du Soudan. Un navire transportant des citoyens saoudiens et d'autres ressortissants sauvés du Soudan meurtri par les combats est arrivé à Djeddah, a indiqué la télévision saoudienne, lors de la première évacuation annoncée de civils depuis le début des combats. (Photo par SPA/AFP)
Une photo fournie par l'agence de presse saoudienne (SPA) le 22 avril 2023 montre des membres des forces armées distribuant des chocolats et des fleurs aux citoyens saoudiens et à d'autres ressortissants à leur arrivée à Djeddah, après leur sauvetage du Soudan. Un navire transportant des citoyens saoudiens et d'autres ressortissants sauvés du Soudan meurtri par les combats est arrivé à Djeddah, a indiqué la télévision saoudienne, lors de la première évacuation annoncée de civils depuis le début des combats. (Photo par SPA/AFP)

Cette décision intervient "en application des directives" du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite "pour prendre en charge les soins et l'aide de première nécessité en faveur des citoyens du Royaume en République du Soudan", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, le cheikh Salem Abdullah Al-Jaber Al-Sabah, a déclaré que son pays avait mené une opération d'urgence pour évacuer les citoyens koweïtiens bloqués au Soudan.

Cheikh Salem a confirmé que tous les citoyens souhaitant rentrer au pays étaient arrivés sains et saufs à Djeddah, et que des discussions étaient actuellement en cours pour assurer leur transfert au Koweït.

Le ministre a salué les efforts de l'ambassadeur du Koweït au Soudan, le Dr Fahd Mashari Al-Dhafiri, et de tous les membres de l'ambassade à Khartoum. Il a également exprimé ses sincères remerciements et sa gratitude aux autorités saoudiennes pour avoir coordonné et fourni toutes les facilités nécessaires au transfert et à l'évacuation des citoyens vers Djeddah.

Il a également remercié les autorités soudanaises et toutes les personnes qui ont contribué à assurer la sécurité des citoyens koweïtiens et à leur permettre de communiquer avec leurs familles afin de garantir leur retour en toute sécurité dans leur pays.

Les évacuations de samedi constituent le premier sauvetage important de civils depuis que les violences ont éclaté au Soudan le 15 avril.

L'armée soudanaise a déclaré qu'elle coordonnait les efforts visant à évacuer les diplomates des États-Unis, de Grande-Bretagne, de Chine et de France à bord d'avions militaires, alors que les combats se poursuivaient dans la capitale, notamment à l'aéroport principal.

L'armée a déclaré que son plus haut gradé, le général Abdel Fattah Burhan, s'était entretenu avec les dirigeants de plusieurs pays pour demander l'évacuation en toute sécurité de leurs citoyens et de leurs diplomates du Soudan.

Les pays étrangers se sont efforcés en vain de rapatrier leurs ressortissants, une tâche jugée beaucoup trop risquée alors que les affrontements entre l'armée soudanaise et un puissant groupe paramilitaire rival font rage à Khartoum et dans ses environs, y compris dans les zones résidentielles.

Le principal aéroport international, situé près du centre de la capitale, a été la cible de tirs d'artillerie, le groupe paramilitaire, connu sous le nom de Forces de soutien rapide, ayant tenté de prendre le contrôle du complexe, ce qui a compliqué les plans d'évacuation. L'espace aérien du Soudan étant fermé, les pays étrangers ont ordonné à leurs ressortissants de s'abriter sur place jusqu'à ce qu'ils puissent mettre au point des plans d'évacuation.

Le pays est en proie à des combats sanglants depuis une semaine, qui ont fait plus de 400 morts jusqu'à présent, selon l'Organisation mondiale de la santé.

(Avec AFP et AP)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com