Comment les cinéastes saoudiens ont trouvé leur rythme depuis la reprise des projections

La reprise des projections de films en Arabie saoudite (Photo, AFP).
La reprise des projections de films en Arabie saoudite (Photo, AFP).
L'ouverture de théâtres dans le Royaume a été largement saluée par les Saoudiens, qui avaient l'habitude d'affluer à Bahreïn ou à Dubaï pour se divertir (Photo, Fournie).
L'ouverture de théâtres dans le Royaume a été largement saluée par les Saoudiens, qui avaient l'habitude d'affluer à Bahreïn ou à Dubaï pour se divertir (Photo, Fournie).
D'ici 2030, le nombre de salles dans le Royaume devrait atteindre 2 600 (Photo, AFP).
D'ici 2030, le nombre de salles dans le Royaume devrait atteindre 2 600 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 29 avril 2023

Comment les cinéastes saoudiens ont trouvé leur rythme depuis la reprise des projections

  • Au Moyen-Orient, les recettes du box-office ont rebondi grâce en partie, au succès du cinéma saoudien
  • La reprise des projections de films dans toute l’Arabie saoudite a suscité un grand intérêt pour la production destinée au grand écran

RIYAD: Pendant 35 ans, les Saoudiens ont été privés de l'expérience cinématographique typique — le vertige de la file d'attente pour acheter un billet, l'impatience croissante lorsque les lumières s'éteignent et le plaisir de regarder les bandes-annonces de films projetées sur l'écran tout en grignotant des grains de maïs fraîchement éclatés.

Le 18 avril a marqué le cinquième anniversaire de la reprise des projections de films dans toute l’Arabie saoudite, pour la première fois depuis les années 1970. Mais la levée de l'interdiction ne s'est pas limitée au simple divertissement.

La puissance du cinéma saoudien a révolutionné l'économie cinématographique de la région, institutionnalisé une industrie créative et ouvert la voie à des générations de talents non encore découverts, tout en célébrant l'identité du pays.

Avant même la réouverture des cinémas nationaux, une lueur d'espoir est apparue sous la forme du film «Wadjda» de Haifaa Mansour en 2012, le premier film à distribution entièrement saoudienne tourné en Arabie saoudite.

Bien que les quelques salles de projection d’Arabie saoudite aient été fortement censurées à l'époque, le film a tout de même connu un succès international, amassant des millions d'euros de recettes au box-office mondial.

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Beaucoup de choses se sont passées depuis la réouverture des cinémas du Royaume en 2018 (Photo, Arab News Archive).

Le film «Barakah Meets Barakah» de Mahmoud Sabbagh a fait des vagues en 2016 avec son commentaire sur le conservatisme sous forme de comédie, suivi du film d'horreur «Madayen» d'Ayman Tamano, et de multiples autres courts et longs métrages qui ont ouvert la voie à une nouvelle ère cinématographique.

Lorsque l'interdiction a été levée en 2018, les foules ont afflué dans les cinémas pour regarder la superproduction emblématique de Marvel, «Black Panther», transformant à ce jour, la façon dont les Saoudiens vivent le cinéma.

La productrice de films Walaa Bahefzallah se souvient d'avoir assisté à une projection d'«Aquaman», qui marquait sa première visite dans un cinéma.

«Je suis devenue très émotive. J'ai eu des frissons et j'ai commencé à pleurer, parce que je ne pouvais pas m'empêcher de penser: ‘Pourquoi cela a-t-il pris autant de temps? Pourquoi?’» a déclaré Bahefzallah à Arab News. «Le cinéma a créé des sociétés, changé des règles, créé un patrimoine. Le cinéma a initié des mouvements sociaux et culturels.»

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L'acteur hollywoodien John Travolta assiste à un événement spécial organisé par l'Autorité générale du divertissement du Royaume à Riyad en 2017 (Photo, AFP).

