Les tables de fête de Dima Nabulsi

En 2017, Dima Nabulsi décide de se lancer dans la création d’évènements en Arabie saoudite pour de célèbres marques internationales (Photo, fournie).
En 2017, Dima Nabulsi décide de se lancer dans la création d’évènements en Arabie saoudite pour de célèbres marques internationales (Photo, fournie).
En 2017, Dima Nabulsi décide de se lancer dans la création d’évènements en Arabie saoudite pour de célèbres marques internationales (Photo, fournie).
En 2017, Dima Nabulsi décide de se lancer dans la création d’évènements en Arabie saoudite pour de célèbres marques internationales (Photo, fournie).
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Publié le Samedi 22 avril 2023

Les tables de fête de Dima Nabulsi

  • L’entreprise connait un succès tel que, même si ses bureaux sont basés à Djeddah, elle décide d’exécuter des évènements dans tous les coins du pays
  • Pour la spécialiste il n’est pas besoin d’utiliser de gros moyens pour avoir une jolie table

En 2017, Dima Nabulsi décide de se lancer dans la création d’évènements en Arabie saoudite pour de célèbres marques internationales. Sa compagnie, lancée avec sa soeur d’où le nom Sistersandco_sa  prend en charge non seulement la décoration de tous genres d’évènements tels que les petits déjeuners, déjeuners, diners, iftar mais aussi la pâtisserie, la cuisine et le stylisme alimentaire. L’entreprise connait un succès tel que, même si ses bureaux sont basés à Djeddah, elle décide d’exécuter des évènements dans tous les coins du pays.

À l’occasion du mois sacré de ramadan et de l’Aïd-el-Fitr (fête de la rupture du jeûne), Arab News en français a recueilli les conseils, les astuces et les recommandations de cette professionnelle de l’organisation de réceptions dont le compte Instagram sistersandco_sa déploie des tables de rêve. De la palette de couleurs aux lanternes, de la disposition des plats aux bougies, Dima Nabulsi ne laisse rien au hasard.

« Pour le ramadan, j'aime beaucoup travailler avec des lanternes et des objets qui ont une touche orientale. Certes j’aime que la table soit riche mais je n’aime pas la grande variété d’objets différents ni le mélange de styles sur une même table. J'aime travailler avec un ou deux objets, et à partir de cela, nous faisons des couleurs, nous faisons des niveaux, nous faisons des tailles différentes » confie la designer.

« J’ai une préférence pour les couleurs claires pendant le mois sacre mais ce n’est pas une règle définie, parfois cela se travaille en collaboration avec le client » ajoute la designer.

« J’ai une préférence pour les couleurs claires pendant le mois sacre mais ce n’est pas une règle définie, parfois cela se travaille en collaboration avec le client » ajoute la designer.
« J’ai une préférence pour les couleurs claires pendant le mois sacre mais ce n’est pas une règle définie, parfois cela se travaille en collaboration avec le client » ajoute la designer (Photo, fournie).

« J’utilise beaucoup les feuilles de palmiers qui sont pour moi symbole à la fois de l’Arabie surtout à cette période de l’année. Je ressens une fierté d’utiliser des objets symboliques du pays et ces feuilles de palmiers peuvent se décliner dans toutes les textures, comme le métal par exemple ». Quant aux ingrédients qui s’utilisent à la fois en support de décoration ou dans les plats ce sont la poudre de café arabe ou encore la cardamone ».

La jeune femme propose également une formule clé en main. « Nous voulons que les invités ressentent une expérience complète : à la fois lorsqu’ils regardent et lorsqu’ils goûtent » explique Dima.

La jeune femme propose également une formule clé en main
La jeune femme propose également une formule clé en main (Photo, Fournie).

Pour la spécialiste il n’est pas besoin d’utiliser de gros moyens pour avoir une jolie table : « Tout d’abord il n'est pas du tout difficile de dresser une jolie table pour l’occasion. Il n’est pas nécessaire d'aller acheter les choses les plus chères. Il est tout à fait possible d’utiliser la vaisselle présente chez soi mais de créer un style à travers sa vaisselle et ses éléments de décoration. Il suffit de connaître son style et le style du domicile. Au début commencer simplement en s’inspirant de photos, des réseaux sociaux et en adaptant les objets présents chez soi ».

Il n’est pas nécessaire d'aller acheter les choses les plus chères. Il est tout à fait possible d’utiliser la vaisselle présente chez soi mais de créer un style à travers sa vaisselle et ses éléments de décoration
Le repas revêt une importance capitale à l'occasion de l'Aïd-el-Fitr (Photo, fournie).

La célébration de l'Aïd-el-Fitr qui débute traditionnellement par une matinée de prière est suivie de grands rassemblements en famille ou avec le reste de la communauté musulmane pour partager un bon repas et s’échanger également des présents. « Nous avons créé des boites aux couleurs vives qui contiennent des pâtisseries orientales puisque c’est l’occasion d’offrir » précise Dima Nabulsi. Quant au repas qui revêt une importance capitale à cette occasion « nous proposons une formule complète pour le petit déjeuner avec un mélange de mets orientaux et occidentaux » poursuit la designer. « Les fleurs, la disposition des plats et même la vaisselle ornée de fleurs aux couleurs pastels cette année, chaque détail compte », conclut Dima Nabulsi.

La célébration de l'Aïd-el-Fitr qui débute traditionnellement par une matinée de prière est suivie de grands rassemblements en famille ou avec le reste de la communauté musulmane pour partager un bon repas et s’échanger également des présents
La célébration de l'Aïd-el-Fitr qui débute traditionnellement par une matinée de prière est suivie de grands rassemblements en famille ou avec le reste de la communauté musulmane pour partager un bon repas et s’échanger également des présents (Photo, fournie).

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.