Soudan: le Royaume-Uni annonce entamer l'évacuation de ses ressortissants

L'Arabie saoudite avait précédemment évacué, par l'intermédiaire d'un navire de la marine, ses citoyens et d'autres nationalités étrangères, y compris ceux de Grande-Bretagne. (Agence de presse saoudienne via Reuters)
L'Arabie saoudite avait précédemment évacué, par l'intermédiaire d'un navire de la marine, ses citoyens et d'autres nationalités étrangères, y compris ceux de Grande-Bretagne. (Agence de presse saoudienne via Reuters)
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Publié le Mardi 25 avril 2023

Soudan: le Royaume-Uni annonce entamer l'évacuation de ses ressortissants

  • « Les vols seront ouverts à tous les Britanniques ayant un passeport et la priorité sera donné aux familles avec enfants et/ou aux personnes les plus âgées ou avec un problème de santé», a indiqué le ministère des Affaires étrangères
  • Environ 2 000 ressortissants britanniques ont signalé aux autorités vouloir être évacués du pays, a indiqué lundi le secrétaire-d'Etat au Affaires étrangères Andrew Mitchell

LONDRES: Londres a annoncé mardi entamer l'évacuation par avions militaires de ses ressortissants du Soudan, à la faveur du cessez-le-feu de 72 heures conclu dans le pays entre les belligérants.

"Les vols seront ouverts à tous les Britanniques ayant un passeport et la priorité sera donnée aux familles avec enfants et/ou aux personnes les plus âgées ou avec un problème de santé", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les avions décolleront de l'aérodrome Wadi Saeedna, qui se trouve à l'extérieur de la capitale Khartoum, a ajouté le ministère, demandant aux candidats au départ de se rendre "dès que possible" sur place pour pouvoir embarquer.

Ne pourront être évacués que les titulaires d'un passeport britannique et leur conjoint et/ou enfants autorisés à entrer sur le territoire britannique, a précisé le ministère des Affaires étrangères en milieu de journée.

Les passagers seront dans un premier temps acheminés jusqu'à une base de la Royal Air Force à Chypre, d'où un premier avion est parti vers le Soudan, avant de pouvoir regagner le Royaume-Uni, selon un porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak.

Londres anticipe l'évacuation de 2.000 ressortissants qui ont signalé aux autorités vouloir être évacués du pays.

"Je rends hommage aux forces armées britanniques, aux diplomates et aux agents des douanes pour mener cette opération complexe", a déclaré sur Twitter Rishi Sunak qui, selon son porte-parole, a décidé lundi tard dans la soirée de lancer l'opération.

Les autorités britanniques ont entamé cette évacuation peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 72 heures, conclu sous l'égide des Etats-Unis après 10 jours de combats qui ont fait plusieurs centaines de morts et provoqué un exode massif.

Face à la dégradation de la situation dans le pays, en proie aux combats pendant dix jours, Londres a déjà évacué dimanche le personnel de son ambassade et leurs familles, mais faisait face à des critiques sur la gestion de ses autres ressortissants coincés dans le pays.

"La sécurité de tous les citoyens britanniques au Soudan continue d'être notre première priorité et nous exhortons chacun à continuer de suivre nos recommandations de déplacement" dans le pays, a insisté le ministère des Affaires étrangères.

"Nous travaillons à d'autres options pour aider les Britanniques à quitter le Soudan", a-t-il ajouté.


Trump annonce la levée des sanctions contre la Syrie

Le président américain Donald Trump s'exprime lors du forum d'investissement américano-saoudien au centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprime lors du forum d'investissement américano-saoudien au centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)
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  • La décision de lever les sanctions a été prise à la suite de discussions avec le prince héritier Mohammed ben Salmane

RIYAD: Donald Trump a créé la surprise mardi en annonçant depuis Riyad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille de rencontrer au moins brièvement le président Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

"Je vais ordonner l'arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur", a dit le président américain, en indiquant être parvenu à cette décision après des demandes pressantes de son hôte, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.