Bahefzallah a obtenu son diplôme d'école de cinéma en 2010 en étant la première de sa classe, mais elle travaillait dans l'industrie depuis 2007 en Égypte. En 2013, elle a créé Rose Panthera, une société de production expérimentale.

Outre ses nombreuses œuvres, Bahefzallah a récemment mis ses talents en tant que directrice de casting et de production au service de la production hollywoodienne «Kandahar» tournée à AlUla, dont la première est prévue le 6 mai.

«Le cinéma est apparu tardivement dans la société saoudienne. La communauté avait donc déjà des goûts spécifiques en matière de divertissement», a-t-elle indiqué. «Les saoudiens se sont d'abord opposés aux contenus produits en Arabie Saoudite et nous n'avons trouvé que des jugements négatifs et la plupart d'entre eux sont passés du statut de spectateur à celui de critique. Nous ne pouvons pas les blâmer.»

Dernièrement, après «Chams Al-Maaref», «Abtal», «Sattar» et «Alhamour H. A.», ils ont réalisé qu'une nouvelle ère cinématographique était en train de se construire, une ère qui parle à nos esprits et à nos problèmes, dans notre propre langue et avec notre propre sens de l'humour — un cinéma qui nous comprend.

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Walaa Bahefzallah (à droite), directrice de casting de Saudi Film Champions, aux côtés des acteurs du Festival du film de la mer Rouge 2021, dont Fatima Albanawi (Photo, AFP).

Selon la Commission générale des médias audiovisuels, 31 films saoudiens ont été produits au cours des cinq années qui ont suivi la levée de l'interdiction du cinéma.

Ces films saoudiens comprennent le drame familial «40 ans et une nuit», la comédie sur le football «Abtal», le film réaliste «Shihana» et le film d'animation «Masameer».

Le temps des films à la carte, des piles de DVD étrangers, des salles de cinéma improvisées, des projections clandestines et des voyages dans les pays voisins, notamment à Bahreïn, pour un week-end de visionnage en rafale des dernières nouveautés, est révolu.

Alors que la fréquentation et les bénéfices des cinémas sont en baisse ailleurs dans le monde, les recettes du box-office dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ont rapidement rebondi, en grande partie grâce au succès des cinémas saoudiens.

 

En bref

Les chaînes de divertissement actuellement présentes en Arabie saoudite sont VOX Cinema, AMC, Reel Cinemas et Muvi Cinemas.

Muvi Cinemas compte à lui seul 205 écrans répartis sur 21 sites dans 10 villes différentes.

Cependant, il semble qu'il y ait encore un marché inexploité en Arabie saoudite. Le film qui a rapporté le plus d'argent en Arabie Saoudite à ce jour, «Top Gun: Maverick», a vendu environ 1,2 million de billets pour une population de 35,95 millions d'habitants, ce qui indique que seule une fraction du public saoudien se rend régulièrement dans les salles de cinéma.

«Avec l'augmentation du nombre de films produits et leur succès continu, la demande sera plus forte», a déclaré à Arab News Faris Godus, réalisateur et coscénariste de «Chams Al-Maaref».

«La plupart des personnes qui ont acheté les premières places de cinéma étaient considérées comme des adeptes de la première heure, qui venaient sans attendre d'essayer quelque chose de nouveau. Mais maintenant, ils ont des références pour comparer les films.»

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Muvi Studios bat des records au box-office saoudien, avec plus d'1 million de billets vendus pour ses deux dernières productions (Photo, Fournie).

«Chams Al-Maaref», une production de la société Telfaz11, financée par le Festival du film de la mer Rouge, a été l'un des premiers films saoudiens à être projeté dans des cinémas commerciaux. Il a récemment été classé au quatrième rang des films saoudiens les plus vus.

«Le mérite du cinéma, c'est l'expérience collective», a précisé Godus. «En tant qu'êtres humains, nous sommes influencés par les autres. Lorsque nous essayons quelque chose de nouveau, il est bon d'en faire l'expérience collectivement.» 

