Inflation: le FMI appelle les banques centrales européennes à «tuer la bête» sans «pause»

La présidente du Comité international des finances monétaires (CMFI), Nadia Calvino (à gauche), et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, arrivent pour un point de presse lors des réunions annuelles de printemps au siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, DC, en avril. 14, 2023. (Photo de Stefani Reynolds / AFP)
La présidente du Comité international des finances monétaires (CMFI), Nadia Calvino (à gauche), et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, arrivent pour un point de presse lors des réunions annuelles de printemps au siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, DC, en avril. 14, 2023. (Photo de Stefani Reynolds / AFP)
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Publié le Vendredi 28 avril 2023

Inflation: le FMI appelle les banques centrales européennes à «tuer la bête» sans «pause»

  • Pour maîtriser une vague inflationniste mondiale, mais particulièrement forte aux Etats-Unis et en Europe, les banques centrales occidentales ont considérablement relevé leurs taux d'intérêt depuis l'an dernier
  • Pour le FMI, le besoin de ralentir l'inflation passe avant les inquiétudes à l'égard du système bancaire et financier, à même selon lui d'encaisser les tensions

STOCKHOLM, Suède : Les banques centrales européennes doivent «tuer la bête» de l'inflation, sans être tentées de faire une «pause» dans leur relèvement des taux d'intérêt, a estimé vendredi le directeur du Fonds monétaire international (FMI) pour l'Europe.

«Il faut aller tuer cette bête. Si potentiellement vous commencez à faire une pause, que vous faites prématurément une fête, l'histoire est pleine d'exemples où il vous faut un deuxième essai pour freiner l'inflation et vous faites une deuxième fois des dégâts à l'économie», a plaidé Alfred Kammer, lors d'un point presse sur l'économie européenne organisé à Stockholm.

Pour maîtriser une vague inflationniste mondiale, mais particulièrement forte aux Etats-Unis et en Europe, les banques centrales occidentales ont considérablement relevé leurs taux d'intérêt depuis l'an dernier, provoquant un coup de frein de l'économie mondiale et des inquiétudes pour le secteur bancaire.

Au moment où l'inflation ralentit des deux côtés de l'Atlantique, le FMI appelle toutefois à poursuivre en priorité les efforts pour contenir la flambée des prix.

Pour la Banque centrale européenne (BCE), qui a déjà relevé ses taux d'intérêt au plus haut depuis octobre 2008, dans une fourchette de 3% à 3,75%, cela doit se traduire par «davantage» de hausses de taux pour «plus longtemps», a estimé M. Kammer.

Cette politique de resserrement monétaire de la BCE doit durer «jusqu'à mi-2024, afin de ramener l'inflation à son objectif (de 2%, NDLR) quelque part en 2025», selon l'économiste allemand.

Pour le FMI, le besoin de ralentir l'inflation passe avant les inquiétudes à l'égard du système bancaire et financier, à même selon lui d'encaisser les tensions.

«Et il n'y a pas de débat là-dessus», a estimé M. Kammer. «Nous estimons que le système bancaire doit être capable de gérer le stress venu de ce côté», a-t-il dit.

Malgré les inquiétudes provoquées par les récentes déconfitures de la banque américaine SVB ou du géant helvétique Crédit Suisse, «en Europe, nous avons un système bancaire sain, bien capitalisé, très régulé et bien surveillé», a justifié le responsable du FMI.

En plus des efforts des banques centrales, le Fonds appelle également les pays européens à réduire leurs déficits budgétaires et la taille de leurs dispositifs de soutien à l'inflation pour accompagner le mouvement.

Interrogé sur les risques pour la croissance, M. Kammer a souligné que le chômage restait faible en Europe et que l'économie européenne «était à pleine capacité».

Quant aux salaires, il n'y a pas jusqu'ici d'emballement constaté avec la hausse des prix. «Pour l'instant, nous avons vu des hausses plutôt modérées (...) et il y a un peu de marge pour des hausses de salaire», a estimé l'économiste.


Le PIF acquiert 15 % de l'aéroport d'Heathrow

Le fonds souverain saoudien a annoncé jeudi la finalisation de l'acquisition d'une part de 15 % dans FGP TopCo, la holding qui contrôle l'aéroport d'Heathrow. (AFP)
Le fonds souverain saoudien a annoncé jeudi la finalisation de l'acquisition d'une part de 15 % dans FGP TopCo, la holding qui contrôle l'aéroport d'Heathrow. (AFP)
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  • Le communiqué souligne l'engagement envers des investissements mondiaux à fort impact

RIYAD/LONDRES: Le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF) vient de franchir une nouvelle étape majeure dans sa stratégie d'expansion internationale. L'opération, annoncée jeudi, marque l'entrée du fonds souverain au capital du plus grand aéroport britannique, à hauteur de 15 %.

