Des militants pour le climat bloquent la circulation à Berlin

La police retire un activiste du groupe environnemental "Last Generation" (Letzte Generation) assis sur le sol pour provoquer un embouteillage près de la place centrale Ernst-Reuter-Platz de Berlin lors d'une action pour le climat à Berlin, le 24 avril 2023. (AFP).
La police retire un activiste du groupe environnemental "Last Generation" (Letzte Generation) assis sur le sol pour provoquer un embouteillage près de la place centrale Ernst-Reuter-Platz de Berlin lors d'une action pour le climat à Berlin, le 24 avril 2023. (AFP).
La police utilise une perceuse et d'autres outils pour retirer la main collée d'un militant du groupe environnemental "Last Generation" (Letzte Generation) du sol près de la place centrale Ernst-Reuter-Platz de Berlin lors d'une action pour le climat à Berlin le 24 avril 2023. (AFP).
La police utilise une perceuse et d'autres outils pour retirer la main collée d'un militant du groupe environnemental "Last Generation" (Letzte Generation) du sol près de la place centrale Ernst-Reuter-Platz de Berlin lors d'une action pour le climat à Berlin le 24 avril 2023. (AFP).
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Publié le Lundi 24 avril 2023

Des militants pour le climat bloquent la circulation à Berlin

  • «Nous, Dernière Génération, nous bloquons aujourd'hui Berlin dans vingt endroits (différents). Nous mettons la ville à l'arrêt pour que le gouvernement se bouge», a déclaré Raphael Thelen, un activiste du mouvement
  • Les forces de l'ordre tentaient de dégager les manifestants, qui par petits groupes de deux ou trois étaient assis en tailleur sur la route, le pantalon et les mains nues collées à l'asphalte

BERLIN : Des militants pour le climat du groupe allemand "Letzte Generation" (Dernière Génération) bloquent lundi la circulation sur différents axes de Berlin afin de faire pression sur le gouvernement d'Olaf Scholz, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous, Dernière Génération, nous bloquons aujourd'hui Berlin dans vingt endroits (différents). Nous mettons la ville à l'arrêt pour que le gouvernement se bouge", a déclaré Raphael Thelen, un activiste du mouvement, dans une vidéo diffusée sur Twitter.

Une porte-parole de la police berlinoise, interrogée par l'AFP, a recensé des actions de protestation dans 33 lieux de la capitale allemande, notamment sur le périphérique où les militants se sont, comme à leur habitude, collés au bitume.

Les forces de l'ordre tentaient de dégager les manifestants, vêtus la plupart du temps d'un gilet de sécurité orange et qui par petits groupes de deux ou trois étaient assis en tailleur sur la route, le pantalon et les mains nues collées à l'asphalte.

"C'est relativement simple de réduire les émissions. Les 10% les plus riches consomment en Allemagne autant d'énergie que les 50% les plus pauvres", a affirmé Raphael Thelen.

La présidente du groupe parlementaire des Verts, Britta Hasselmann, a émis des doutes sur l'utilité des actions de blocage à Berlin. Elles ne sont "pas productives", a-t-elle estimé sur la chaîne publique ARD, pour mobiliser la société autour de la protection de l'environnement.

Le groupe "Letzte Generation" a attiré l'attention ces derniers mois par plusieurs actions de désobéissance civile, en bloquant de grands axes routiers ou en projetant différentes substances sur des tableaux dans des musées.

Des centaines de procédures judiciaires sont en cours pour ces actions considérées comme des troubles à l'ordre public.

Récemment, le tribunal de Heilbronn (Sud-Ouest) a condamné trois activistes à des peines de cinq, quatre et trois mois de prison ferme. Ce jugement est selon le parquet et les militants, le plus dur rendu jusqu’ici en Allemagne contre des membres de "Letzte Generation".

Le gouvernement du chancelier social-démocrate Olaf Scholz affiche des objectifs climatiques ambitieux, mais les activistes doutent de sa capacité à respecter ses engagements, comme celui de produire 80% de l'électricité au moyen d'énergies renouvelables en 2030.

La coalition est également entravée par les divergences de vues entre les trois partis membres, notamment écologistes et libéraux, sur la politique climatique.

Le Conseil des experts du climat, chargé d'évaluer l'action du gouvernement, a rendu la semaine dernière un rapport estimant que l'Allemagne risquait de ne pas atteindre ses objectifs de réduction de CO2.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.