«Lorsque nous avons regardé ‘Chams Al-Maaref’ en salle, certaines personnes riaient à des répliques ou s'enthousiasmaient pour des passages dont je ne pensais pas qu'ils auraient un tel impact. Cela a créé une première impression du film qui s'est largement répandue par le bouche-à-oreille. C'était formidable et je crois que les films saoudiens ont besoin de ce type d'engagement.»

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Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées après avoir remporté la deuxième édition d'un défi de réalisation de 48 heures (AN Photo/Ali Khameq).

En effet, les cinéastes saoudiens apprécient la façon dont le cinéma crée des liens communautaires qui leur permettent de recueillir les réactions de leur public.

«Cela a permis de mieux apprécier la diversité de la culture et des récits saoudiens, ainsi que de multiplier les occasions pour les cinéastes saoudiens de montrer leur créativité, de la développer et d'exporter notre culture, notre langue, nos expressions idiomatiques, nos valeurs et nos blagues dans le monde entier», a expliqué l'actrice saoudienne Summer Shesha à Arab News.

«Le fait de disposer d'un espace qui nous permet de nous réunir, de rire, de pleurer et de nous sentir unis joue un rôle important dans la manière dont le contenu saoudien est vécu et produit.»

Shesha a confié avoir pleuré en apprenant la réouverture des cinémas. Elle avait participé à son premier rôle dans un long métrage en 2017, «Exit 5», mais ne l'avait vu projeté que dans des festivals.

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Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées après avoir remporté la deuxième édition d'un défi de réalisation de 48 heures (AN Photo/Ali Khameq).

«Je n'oublierai jamais l'expérience que j'ai vécue en regardant mon deuxième film, «Kayan», réalisé par Hakim Joumaa, au théâtre, en compagnie de mes amis, de ma famille et du public», a-t-elle indiqué.

«C'était surréaliste de voir mon visage sur le grand écran et d'entendre et de voir la réaction du public en même temps. Ce souvenir me donne encore la chair de poule», a-t-elle ajouté.

Elle a jugé: «J'étais reconnaissante de faire partie d'une industrie qui n'existait même pas, de croire en ce que j'aimais et de le faire quand même, d'être témoin de ce changement important et d'y contribuer.»

L'actrice saoudienne Ida Alkusay étudiait à l'étranger lorsqu'elle a appris la réouverture des cinémas dans son pays.

«Paradoxalement, j'étudiais le cinéma pour pouvoir diffuser mes films sur les grands écrans de mon pays. En entendant cette nouvelle, j'ai eu l'impression que la moitié de la bataille était déjà gagnée», a déclaré Alkusay, à Arab News.

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Avant 2018, un rôle dans une industrie cinématographique en plein essor, mais prématurée, était un rêve pour de nombreux acteurs en herbe. Avec le soutien de la Commission saoudienne du film, qui s'est efforcée de légitimer l'industrie cinématographique locale et de créer des opportunités d'emploi, il n'y a jamais eu de meilleur moment pour faire carrière dans le cinéma saoudien.

«Donner des occasions aux talents et investir dans les cinéastes et les films locaux sera payant car nous sommes ici pour créer notre héritage et le documenter», a souligné Alkusay. «L'Arabie saoudite est riche en histoires héroïques et cet héritage doit être célébré et partagé.»

Depuis son retour au pays, l'actrice a décroché de nombreuses opportunités dans l'industrie, notamment un rôle dans la série «Rise of the Witches» de MBC, la mini-série télévisée «Akher Riyal» et un rôle principal dans le film d'horreur de 2021 «Junoon», dont la première a eu lieu en octobre dernier.

Les frères Maan B. et Talha B., producteurs du film, ont déclaré à Arab News: «Voir son premier film être regardé est quelque chose d'inspirant. Lorsque nous avons étudié le cinéma en 2013, nous n'aurions jamais pensé que ce jour viendrait.»