Le prince héritier saoudien et Trump signent un accord de partenariat économique

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
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  • Le partenariat comprend des accords sur l'énergie, l'exploitation minière et la défense
  • La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président américain Donald Trump ont signé mardiun accord de partenariat économique stratégique à Riyad, à l'occasion de la visite régionale de M. Trump.

Le partenariat comprend la signature de protocoles d'accord dans les secteurs de l'énergie, des mines et de la défense.

La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA.

Parmi les autres accords figurent un protocole d'accord sur les ressources minérales, un accord avec le ministère de la justice et une coopération sur les maladies infectieuses.

M. Trump est arrivé mardi en Arabie saoudite pour une tournée qu'il a qualifiée d'"historique" au Moyen-Orient, au cours de laquelle il mêlera une diplomatie urgente sur Gaza à d'importantes transactions commerciales.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a chaleureusement accueilli M. Trump lorsqu'il est descendu d'Air Force One à l'aéroport international King Khalid dans la capitale saoudienne et a donné le coup d'envoi de sa tournée au Moyen-Orient.

Les deux dirigeants se sont ensuite retirés dans un grand hall de l'aéroport de Riyad, où M. Trump et ses assistants se sont vu servir un café arabe traditionnel par des préposés à l'attente portant des ceintures d'armes de cérémonie.

Des F-15 de l'armée de l'air royale saoudienne ont fourni une escorte honorifique à Air Force One à l'approche de la capitale du royaume. M. Trump et le prince Mohammed ont également participé à un déjeuner à la cour royale, en compagnie d'invités et d'assistants.

Plus tard, le prince héritier fêtera M. Trump lors d'un dîner officiel. M. Trump doit également participer mardi à une conférence américano-saoudienne sur l'investissement.

Air Force One a décollé pour un voyage qui comprendra des visites au Qatar et aux Émirats arabes unis, et peut-être des discussions en Turquie sur la guerre en Ukraine.

* Avec AFP et AP


Le Hamas dément que la libération d'un otage soit liée à une «pression militaire» israélienne

Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
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  • Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu
  • M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump

GAZA: Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

"Le retour d'Edan Alexander est le résultat de communications sérieuses avec l'administration américaine et des efforts des médiateurs, et non une conséquence de l'agression israélienne ou de l'illusion d'une pression militaire", a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

"Netanyahu induit son peuple en erreur et a échoué à ramener ses prisonniers (otages, ndlr) par la force", a-t-il ajouté.

Après des discussions avec des représentants des Etats-Unis, le Hamas a libéré lundi Edan Alexander, jusqu'alors le seul otage vivant ayant la nationalité américaine à être encore retenu dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante perpétrée par le mouvement palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump.

"Cela a été rendu possible grâce à notre pression militaire et à la pression politique exercée par le président Trump. C'est une combinaison gagnante", avait-il affirmé dans une vidéo diffusée par ses services.

Mardi, M. Netanyahu s'est entretenu au téléphone avec Edan Alexander qui rencontrait alors l'émissaire américain Steve Witkoff dans un hôpital de Tel-Aviv.

"Toute la nation israélienne est remplie de joie", a-t-il dit.

"Nous sommes reconnaissants du soutien américain et exprimons notre profonde gratitude envers les soldats de (l'armée) prêts à agir par tous les moyens nécessaires si les otages restants ne sont pas libérés", a-t-il ajouté.

Après deux mois de trêve ayant permis l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens en début d'année, Israël a repris le 18 mars son offensive contre le Hamas disant vouloir le contraindre à libérer les otages encore retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023.

Depuis, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour mettre fin aux combats n'ont pas débouché, les parties s'accusant mutuellement de bloquer le processus.

M. Netanyahu a décidé d'envoyer une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages, a annoncé son bureau lundi, alors que Donald Trump effectue cette semaine une visite au Moyen-Orient.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre dans le territoire palestinien, en 2014.