Audrey : More Than an Icon, un nouveau documentaire sensible sur Audrey Hepburn loin des clichés

Audrey Hepburn était l'une des héroïnes les plus fascinantes d'Hollywood. (Fichier / Capture d'écran)
Audrey Hepburn était l'une des héroïnes les plus fascinantes d'Hollywood. (Fichier / Capture d'écran)
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Publié le Jeudi 03 décembre 2020

Audrey : More Than an Icon, un nouveau documentaire sensible sur Audrey Hepburn loin des clichés

  • Le documentaire dresse le portrait d’Audrey Hepburn, une femme pleine de courage, loin des lumières étincelantes d’Hollywood et de ses costumes à paillettes
  • Palpitant, le documentaire d’Helena Coan s’annonce comme une révélation pour une génération qui n’a pas connu Audrey Hepburn

CHENNAI: Audrey Hepburn reste l'une des héroïnes les plus fascinantes de Hollywood – aux côtés de la pétillante Ingrid Bergman, de la charismatique Julie Andrews, de la romantique Grace Kelly, ou même de la solitaire Vivien Leigh.

L’actrice américaine qui a tourné dans une série de films surprenants –  elle a incarné l’inoubliable d’Eliza Doolittle, une vendeuse de fleurs de Cockney dans My Fair Lady (adapté de Pygmalion de George Bernard Shaw) – a su totalement nous séduire,  tout en exaspérant le professeur Henry Higgins, (Rex Harrisson), éminent phonéticien multipliant les efforts pour apprivoiser la jeune fille sauvage.

Le captivant documentaire Audrey: More Than an Icon, réalisé par la jeune réalisatrice britannique Helena Coan, revient sur la carrière de la star iconique. Lauréate d'un Oscar pour le film Vacances Romaines, connue pour ses innombrables rôles et ses déclarations au style si particulier, Audrey Hepburn était aussi une femme pleine de courage, loin des lumières étincelantes de Hollywood et de ses costumes à paillettes.

L’actrice américaine a en effet vu sa vie traversée par une série d'événements tragiques – son père qu'elle adorait avait abandonné sa famille lorsqu'elle était enfant – mais a réussi à trouver la paix. À la fin des années 1980, elle avait délaissé l’éclat de Hollywood pour consacrer les dernières années de sa vie à l’enfance maltraitée, comme ambassadrice de l’Unicef.

Raconter Audrey Hepburn dans un documentaire s’avérait d’emblée une tâche difficile, celle-ci ayant toujours été farouchement attachée à sa vie privée. Mais Helena Coan et les producteurs Nick Taussig et Annabel Wigoder y sont parvenus, notamment à la suite d’une rencontre avec le fils de l’actrice, Sean Hepburn Ferrer.

Les interviews dans le film (disponible sur DVD et sur certaines plates-formes digitales) côtoient harmonieusement des passages dévoilant Audrey Hepburn danseuse. Celle qui, petite, rêvait d’être danseuse étoile, a même remporté une bourse à la Rambert School of Ballet de Londres, mais sa taille a brisé son ascension. La danse, une passion que l’actrice ne cessera jamais d’habiter tout au long de sa carrière. Le documentaire parvient à trouver un juste équilibre pour un portrait sensible entre ombre et lumière.

Dans les interviews que la star américaine a données, elle parle de son immersion dans le monde du showbiz et de la joie qu'elle en a tirée, même si ses échecs se sont révélés poignants. Ses divorces ont été épouvantables, et elle aurait souhaité avoir des pieds plus petits, un nez plus petit, et être blonde.

Le documentaire palpitant d’Helena Coan sera une révélation pour une génération qui n’a pas connu Audrey Hepburn. Il pourra paraître à certains hagiographique, mais c’est un bien petit prix à payer pour toutes les belles découvertes qu’il recèle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com