Ils ont poursuivi: «Nous croyons que des films plus grands et plus audacieux suivront dans les cinq à dix prochaines années parce que le public est plus intelligent qu'on ne le pense et il veut quelque chose de divertissant qui pousse à la réflexion, pas quelque chose de superficiel qu'il peut regarder gratuitement dans le confort de son foyer. Cela rend les choses plus difficiles pour nous, cinéastes, car nous sommes en concurrence avec les services de diffusion en continu et le contenu des médias sociaux.»

Alors que les services de streaming sont considérés comme les plus grands concurrents du cinéma, la réapparition des salles de cinéma en Arabie saoudite a ravivé l'intérêt pour la production de films pour le grand écran.

Maan B., qui a également joué dans «Junoon» et l'a coréalisé, a révélé: «Beaucoup de gens qui avaient cette passion voulaient revenir dans le jeu.»

«Beaucoup d'universités y contribuent en proposant des cours de cinéma ou de médias dans leurs programmes, ce qui attire beaucoup l'attention de la nouvelle génération.»

«J'envie la nouvelle génération. Tout est prévu pour ces jeunes et ils doivent en profiter — les opportunités, le soutien, les fonds — pour être reconnus et faire du bon travail», a-t-il signalé.

Fahad Alqahtani cherchait un passe-temps lorsqu'il est tombé sur le métier d'acteur. Sa première occasion s'est présentée dans la série télévisée originale de Shahid «The Fates Hotel», avant de décrocher le rôle principal de Hamed dans le dernier film du cinéma saoudien «Alhamour H.A.».

«Ce film est proche du cœur de la communauté saoudienne et j'en suis très heureux», a déclaré Alqahtani à Arab News.

Il a ajouté: «L'intérêt pour les séances de cinéma en Arabie saoudite a atteint un niveau remarquable, au point d'attirer les investisseurs de l'industrie cinématographique. Après 2018, j'ai senti que la scène cinématographique était beaucoup plus mature et sérieuse, et cela créera un monde de différence dans nos productions.»

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La comédie saoudienne "Sattar" a reçu des éloges depuis sa première l'année dernière et est récemment devenue le film saoudien le plus rentable avec près de 900 000 ventes de billets à ce jour (Photo, Fournie).

Le film est le deuxième film saoudien le plus vu en salle après la comédie d'action «Sattar». Le succès fulgurant de «Sattar» est en partie basé sur un timing bien calculé.

Ibrahim Alkhairallah, scénariste, producteur et covedette du film, a déclaré à Arab News: «Lorsque nous avons lancé ‘Sattar’, nous savions qu'il était temps. Tout le temps investi sur l'internet a été consacré à l'entraînement en vue de cette grande avancée.»

Telfaz11, qui a passé des années à construire sa présence en ligne, a stratégiquement attendu l'ouverture de cinémas dans les plus petits districts avant de sortir ce qui allait devenir le plus grand succès cinématographique du pays. 

«Le théâtre le plus proche de la région sud n'est plus Djeddah, mais Khamis Mushait et Abha. Hafar Al-Batin n'est plus Dammam ou Ach-Charqiya — c'est eux-mêmes», a soutenu Alkhairallah.

Khamis Mushait a été l'un des cinq endroits où l'on a vendu le plus de billets pour les projections de «Sattar». Cependant, d'un point de vue créatif, Alkhairallah estime que le film a fait sensation parce qu'il est resté fidèle à la culture saoudienne.

«Parlez au public. Ne vous adressez pas aux grands festivals et aux étrangers pour atteindre le succès. Non, une fois qu'ils auront constaté l'intérêt de votre propre public, le film circulera.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment le MDL Beast Festival de Riyad est devenu un festival musical unique en son genre