Cette acquisition stratégique s'est réalisée via le rachat de parts détenues par Ferrovial SE et d'autres actionnaires de FGP TopCo, la société holding qui chapeaute Heathrow Airport Holdings. 

Dans le même temps, la société d'investissement Ardian a pris une participation plus importante encore, s'emparant de 22,6 % du capital.
Pour le PIF, cette opération s'inscrit dans une logique d'investissements à fort impact visant à renforcer sa présence dans des secteurs stratégiques au niveau mondial, et fait part de sa stratégie plus large de soutien à une croissance durable et à long terme sur les principaux marchés internationaux.

"Heathrow représente un actif britannique crucial et une infrastructure aéroportuaire de classe mondiale", a souligné Turqi Al-Nowaiser, directeur adjoint et responsable des investissements internationaux du PIF.

Le dirigeant a particulièrement mis l'accent sur la dimension environnementale de cet investissement : "Les infrastructures jouent un rôle clé dans la transition vers la neutralité carbone. En tant que porte d'entrée majeure vers le monde, Heathrow occupe une position stratégique, et nous entendons soutenir sa direction dans sa démarche de croissance durable tout en préservant son statut de hub aéronautique mondial."

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Début du 5e Sommet économique France-Pays arabes à Paris

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  • Sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron Président de la République, le 5ème sommet économique France-Pays arabes 2024 a démarré à Paris
  • Le directeur de la Diplomatie économique au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Ludovic Pouille, était également présent.

PARIS: Sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron Président de la République, le 5ème sommet économique France-Pays arabes 2024 a démarré à Paris, sous le thème "Accroitre la place de la France dans le monde arabe" 

Le directeur de la Diplomatie économique au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Ludovic Pouille, était également présent. 


Une délégation saoudienne participe au premier cycle de négociations sur le libre-échange entre le CCG et le Japon

Le GAFT a dirigé la délégation saoudienne lors du premier cycle de négociations pour un accord de libre-échange entre le CCG et le Japon. (SPA)
Le GAFT a dirigé la délégation saoudienne lors du premier cycle de négociations pour un accord de libre-échange entre le CCG et le Japon. (SPA)
Le GAFT a dirigé la délégation saoudienne lors du premier cycle de négociations pour un accord de libre-échange entre le CCG et le Japon. (SPA)
Le GAFT a dirigé la délégation saoudienne lors du premier cycle de négociations pour un accord de libre-échange entre le CCG et le Japon. (SPA)
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  • Les principales exportations du Royaume comprennent des produits chimiques minéraux et organiques, tandis que le Japon exporte principalement des véhicules et des machines, ainsi que leurs pièces détachées respectives.
  • Le GAFT joue un rôle important dans le renforcement de la présence de l'Arabie saoudite sur la scène internationale et dans sa participation active aux organisations internationales.

RIYADH : L'Autorité générale du commerce extérieur a dirigé la délégation saoudienne lors du premier cycle de négociations en vue d'un accord de libre-échange entre le Conseil de coopération du Golfe et le Japon, qui s'est déroulé du 10 au 12 décembre.

Représentée par Fareed bin Saeed Al-Asali, gouverneur adjoint pour les accords et les organisations internationales et chef de l'équipe de négociation saoudienne, la délégation saoudienne supervise l'avancement des négociations. Elle se compose de neuf sous-comités axés sur les marchandises, les services, les textes et dispositions générales, le commerce électronique, la propriété intellectuelle, les marchés publics, les règles d'origine, l'investissement et l'évaluation économique.

Les sous-comités comprennent des membres de 46 entités gouvernementales qui travaillent ensemble pour préparer les positions de négociation du Royaume lors des discussions au sein de l'Organisation mondiale du commerce, des accords de libre-échange et des initiatives connexes. 

En 2023, les échanges commerciaux entre l'Arabie saoudite et le Japon s'élevaient à environ 6 000 milliards de yens (41 milliards de dollars). Le Royaume exporte principalement des produits minéraux et des produits chimiques organiques, tandis que le Japon exporte surtout des véhicules et des machines, ainsi que leurs pièces détachées respectives.

Le GAFT joue un rôle important dans le renforcement de la présence de l'Arabie saoudite dans le monde et dans sa participation active aux organisations internationales pour atteindre des objectifs communs.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com