 Le MDL Beast Festival, connu sous le nom de Soundstorm, est le plus grand festival de musique et de culture du Moyen-Orient. (Photo fournie).
 Le MDL Beast Festival, connu sous le nom de Soundstorm, est le plus grand festival de musique et de culture du Moyen-Orient. (Photo fournie).
Organisé par l'Autorité générale du divertissement, cet événement qui se déroule sur trois jours est l'un des principaux événements de la Saison de Riyad. (Photo fournie).
Organisé par l'Autorité générale du divertissement, cet événement qui se déroule sur trois jours est l'un des principaux événements de la Saison de Riyad. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines. (Photo fournie).
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  • Organisé à Riyad depuis 2019, cet événement offre une expérience multisensorielle avec de la musique, de la nourriture et des activités interactives
  • Plusieurs chanteurs et DJ internationaux célèbres se sont produits sur la scène Big Beast de Soundstorm

RIYAD: Le MDL Beast Festival, connu sous le nom de Soundstorm, est le plus grand festival de musique et de culture du Moyen-Orient. Organisé à Riyad depuis 2019, il offre une expérience multisensorielle avec de la musique, de la nourriture et des activités interactives.

Organisé par l'Autorité générale du divertissement, cet événement qui se déroule sur trois jours est l'un des principaux événements de la Saison de Riyad et présente plus de 100 DJ internationaux et stars arabes.

Le Soundstorm a accueilli plus de 200 artistes sur sept scènes: Big Beast, Down Beast, Dance Beast et quatre scènes souterraines.

Voici quelques chanteurs et DJ internationaux de renom qui se sont produits sur la scène de Big Beast à Soundstorm:

DJ Khaled

DJ Khaled est un DJ américain d'origine palestinienne. Il est célèbre pour son slogan d'accroche «Another one» et ses chansons et albums à succès. Il s'est produit lors de l'événement DJ Khaled and Friends aux côtés d'artistes tels que Busta Rhymes, Future, T.I., Rick Ross et bien d'autres.

Post Malone

Post Malone, chanteur, rappeur, auteur-compositeur et producteur de disques américain, a séduit le public par la diversité de son registre vocal lors de sa performance au festival.

Bruno Mars

Bruno Mars, talentueux chanteur américain, est réputé pour sa présence impressionnante sur scène. Capable de passer sans transition d'un genre à l'autre (pop, R&B, funk, soul, reggae, disco et rock), il a séduit la foule par sa prestation captivante sur la scène de Big Beast.

R3hab

R3hab, DJ et producteur de musique marocain néerlandais, se produit régulièrement en Arabie saoudite. Il est célèbre pour avoir remixé des artistes populaires comme Rihanna, Drake, Taylor Swift et Calvin Harris, ainsi que pour avoir créé ses propres hymnes à succès comme «All Around The World (La La La)» et «Lullaby». Ses performances impressionnantes sur la scène de Big Beast ont laissé le public bouche bée.

Tiesto

Tiesto, DJ néerlandais et producteur de musique électronique lauréat d'un Grammy Award, a impressionné le public sur la scène Big Beast. Il s'est également produit lors de l'événement du Grand Prix de Djeddah.

Zedd

Zedd, DJ, producteur de disques et auteur-compositeur allemand, a collaboré avec des chanteurs et chanteuses de renom tels que Selena Gomez, Ke$ha, Hayley Williams et bien d'autres.

DJ Snake

DJ Snake, producteur de musique et DJ français, s'est fait connaître dans le monde entier en 2013 grâce à son single instrumental «Turn Down for What» avec Lil Jon. Il a produit d'autres titres populaires, notamment «Taki Taki», «Lean On» et «Let Me Love You».

Steve Aoki

Steve Aoki, DJ et producteur de musique américain, est connu pour son style EDM et big house. Il a collaboré avec des artistes de renom tels que BTS, Louis Tomlinson, Iggy Azalea et Fall Out Boy. Aoki se produit en Arabie saoudite depuis 2019, notamment à Djeddah et à trois reprises au Soundstorm.

Hardwell

Hardwell, DJ néerlandais superstar et fondateur de Revealed Recordings, a été élu DJ n°1 mondial par DJ Mag en 2013 et 2014. Il est réputé pour ses performances impressionnantes lors de festivals de musique tels que Ultra Music Festival, Sunburn et Tomorrowland.

Afrojack

Afrojack, DJ, producteur de musique et remixer néerlandais, se classe régulièrement parmi les 10 premiers artistes de la liste des 100 meilleurs DJ de DJ Mag. Il a produit des succès tels que «Turn Up the Speakers», «Ten Feet Tall», «Take Over Control» et bien d'autres encore.

Marshmello

Marshmello, DJ et producteur américain connu pour sa coiffe emblématique en forme de guimauve, a connu un grand succès avec ses chansons «Silence», «Wolves», «Friends», «Happier» et «Alone». Marshmello a également fait des apparitions remarquées aux évènements de la Saison de Djeddah et de la Saison de Riyad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Lauréat du Nobel, Drew Weissman travaille maintenant à vaincre le Covid pour de bon

A désormais 64 ans, et après avoir aidé à combattre un virus ayant perturbé la planète entière et causé des millions de morts, il pourrait décider de prendre une retraite bien méritée.  Mais il reste selon lui trop de travail à accomplir. "J'accélère" la cadence, "et ma femme et ma famille ne sont pas ravis", dit-il en souriant. "Je suis sur une bonne lancée." (AFP).
A désormais 64 ans, et après avoir aidé à combattre un virus ayant perturbé la planète entière et causé des millions de morts, il pourrait décider de prendre une retraite bien méritée. Mais il reste selon lui trop de travail à accomplir. "J'accélère" la cadence, "et ma femme et ma famille ne sont pas ravis", dit-il en souriant. "Je suis sur une bonne lancée." (AFP).
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  • L'immunologiste à l'Université de Pennsylvanie s'est vu décerner la récompense suprême lundi pour son travail sur l'ARN messager
  • En haut de sa liste: améliorer les vaccins à ARN messager contre le Covid-19

WASHINGTON: Développement d'un vaccin "ultime" contre tous les coronavirus, lutte contre la désinformation ou contre les inégalités d'accès aux vaccins: l'Américain Drew Weissman, récompensé lundi du prix Nobel de médecine à 64 ans, n'a pas l'intention de lever le pied, mais veut au contraire "accélérer" la cadence.

L'immunologiste à l'Université de Pennsylvanie s'est vu décerner la récompense suprême lundi pour son travail sur l'ARN messager, la technologie à l'origine de vaccins contre le Covid-19 ayant changé le cours de la pandémie.

Il a d'abord cru à un canular lorsque sa collègue Katalin Kariko, récompensée avec lui, lui a écrit à 04H00 du matin. Et il n'a accepté d'y croire qu'une fois l'annonce officielle faite publiquement par le comité Nobel.

Malgré de nombreuses récompenses déjà reçues ces dernières années, le prix Nobel reste le trophée "ultime", dont il rêvait depuis l'âge de 5 ans, a-t-il dit à l'AFP.

A désormais 64 ans, et après avoir aidé à combattre un virus ayant perturbé la planète entière et causé des millions de morts, il pourrait décider de prendre une retraite bien méritée.

Mais il reste selon lui trop de travail à accomplir. "J'accélère" la cadence, "et ma femme et ma famille ne sont pas ravis", dit-il en souriant. "Je suis sur une bonne lancée."

Vaccin « ultime »

En haut de sa liste: améliorer les vaccins à ARN messager contre le Covid-19.

Ceux-ci ont sauvé un nombre incalculable de vies en protégeant contre les formes les plus graves de la maladie. Mais selon Drew Weissman, l'étape suivante est de les rendre bien meilleurs contre les infections, y compris que les doses de rappel annuelles offertes actuellement.

Un vaccin universel contre tous les différents coronavirus, sur lequel il travaille avec une équipe internationale, "devrait pouvoir couvrir tous les futurs variants, et tous les coronavirus venus de chauves-souris qui pourraient passer chez les humains", a-t-il expliqué.

Ces virus mutent rapidement, mais le chercheur s'est associé à des spécialistes de l'intelligence artificielle pour analyser leur structure, afin de trouver les régions qui restent inchangées. Après des essais sur les animaux, ils espèrent en mener sur des humains dans les six prochains mois.

"Nous pensons qu'il s'agira du vaccin ultime", a-t-il assuré.

En tout, son laboratoire développe 20 vaccins à ARN messager différents, dont sept sont déjà testés sur les humains, allant de la protection contre les allergies aux maladies auto-immunes ou cardiaques.

"Nous avons vraiment étendu l'échelle de nos recherches, et cela a été rendu possible parce que le monde (...) reconnaît aujourd'hui l'importance de l'ARN", s'est-il félicité.

Contrairement aux vaccins traditionnels, les vaccins à ARN messager injectent dans l'organisme des brins d'instructions génétiques ordonnant au corps de fabriquer une protéine caractéristique du virus, stimulant ainsi le système immunitaire à se défendre contre lui.

Désinformation et équité

Mais cette nouvelle technologie a également provoqué la méfiance d'une partie de la population. Drew Weissman fait ainsi partie d'un cercle travaillant à combattre le mouvement anti-vaccination.

"Il y a un groupe qui refuse de faire le vaccin quoiqu'il arrive, ils suivent des responsables politiques qui proposent des lois pour rendre les vaccins à ARN messager illégaux", a-t-il relevé, en faisant référence à un texte soutenu par des membres du Parti républicain dans l'Idaho.

Mais les personnes plus hésitantes pourraient se montrer sensibles à des messages plus ciblés -- par exemple à l'intention des conservateurs, des personnes âgées ou des Afro-Américains--, selon lui.

Il s'est également impliqué dans la mise en place de sites de fabrication de vaccins dans des pays émergents ou en développement, dont un premier en Thaïlande pour des vaccins contre la dengue et la tularémie, une infection causée par une bactérie.

Il est "extrêmement important de donner accès à la technologie de l'ARN messager dans toutes les parties du monde", a-t-il souligné. "Pfizer et Moderna n'auront pas vraiment d'intérêt à développer un vaccin contre la tularémie", peu présente dans les pays développés.

"Mais s'ils ont des sites de fabrication et des chercheurs localement qui veulent le faire, alors ils ont tout ce dont ils ont besoin".


Troy Baker, la voix de The Last of Us, participera au Middle East Film et au Comic Con

Troy Baker est surtout connu pour incarner la voix de Joel Miller dans le jeu vidéo The Last of Us. (AFP)
Troy Baker est surtout connu pour incarner la voix de Joel Miller dans le jeu vidéo The Last of Us. (AFP)
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  • L’acteur américain est la première tête d'affiche à participer à l’édition 2024 du Middle East Film and Comic Con qui aura lieu à Abu Dhabi, du 9 au 11 février
  • Troy Baker est célèbre pour avoir incarné Joel Miller dans la franchise The Last of Us, mais a également doublé de nombreux autres jeux vidéos

DUBAÏ: Troy Baker, l’acteur américain connu pour donner sa voix dans des jeux vidéo comme The Last of Us et Batman, est la première tête d'affiche à participer à l’édition 2024 du Middle East Film and Comic Con qui aura lieu à Abu Dhabi, du 9 au 11 février.

L’acteur de doublage prolifique, célèbre pour avoir incarné Joel Miller dans la franchise The Last of Us, qui est devenue une série d'action  populaire de HBO avec Pedro Pascal et Bella Ramsey, a également participé dans des jeux tels que Uncharted 4, BioShock, Infinite, Persona 4 et Final Fantasy XIII.

 

Troy Baker a également interprété Batman, Joker, Hawkeye et Loki dans divers médias, et a prêté sa voix pour un certain nombre de doublages anglais d'anime, dont Bleach, Fullmetal Alchemist: Brotherhood, Naruto: Shippuden, Code Geass et Soul Eater.

Les billets en prévente pour la célébration annuelle de la culture pop sont actuellement disponibles sur le site Web de l’événement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com